Pareil
Pas Par Oeil
Au chant
dernier
des maux dits
des ristournes
a bon dieu
des chamans
d'Innocent 10
x par autant
en emporte le vent
Faut bien rêver...
Et l'Art
qu'est-ce que c'est
agrippé de vertiges
au précipice
de la fin
Ils meurent et eurent
beaucoup d'enfants
Ce qui reste
quand l'auréole
époussetée
du socle rendu risible
au dernier mot
à la corne de brume
passé à l'écho débranché
d'internet
Alors oui
qu'est-ce que l'Art
après le chant des signes
qu'une redite clouant
et le bec les plumes
les eaux du tableau
infini d'infinitos
d'abandons
vers d'autres UN les uns
du Même à VOIR
debout pour RIEN
Nulle Part
Mort de l'Art
au noir
sous payé
des pâtés de sable
au désert croissant
des philosophes
bouclant la décréation
poétique du BEAU
terminant son bail
par un bâillement
bien mérité
où il faut sauter
de haut...
L'autre fois
outre les vibrations
de la chose
LÀ rendant
l'écoute
à l'oreille unique
nez de la tête
aux pieds nus
en soie
aux est-ce aile?
Cirée de peaux
mordues
du silence
sanguinaire
chassant manitou
l'esprit
dès le début
en petit dessin
restant dans sa fleur
sa bête son air eau feu
indemne de terre
en UN aussi éternel
RIRE OUI
face à face...
avec l'imaginaire
de ce que créer veut
Art d'auto-procréation
d'une tête de linotte
de génie de poète
voyant ce que doit
turluttant une gigue
sur la passerelle
d'Amour
arquant le ciel
pour le physicien
de la courbure
aillant un taxi
à la migration
des couleurs
Et ce n'est pas ça
non....
C'est la Chose
qui manque...
dans et hors
le contrat tombant
des mains peinant
quand la Peur
celle de ne jamais
savoir savoir
si le gris la ligne
de cendre
est bien le Lieu
le Chemin....
Paître métaphore
et puis le noir nu
LÀ contre blanc
du sacré profane
fil menu ligne
de vrai pas la Chose
mais le percept
d'un LÀ s'invisibilisant
sans fin concrétisant
l'élection
d'une joie pleurable
tenant fossilisé l'oeil
éclairant de lumière
la voie du dessin
à sa Présence
d'où va se nourrir
tout le reste
de l'existence