23 juin 2018

Y P'Être


Pareil 
Pas Par Oeil


Au chant
dernier
des maux dits
des ristournes
a bon dieu
des chamans
d'Innocent 10
x par autant
en emporte le vent
Faut bien rêver...
Et l'Art
qu'est-ce que c'est
agrippé de vertiges
au précipice
de la fin
Ils meurent et eurent
beaucoup d'enfants
Ce qui reste
quand l'auréole
époussetée
du socle rendu risible
au dernier mot
à la corne de brume
passé à l'écho débranché
d'internet
Alors oui
qu'est-ce que l'Art
après le chant des signes
qu'une redite clouant
et le bec les plumes
les eaux du tableau
infini d'infinitos
d'abandons
vers d'autres UN les uns
du Même à VOIR
debout pour RIEN
Nulle Part
Mort de l'Art
au noir
sous payé
des pâtés de sable
au désert croissant
des philosophes
bouclant la décréation
poétique du BEAU
terminant son bail
par un bâillement
bien mérité
où il faut sauter
de haut...

L'autre fois
outre les vibrations
de la chose
LÀ rendant
l'écoute
à l'oreille unique
nez de la tête
aux pieds nus
en soie
aux est-ce aile?
Cirée de peaux
mordues
du silence
sanguinaire
chassant manitou
l'esprit
dès le début
en petit dessin
restant dans sa fleur
sa bête son air eau feu
indemne de terre
en UN aussi éternel
RIRE OUI
face à face...
avec l'imaginaire
de ce que créer veut
Art d'auto-procréation
d'une tête de linotte
de génie de poète
voyant ce que doit
turluttant une gigue
sur la passerelle
d'Amour
arquant le ciel
pour le physicien
de la courbure
aillant un taxi
à la migration
des couleurs
Et ce n'est pas ça
non....
C'est la Chose
qui manque...
dans et hors
le contrat tombant
des mains peinant
quand la Peur
celle de ne jamais
savoir savoir
si le gris la ligne
de cendre
est bien le Lieu
le Chemin....

Paître métaphore
et puis le noir nu
LÀ contre blanc
du sacré profane
fil menu ligne
de vrai pas la Chose
mais le percept
d'un LÀ s'invisibilisant
sans fin concrétisant
l'élection
d'une joie pleurable
tenant fossilisé l'oeil
éclairant de lumière
la voie du dessin
à sa Présence
d'où va se nourrir
tout le reste
de l'existence





Triair


Epictor


Oui mais
mais oui
oui oui oui
quoi???
Oeil piqué
de miel
des ors
enluminant
le bruit
noir du monde
Idiolecte
De cela
les maîtres
mots
trafiqués
enchaînant
l'eau l'air
et le vent
des grappins
osant
terroriser
la vraie vie
profanant
la beauté
des filiations
sans organes
perceptifs
éternelles
du moins
en ce qui à trait
aux lignes
de rosées
sur la toile
par d'infimes
poussières
matrices
tranquilles
tenaces
sans forceps
amitiés
hors l'us tribal
De droites
par coups
échappant
aux géométries
bloquant
le germe
en sa cellule
germinale
de luttes
pour ciel
et enfer
Et cette chose
propulse
pulse la pulsion
de créer ART
à se décharger
en la Chose
cloaque monde
formant le TOUT
parfait de l'univers
L'éclatement
de la Lumière
des corps
en absorbant l'énergie
épousant l'ensemble
limite du vivant
Tableau

Vérité de penser LÀ
misère ou joie
encor tout ce qu'on veut
Cela...
Oeuf neuf en 9
ciel en corps mort
la peau d'Edgar
en croix vivante
criant Munch
joie joue iiiiiiiii
fait des sourires
aux souris
des madames pères
Et puis ce RIRE
de Bach en ribambelle
pour une économie
d'abandonnés
histoire de tire poignets
de paquets ficelés
soumis donnés
à ces arts modos
d'accrochés aux murs
tombant des nues
clé aux pâtres
dans la graisse de bines
dame aux chlamydia
une nuit d'été
sur le mont chauve
chantant pomme d'Adam
et cerise sur gâteau
Bref histoire
s'en tenir à dessin
aux sans oeuvres
de la colonie
punis sans faire
de bruit passant
le mur murmurant
des vers la terre
la vraie la rêvée
celle sous pieds
des tombés morts
de fatigue
Vents traînant
des airs de vivances
parfums reminiscent
les roses de Personne
prison des départs
pour Nulle Part
dans l'inachevé
de la peau aussi
bordée d'alluvions
résistant à l'attrait
des semaisons
en pages de grappins
végétalistes
à la clé des champs
contaminés
par la loi de ce que
croit l'être
Allons dessine-moi
un crayon comptant
des moutons colorés
de points rouges
au fond d'assiettes jaunes
aux corps roulés
dans la boue bleue
des étoiles noires
de Borduas
en vain le rythme
de la langue déroulée
des derniers râles
de l'utopie s'éteint
Et la Saint-Jean
le verbe...words
words words
et l'alchimie des larmes
de bruines en ruines
Voir l'exil sur le pan
de falaise
comme sur les murs
une Joconde
une moustache
déguisée en führer
et en clown
fait de main tenant
les maux a la source
de ce qui Est Vu LÀ
 ...





Ce Qui Meurt


Comme un tableau 


Qui meurt
là...
Des pétales
terminées
encor parfum
exaucé
diaphane
Si loin
si loin...
pas là
autrement
laissant
la pierre
tombée
Pourquoi
répéter
l'écho
d'illusion
de cela
qui tue
mangeant
mangé
histoire
de minets
minés
pétards
minables
Créer
contre mort
sans parole
sang RIEN
Ne pas dire
la sévérité
des dieux
plutôt étouffer
péter la couleur
laissant la tête
courir
comme elle veut
et puis la peinture
n'a pas besoin
de mythologie
Fiable toujours
à sa place
donne tout
Point d'appui
à la ligne
sans appât
éternel simple
Pas d'astuce
de dé  pipé
Que du vrai
pur cerveau
Vue revue
pour de l'autre
bord côté
pas là LÀ
et pas ailleurs
pas de cassé
de lignes
où elles se font rares
Ingres en mer rougie
se tordant
chauffé à vif
d'un brûlant désir
au fil d'évaporation
du peu à partir d'ici
L'ennui en lieu
et place d'où tombe
les choses violentes
destructives que ça
évanouies après tout
entre eux et UN
pour diptyque
en la nuit
de tous les temps
Se promener
pas trop suivie
de préférence
SEUL...
quelques larves
fossilisées
artefacts du Dieu
ayant un besoin
vital de croire
conscience lumière
dedans dehors
et de quoi???...
Où d'où vers où...
"Rose, ô pure contradiction,
joie de n'être le sommeil
de personne sous tant
de paupières"*
Tenant terrible
quand même
ou pas c'est pareil
c'est LÀ éternel
Des couleurs à ceci
formant le tout
de cette Chose...

Vagues rouges
mal aimées
fleurs culbutant
l'océan de moqueries
des derniers souffles
Abandon du filon
d'Amour
Sueurs suaires des sangs
noircies...
Naïves perceptions 
et ces larmes mains tenant
le fil gris d'anciennes
oasis paisibles aussi
au fond RIEN
ce meilleur ami
toujours en rappel
d'insaisissables sans dire
Forme de Secret
indéfinissable monologue
sans UN ni les uns
Cueillant l'accueillante
tombée de tous les murs
ayant caché le noyau
en passant où l'avait
fait comprendre
l'engourdi invisible
du passage...(oiseau)
Vagabonder par avec ce LÀ
signant la splendeur
toujours retrouvée
des outils maîtres mains
donnant la CHOSE




Rilke*


9 juin 2018

Jaune


Commune Venue


Ici qui sait
le fil
du jeu
du seul fait
qu'avant
l'autre
de même
voulant
l'oeil
dans l'au-delà
du soleil
abrégeant
le rire
des ruses
à survies
traits communs
des poussières
détachées
du fil de la vie
Enfin l'astre
se détournant
s'éteint blanchie
d'avoir été
l'espoir brûlant
d'énergies
fatales
en conte
à rebours
séjournant
en Asie
chez les peintres
pétant le feu
au prisme têtu
Se reconnecter
à ceci qui ruine
la beauté de naïveté
du passage
chez les grands
perruqués
des banques du savoir
remordre le sortilège
du UN des uns
épié gavé vendu
pour des peanuts
pour un bilan
à toute fin...
Jaune citron
des three thérapies
d'hélicobactères
dans le ciel
comme ce voeu
et c'est ça!

En maux à mots
des couleurs
et puis non...
Qu'importe
c'est sortie
des souffles
en tutelles
d'éboulis
à grappin
rouge jaune bleu
d'aquarelles lavis
des morts
du despotiche
de lui l'ICI
de pas là
doublant tout
Nature natures
d'obéir à crever
d'argent à droite
gauche à passer
la poussière
Vent spectral
d'arc bandé
de ciel désinfecté
pas d'ICI ni d'Ailleurs
LÀ le LIEU
du sang sans ou cent
s'en faire de vent
de bruit en douce
tranquille voir VOIR
ce qui hausse
le jaune de la fièvre
des chardonnerets
tournesols de Vincent
D'oeil à soloeil
en fin à soeil...et doeil

Maisons nids...
Courant l'air
où réalité se débat
à croire
des histoires
pour une couleur
dans ce cas Jaune
sur papier de riz
à la multiplication des pains
des poissons pour filets
mettant la table
sur nappe de ciel rouge
dans un bocal
Rebelle trapèze
et poisson volant
admirant au point de vu
dès le départ
le mur et ses griffures
d'un mauvais tour
d'un dieu
bénéficiant
d'un rabais de position
à chaque fin dernière
(...Que Dieu nous veille
absoute...) murmure
Villon...échec et mat
de vigne en vignes
même en colère
les raisins de John
aux cépages rabelaisiens
que du vent
entre les deux oreilles
Il faut croire Hollywood
et Mobby Dick
encor la commune venue
The Last...
Fermeture du cour des choses
fin d'utopie
Rossignol rossignol
de mes amours...