Tête de derrière devant Carré Blanc
Rectangle noir
Chant dernier
du mal en bien
hors les pogroms
l'abus des viandes
salariales
oui la peinture
sculpture
distrayant
de miel et d'or
les mouches noires
du boniment blanchi
là fermant les livres
Désert et attrape
mal en pis
Dante ayant passé
par ici en ces pages
jaunies rancies
résidus de damnés
en mal d'aurore
et de martyres
des enfants
aux biberons
de gestapo
de la république
et suicidaires
des couleurs
en rose à tous vents
Nature nature
races mortes
de dos à dos
aplats têtes
servies sans plat
à la bonne franquiste
tout simplement
ordinairement
au quotidien
le temps importe peu
passé futur présent
avenir ramassé là
en Un absent
au conte des livres
fermés
des guerres
des mots morts
résidus insensés
concepts tirelires
et percepts tremblés
délirants de fatigues
tenant d'obéir
en pure perte
...Histoire
morte à mourir
encore et encor
comme il ne se serait
rien passé ?
Des choses...
De là les disparus
d'un lieu qui n'a pas été
qui est là
en drôle de paradis
pas pour tous
à chacun son Un
pour en sortir
par d'autres multiples
de deux trois quatre
cinq...zéro joue
Qui va joue
son chemin faisant
Cézanne crée des pommes
mais bien autres choses
un monde là
mais ici justement
parlons en sans rire
Rire pas bouddhique
pas capitaliste
mais insaisissable
petit espace
de légèreté
en des temps
vertigineux
de grisailles
de neutres
de fixer
d'enfermement
d'avenir à prendre
par les dents
en poudre
d'escampettes
Cent chemins
les leurres
celui-ci
ou celui-là
sans chemin
mais en fin
le leurs ici
à eux les Uns
l'Autre en Uns
tous en cœur
vous...jes
des jeux
disparus aux enchères
des bourses
Et puis le puits
depuis l'écho
tenir retenir
tout du Tout partout
des mots...
toujours en Dieu
Pénard à perpette
là où mourir
n'est pas de mise
mais Jacques
y est lui
de cendres
en antidérapant
sur les glaces
fondantes du dernier
glacier du cœur
de la mer gelée de K
et il y en aura d'autres
banalisations
jusqu'à l'éteignoir
de toutes sottises
à commencer
par celle-ci
De fait incertitude
et...sans savoir
là où mène
la folie exorbitante
d'un réel échappant
l'être en son infini
néant...
Sans le sang pourquoi
...d'autres encor
et en âme
en bien mieux
que mal errant
là en un voyage
fait pour être en deçà
du concept de l'Un
pas lui ni l'autre
mais celui où
nous dormirons
ensemble
Dire de l'œuvre
ici 'Tête de derrière...'
dit mais moins
dilue dévie distrait
en dix versions
porte ailleurs
ferme les yeux
du dedans...
ou ouvre acceptant
le totalitarisme
de mourir à petit feu
pour la Nature
et voir que tout ça
n'à rien à voir
avec le libre arbitre
de l'image donnée
à Voir ici même
là en plein Réel
au survol du ciel
des idées
ce cri fou de joie
de la mise au monde
remettant
l'oreille et l'œil
où il se doit
Hors et contre
l'épuisement
(la lettre volée)
lorsqu'il me suce
toute l'énergie
pour ne pas
pour être
et être faible
tout seul
à consumer
le peu d'organes
restant
en un capitalisme
s'allongeant
jusqu'aux milliards
de pattes jaunes
subjectivant tout
de la disparition
du sujet...lui là
qui raconte
un compte de fin
d'Histoire
En vérité
c'est sans savoir
exactement
comme au début
qu'est-ce petit Rien
de derrière la tête
en vente de feu
pour faim d'imposition
de barbarie
sur les barbes
de Russie
les bonbons d'ici
en et autour
sur le fil du rasoir
là ou bien et mal
qu'emporte le vent
en grâce
Deux et deux
font bien cinq
et 'Le blanc sonne
comme un silence,
un rien avant tout
commencement' *
Kandinsky *