Comme un tableau
Qui meurt
là...
Des pétales
terminées
encor parfum
exaucé
diaphane
Si loin
si loin...
pas là
autrement
laissant
la pierre
tombée
Pourquoi
répéter
l'écho
d'illusion
de cela
qui tue
mangeant
mangé
histoire
de minets
minés
pétards
minables
Créer
contre mort
sans parole
sang RIEN
Ne pas dire
la sévérité
des dieux
plutôt étouffer
péter la couleur
laissant la tête
courir
comme elle veut
et puis la peinture
n'a pas besoin
de mythologie
Fiable toujours
à sa place
donne tout
Point d'appui
à la ligne
sans appât
éternel simple
Pas d'astuce
de dé pipé
Que du vrai
pur cerveau
Vue revue
pour de l'autre
bord côté
pas là LÀ
et pas ailleurs
pas de cassé
de lignes
où elles se font rares
Ingres en mer rougie
se tordant
chauffé à vif
d'un brûlant désir
au fil d'évaporation
du peu à partir d'ici
L'ennui en lieu
et place d'où tombe
les choses violentes
destructives que ça
évanouies après tout
entre eux et UN
pour diptyque
en la nuit
de tous les temps
Se promener
pas trop suivie
de préférence
SEUL...
quelques larves
fossilisées
artefacts du Dieu
ayant un besoin
vital de croire
conscience lumière
dedans dehors
et de quoi???...
Où d'où vers où...
"Rose, ô pure contradiction,
joie de n'être le sommeil
de personne sous tant
de paupières"*
Tenant terrible
quand même
ou pas c'est pareil
c'est LÀ éternel
Des couleurs à ceci
formant le tout
de cette Chose...
Vagues rouges
mal aimées
fleurs culbutant
l'océan de moqueries
des derniers souffles
Abandon du filon
d'Amour
Sueurs suaires des sangs
noircies...
Naïves perceptions
et ces larmes mains tenant
le fil gris d'anciennes
oasis paisibles aussi
au fond RIEN
ce meilleur ami
toujours en rappel
d'insaisissables sans dire
Forme de Secret
indéfinissable monologue
sans UN ni les uns
Cueillant l'accueillante
tombée de tous les murs
ayant caché le noyau
en passant où l'avait
fait comprendre
l'engourdi invisible
du passage...(oiseau)
Vagabonder par avec ce LÀ
signant la splendeur
toujours retrouvée
des outils maîtres mains
donnant la CHOSE
Rilke*