7 févr. 2016

Ligne


Et si c'était Vrai...




Mais quoi encore ?
Le chemin vers
d'autres visuels
voir la ligne
du dessin
si lentement
que seul
madame Deleurre
en éclaireuse
triait ce qui était
bien ou pas
pour monsieur
et détectait
avant la critique
les tableaux
qui pourraient
faire réfléchir
le philosophe
même si l'orange
est la couleur
du peintre
qui et quelle culture
prépare l'holocauste
suivant et pourquoi
cela plutôt que ceci ?
Chemin d'enfer
dans le gosier
d'une chose atroce
ou encor extase
après l'agonie
du corps de l'aile
des mouches arrachées
chats chiens viandes
plantes...
des assiettes
au beurre des morts
et les arènes
et les artistes
et la conscience
en l'ignorance
et le sang
sans pourquoi...
Quelques peux
comment dire
et là ce vide
néant de solitude
bon pour la culture
d'illusions jusqu'au
prochain épisode
de la tablée de la mode
terminant sa course
en coup d'édenté
dans l'air insignifiant
des prières
en forme de mots
au-delà du bien du mal
agrippé immonde
à de petits dessins
comme autant
d'inutilités
regardant la beauté
et la trouver amère
ou encore
le mot culture
et sortir le révolver
Héritier de comportement
acidifié à l'eau vinaigrée
des tortures
et puis sauver
les disparus
de la terre et du ciel
en profit des clubs bars
sous la coupole
des coiffés
d'entre eux
tyrans là
le diable par la queue
des chants
en mal d'aurore
Dans cette étable
voyez-vous
la ligne se retire
sous le vomi
de la peinture
et Ingres reprend
sa création
pour en sortir de
l'interminable instant
des lumières funestes
sur des songes
et mensonges
des bains turcs
bien qu'avalant
des couleuvres
et des poignées
dans le dos
d'à peu près tout
d'éternité
c'est l'ici là
exactement
celle de tous les instants
faits pour regarder
deux fois plutôt qu'une
la disparition
de l'artiste
en helicobacter

Subjectivité
sommation
de payer
tu voies
voir n'est pas
sans lieu prescrit
là en peinture
ou en Nature
vert les bons
tu sais...
ce qui revient
toujours en fait
à crever en mâchant
de la gomme
nucléaire ou d'acide
chlorhydrique
en levant les bras
tâche terrible quand
on te dévore
en grondant ta mère
de t'avoir donné la vie
en os m'ose
avec l'organe
du parti
pour la gloire
de l'exploitation
oecuménique
de la loi
des cent morceaux
terminant la Bataille
son enseignement
du dernier rire
au fond d'un puit
comme à Paris
la nuit envoûtée
par l'art
tôt à la nouvelle
aurore
Se détache alors
de la ruineuse
mise à prix
des têtes brûlant
des suiveux du poète
patentant brettant
tant bien que faire
si peu d'être étouffé
par la boucane
avant les cris
du dernier soupir
de madame père
obéissant à l'hospitalité
des tenus pour conte
Dit dire et redire
là où s'évacue
le trie du cri
des crickets
et sous les bottes
d'un en Un
disparu au fond
du ciel à la recherche
de myrtilles
à contrôler
pour le besoin
du désert du tyran
pour le génocide
technique
des tas de disparus
entre les rouages
du monde dentier
en tube médiatique
prit dans l'écran
de fumée cachant
le Dieu en dieux
fous toutous partout
absents du sens
et va nuit
dans les unes et
mille vies du Un
suicidaire en fin

Éternité
tu voies
d'abandon
c'est Seul
main crayon
une arène
des gens
...et la mise à mort
débute luxe calme
et volupté
vers le gâchis
sacrificiel du Rien
de cela qu'en avançant
le tableau étouffant
sous les décombres
des organisateurs
d'estrades croulent
s'écroulent
et le conte
du Spectraque
en un feu de pétarade
d'à je nous
fixés pétrifiés
en Un
disparu au-delà
du bien du mal
toujours au nom
d'un meneur
fou commandant
des armées
de moulins à vent
là pour raconter
sans savoir
dire et créer
histoire de se l'a raconter
en morte conscience
bris de confiance
se terminant
au bout évanouie
déporté de création
mais bien là
dans le Camp
sans enfants
où va apparaître
le roi d'extermination
'...soit un point,
soit une ligne
tout sera vivant...' *
dit le peintre
En ligne d'éternité
virtuellement
déjà...


Hokusai *