Mutatis Mutandis
...en dernier
pour le chat
les bêtes
de lumières
Miamioù
qui sait
justement
ce qu'il en est
du temps
posthume
des laissés
passés d'amour
et d'affections
entre tous
les pareils
LÀ l'Un
l'autre sang tous
doigts griffes
chairs chérissant
le coût de l'enjeu
en lieu des dieux
naissant devant
donnant à Être
cela qui Est
sans limite
malgré Tout
Ordre désordre
tout est dit
...Et le silence
des sphères
indiffèrent
les particules
élémentaires
où le becque
de gaz ouvert
du crématorium
asphyxie
le résiduel esprit
pour violoncelle seul
in amouraché
par faute commune
à recommencer
en claquant des dents
pour la fin des temps
de chaque Un mort
devenu UN ÉTERNEL
petit retour du même
'Je suis celui qui était
Je suis celui qui est
je suis qui je suis
Je suis l'être
Je suis qui je serai'
Insectes papillons
de Bonnard
Oiseaux Matisse
Brancusi
chien chat poisson
lion Delacroix
Douanier cheval de Degas
Music têtes ha!
Les têtes de Rembrandt
Géricault Bacon Giacometti
...à ptits bouts de contes
pareils aux poussières
de Rien du Tout
Îles d'étincelles
à Voir entre nous
les pas...LÀ
mais bien ICI
captant les peurs bleues
les rires jaunes
des yeux rougies...
de périr de rire
en enfance des vérités
premières sous
les généreuses créations
du vivant
sans titre pas en corps
en vents eaux brumes
ou orages...mieux
des pas nommés
vues dessinés
peints gravée sculptés
vues mais pas dites
du moins vers cette joie
illuminant le coeur
transitant d'élévation
après la disparition
de l'aura et des arts
du bonheur...
et bien le chat
c'est bien chat
pour chat...
Rien à dire
sur cela Est
redonder
ceci sur cela
et le reste à Voir
sans histoire
en fin TOUT
sans tant
cent en
s'en ans
en tête à mots
pour crucifier
du verbe
sur l'arche
en plein déluge
du temps
post-mortem
passant ICI
entre toutes choses
et pourquoi
des artistes en temps
limbique
'À la limite de la foi
nous discernons l'absurde
au bout de la raison
ce qu'on dénomme
le néant total' **
Après bien des mots
racontant des blablas
à faire du Nobel
pour oubliettes
finissant à l'ego
des toilettes
compostées par l'Un
le même LUI le LÀ
translucide alors
virtuellement nul
et non advenu
bricoleur d'univers
à ne pas suivre
au-delà du vertige
où attend celui
du des autrement dit
indivis dégommé
du oui de connivence
avec la Nature nature
mais 'Quelle joie
et quel pouvoir
que d'arrêter
la vie dans sa chute' ***
pour tout dire...
et guerroyant des tranchées
au Camp de main à mains
deux mains d'esprit
qui ne veulent pas crever
refaisant un visage
de matin bleu
complice des montées
de terres noires
éludant à la fin
sans mot dire
l'insistance fugace
d'un dieu sur le dernier
râlement de sa création
En fin c'est repartie
quoi? L'éternité!
LÀ où tu rêves
sans payer
Dieu *
Caraco **
Rilke ***