'' Au soir, marchant
sur de sombre
sentiers,
Nos formes
pâles paraissent
devant nous '' *
Enfin
comment dire
ce qui va s'écrire
LÀ
Garder
entre nous
( cache ton dieu)
Mais...quoi?
Quoi?
Sachant
la fable
et les éboueurs
à l'écoute
tu voie
tu passe
et sans entendre
les faires accroires
tu sais
les appelés
et en doutes
tu insiste
persiste
te désigne
et puis quoi?
Cette grimace
ces lapidations
des us et coutumes
d'ignorances
qui tuent
le Rêve Rêvé
des sois
en nous
sachant
SEUL
en peuple
qui manque
le coeur
torturé
de l'Amour
atteint au vrai
d'en mourir
Amouir
sans somme
et sans sommet
Sansonnet
pour Messiean
et quelques
savants
des nids
au-dessus
des villes
et des citations
en formes
non pas
d'envoûtement
mais de piège
Alors
bon sang
juste
et pour
si peu
de
RIEN
Ce qui se joue
tenant de patience
dans l'univers
carcéral
des paradoxes
darwiniens
UN
des uns
et virevoltes
dans l'instant
alloué
pour périr
dans un chant
de corps beaux
où vingt cents
milles
iris
casse l'émotion
complice
de nos âmes
qui vont
se transfigurées
pour qui sait...
marcher
LÀ
sans espoir
mais pareil
au seul'Oeil...
à se reconnaître
entre
TOUT
Et de la lumière
en la NUIT
profonde
elle reviendras
et en sa grandeur
infinie
vers...porté par les larmes
contre
et tout contre
TOUT
le
RIEN
innommable
bonheur
du jour
de la semaine
d'Amour
Si l'on veux
'' Nous sommes
les voyageurs
sans but,
les nuages que le vent
disperse,
les fleurs,
tremblant
dans le froid de la mort,
qui attendent
d'être fauchées '' *
Champ du saigne
en vin
des mises
en bières
et vient
aussi
Oui!
Trakl *