30 oct. 2021

Amouir


'' Au soir, marchant
sur de sombre
sentiers,
Nos formes
pâles paraissent
devant nous '' *

Enfin
comment dire
ce qui va s'écrire 
Garder
entre nous
( cache ton dieu)
Mais...quoi?
Quoi?
Sachant
la fable
et les éboueurs
à l'écoute
tu voie
tu passe
et sans entendre
les faires accroires
tu sais
les appelés
et en doutes
tu insiste
persiste
te désigne
et puis quoi?
Cette grimace
ces lapidations
des us et coutumes
d'ignorances
qui tuent
le Rêve Rêvé
des sois
en nous
sachant
SEUL
en peuple
qui manque
le coeur
torturé
de l'Amour
atteint au vrai
d'en mourir
Amouir
sans somme 
et sans sommet
Sansonnet
pour Messiean
et quelques
savants
des nids
au-dessus
des villes
et des citations
en formes
non pas 
d'envoûtement
mais de piège
Alors
bon sang
juste
et pour
si peu
de
RIEN



Ce qui se joue
tenant de patience
dans l'univers
carcéral
des paradoxes
darwiniens
UN
des uns
et virevoltes
dans l'instant
alloué
pour périr
dans un chant
de corps beaux
où vingt cents
milles
iris
 casse l'émotion
complice
de nos âmes
qui vont 
se transfigurées
pour qui sait...
marcher
sans espoir
mais pareil
au seul'Oeil...
à se reconnaître
entre 
TOUT



Et de la lumière
en la NUIT
profonde
elle reviendras
et en sa grandeur
infinie
vers...porté par les larmes
contre
et tout contre
TOUT
le 
RIEN
innommable
bonheur
du jour
de la semaine
d'Amour
Si l'on veux
'' Nous sommes
les voyageurs
sans but,
les nuages que le vent
disperse,
les fleurs,
tremblant
dans le froid de la mort,
qui attendent
d'être fauchées '' *
Champ du saigne
en vin
des mises
en bières
et vient
aussi
Oui!




Trakl *


Sot


Peur
sans
Amour
arbre à paroles
parmi
la lame
sonnant
l'alarme
des barbelés
du froid
ciblant l'autre
estampillant
jaune
sur noir
étoiles aussi
plein de corps
maigres
d'agonies
qu'est-ce
que tu crois?
La larme!




Pas du
TOUT
SEUL
et en vain
Absolument
plus que
TOUT
moi aussi



Lié
d'obéir
chemin
faisant
identique
mourant
aussi
de mourir
sans fin
et que peux
encor
la poésie
à la disparition
du
Paradis
juste
ICI
chérie
en sot 
de passage
et sang sceau
pour l'ailleurs
PEUR




Où est...
Mais quoi
encor
à l'approche
tremblante
cette peur
qui fait
qu'empires
et villes
citées
des maux à mots
pour dire
en fin
l'effroi de Laborit
sur l'inclusion
du système
des faits
dans le cerveau
programmé 
avant que d'être
et quoi
qu'en dise
le principe
espérance
l'histoire
fini
la Nature
natures
répand
le tremblement
des feuilles
sans pommes



Amouir
entre nous
entrant
ensemble
amoureusement
d'éternité
tenant 
d'encres
et de matières
fragiles
présences
nouées
d'âmes
et d'os
frêles
amours
Incontestable
Amour




 

28 oct. 2021

Radeau


Main
d'ouvrage
 et désœuvrement
d'esprit
lapidaire
désamouraché
de Nature
natures
Alors...
Que peux le vent
qui défait
le silence
des bouches
étouffées 
par la mascarade
des jours...
Car il vantait
devant la porte
du poète
sur la pointe
du coeur
à la saignée
du retour
du même
Et des désirs
de chéries
poissons
bariolés
en jeu
de couleurs
tremblées
du délice
 Chasseur
ayant traqué
son traque
(pour l'Amour
infini
des âmes
mortes)
de ceci cela
qu'encor
à jenous
pour des misères
d'idées
précipitant 
l'ignorance
abasourdie
de la libre
croissance
des cerveaux
infestés
du désir
d'en finir
avec le radeau
de la mésuse
débordante
de bébelles
pestiférées 
de la rancune
du jour
Embrasse
embrase
le ciel
de l'infime
possibilité 
d'Amouir
tranquille
paisiblement
retrouvé



Pas là
tenant
croyant
l'échelle
sans fin
Mirage
d'os
et de poussières
TOUT
a passer
outre
au voyage
de vivance
retirée
d'attente
La nuit 
la
Mort
se rappelle
l'erreur
d'avoir
été
 le trait
tiré
de la belle
devenue
innommée
innommable
imbroglio 
de particules
et ses menteurs
Pas pour 
bien sûr
la
MORT
règne



Le désenchantement
de quelque chose
emportant
son enjeu
maomonétaire
à sa case
départ
A
Insidieusement
se renverse
l'Esprit
s'abreuvant
au fond
des morts
d'Oublis
aveuglés
du UN
des uns
vers
RIEN





 

Mort Elle


Enfin
lire écrire
dire
toujours
pareil
jamais 
toujours
En fin
enfin
enfreins
redite
Tout à été
sur le fleuve
des métamorphoses
darwiniennes
Dit étant
entendu
pour se faire
cuire un
9
De dessous
les feuilles
mortes
la répétition
subtile
par de plus grosses
têtes
étêtées
du devant
d'arriérés
prend des allures
d'intelligences
jouant  des résidus
mortuaires
chant de signes
des fins
dernières
cherchant
un génocide
en douce
la part maudite
(Je pense
 où je ne suis pas)
Bataille
fraye sa voie
vers où elle veux
la terre 
ayant besoin
de son sang
La traversée
du 
Monde
en x temps
prévu
et c'est
TOUT



'' L' art est éducatif
en tant qu'art
et non en tant qu'art
éducatif '' *

Et puits
des puis
anse
à boire
et à pleurer
des chimères
pragmatiques
douleurs
des bêtes
en sommes
pour 
des rumeurs
de progrès
quand la présence
de quelque chose
se dissipe
devant 
l'Oeil
en pleine
lumière
Encerclé
de ténèbres
voici
le désert
et les cigales
pour beaucoup



Terre terrible
effrayant le monde
dit l'aixois
tu tue
sans savoir
de partout
tu meurt
l'autre
mais toi
lui le même
la mort
aussitôt né
prêt à mourir
 la philosophie
apprend
enterre 
l'errance
gagnant sa vie
à la perdre
enfin attendu
payant d'en vivre
sachant
la MORT
et perdre
 l'Amour
c'est la fin
de
TOUT




Croce *