11 nov. 2016

L'Envoyé


Mutatis  Mutandis

...en dernier
pour le chat
les bêtes
de lumières
Miamioù
qui sait
justement
ce qu'il en est
du temps
posthume
des laissés
passés d'amour
et d'affections
entre tous
les pareils
LÀ l'Un
l'autre sang tous
doigts griffes
chairs chérissant
le coût de l'enjeu
en lieu des dieux
naissant devant
donnant à Être
cela qui Est
sans limite
malgré Tout
Ordre désordre
tout est dit
...Et le silence
des sphères
indiffèrent
les particules
élémentaires
où le becque
de gaz ouvert
du crématorium
asphyxie
le résiduel esprit
pour violoncelle seul
in amouraché
par faute commune
à recommencer
en claquant des dents
pour la fin des temps
de chaque Un mort
devenu UN ÉTERNEL
petit retour du même
'Je suis celui qui était
Je suis celui qui est
je suis qui je suis
Je suis l'être
Je suis qui je serai'
Insectes papillons
de Bonnard
Oiseaux Matisse
Brancusi
chien chat poisson
lion Delacroix
Douanier cheval de Degas
Music têtes ha!
Les têtes de Rembrandt
Géricault Bacon Giacometti
...à ptits bouts de contes
pareils aux poussières
de Rien du Tout
Îles d'étincelles
à Voir entre nous
les pas...LÀ
mais bien ICI
captant les peurs bleues
les rires jaunes
des yeux rougies...
de périr de rire
en enfance des vérités
premières sous
les généreuses créations
du vivant
sans titre pas en corps
en vents eaux brumes
ou orages...mieux
des pas nommés
vues dessinés
peints gravée sculptés
vues mais pas dites
du moins vers cette joie
illuminant le coeur
transitant d'élévation
après la disparition
de l'aura et des arts
du bonheur...
et bien le chat
c'est bien chat
pour chat...

Rien à dire
sur cela Est
redonder
ceci sur cela
et le reste à Voir
sans histoire
en fin TOUT
sans tant
cent en
s'en ans
en tête à mots
pour crucifier
du verbe
sur l'arche
en plein déluge
du temps
post-mortem
passant ICI
entre toutes choses
et pourquoi
des artistes en temps
limbique
'À la limite de la foi
nous discernons l'absurde
au bout de la raison
ce qu'on dénomme
le néant total' **
Après bien des mots
racontant des blablas
à faire du Nobel
pour oubliettes
finissant à l'ego
des toilettes
compostées par l'Un
le même LUI le LÀ
translucide alors
virtuellement nul
et non advenu
bricoleur d'univers
à ne pas suivre
au-delà du vertige
où attend celui
du des autrement dit
indivis dégommé
du oui de connivence
avec la Nature nature
mais 'Quelle joie
et quel pouvoir
que d'arrêter
la vie dans sa chute' ***
pour tout dire...
et guerroyant des tranchées
au Camp de main à mains
deux mains d'esprit
qui ne veulent pas crever
refaisant un visage
de matin bleu
complice des montées
de terres noires
éludant à la fin
sans mot dire
l'insistance fugace
d'un dieu sur le dernier
râlement de sa création
En fin c'est repartie
quoi? L'éternité!
LÀ où tu rêves
sans payer



Dieu *
Caraco **
Rilke ***

Autrement Dit



Impasse bien sûr
et plus encor
un manque
une mort éveillée
un éveil de mort
'Nous descendrons
dans le gouffre, muets' *
là en un Là LÀ!
Insensément
un étouffement
de fatigue
C'est rouge fluvial
parlant seul toujours
par trilliards de billiards
de 100000000000000
00000000000000000
000000000000.......
... .........00000 o o o o o
o o...  .  0
En tombant et après...
Tombe...os poussières
Petit dessin
sans dessein
têtu étêté
éponge s'imprégnant
...Tu vois c'est repartit
en mots de cela
qui meurt mourant
d'usure s'imbibant
là des conventions
points virgules trémas
trépas trécarré etc.
Tressaillir
sautant dans l'étincelle
d'un volcan
d'une gorge égorgeant
brûlant d'acides
de souffres
éternellement
de gorge en gorges
Rouges
...La tienne et gorge moi
d'amour...
Mais halte...
tu sers quoi là?
L'idée Marx Bakounine
Gramsci Mao...
et des fins qui pensent...
fermant le cercueil...
en puits d'avalement
de noyade
disparition des notes
en fait de perdition
Échec non mieux
tabula rasa...sans table
ciel ou enfer
ou d'une réconciliation
avec un quelconque
purgatoire
tout ça n'est pas gris
drabe ou rose ou noir
mais A-Blanc
voyelle en ab cd'air
de vent parlant rugissant
soufflant où il veut
entre deux verbes
la juste action
'Cache ton Dieu.
Et encore ce dernier mot
est une hérésie,
car il me vient d'autrui' **
Ici du rêve rêvé
sans ici mais LÀ
ICI tantôt au bon moment
par jamais la même eau
d'Héraclite à l'arrêt
d'un peuple momifié
tourbillonnant autour
de son sarcophage
ronronnant l'usure
de sa disparition
rendue visible
par tous ses cris écrits
en forme de langue noyée
d'esprits agités
des morts en vains
de glas à le signifier...
Porteurs d'eaux
en dos ronds
Sisyphe au fond
de l'absurde éternité
de ce RIEN du TOUT
rendu visible

Nulle-part
aux frais hypothéqués
de la procréation
jeu payé
mots à maux
brûler crever
buffet froid
en deux par deux
pliant pliés
en janvier
les bernaches
des lacs gelés
par des neiges
sahariennes
aux proues des vigies
congelées du ciel
bloqué ben dur
en la seule forme de cancer
écrire porter la lettre
à la souffrance
la destruction sans nom
du coeur agonisant
pour un dernier constat
(cette vie pleine
de merveilles)
dit Wittgenstein
au seul souffle
pulsant l'inutile joie
absout en fin...
tranquille d'avoir été
petits dessins
sans desseins...
à la fin
c'était le début...
des débuts...

Alors...

Pavese *
Valéry **

30 oct. 2016

Après La Poésie


'La civilisation
s'est peut-être
réfugiée chez quelque
petite tribu
non encore découverte' *


Efface le noir sur blanc
sur noir jaune bleu rouge
lignes traces éternuement
efface d'icit
va te calmer le pompon
relax on the track
crisse le camp
en camisole chimique
voyage célèbre l'abysse
le néant le trou noir
l'effroi du refroidissement
du ciel et de l'enfer
amasse gère guerroie
fait des affaires
sur le vertige
de l'évanouissement
de l'orgueil
de l'invention
t'inventant
des souffrances embaumées
des parfums
précambriens à odeurs
de chiffrés des souffres
à train train
booms booms
big bang à pitons
pitonnant seuls
sa bebelle
joue
Terminé
Fermé la roue arrête
ça tombe au dodo
espace-temps Albert
ou Marcel tu vois nono
le vous serez tous des dieux
terminant leurs courses par
Un posthume s'échappant
d'être quelque chose passe
Personne ou le plus Grand
captant les forces de merveilles
exauçant le partir
libérant la joie du voyage
en SEUL
hors l'emprise
de dévoration
du désastre de cela
qui ne pouvait être
que du corps ou des mots
en l'engouffre réel
de la souffrance sans fin
disparaissant
pour recommencer
au même point
de ponctuation
de la tête à boulet
d'obéissance
à l'Un ou l'autre
un multiple à papes
écomaomistes
magiciens
jongleurs
tartistes
disparaitistes
sous le couvert
d'un contrat social
du crime etc. etc.
Depuis...
tout tout Tout
flocons de neige
en pierres de granite
gadoue
sloche
gravois
poussière...
Mieux
que Poussin
Brueghel au terme
des fins débuts
où s'ouvre la sortie
de toutes les entrées
Ici en plein
dans le mille
pas moins
pas plus
c'EST TOUT!

Et voilà de trois
c'est reparti dehors
enfin seul...
Sans ismes iques
tiques mythes
et triches...
Mais quoi
l'éternité
l'attente est finie
c'est blanc blanchon
pas chaud l'hiver forcé
saison des glaces
quelque chose
mais quoi la mort
joie noire chine
Jaune vingt cents
réminiscences
alors et c'est sésame
mal et vice
mare tint à niaise
ou rit man...
Pas ridés sans plus
la folie pure
cloaques fer et titane
au froid qui brûle
éternelle retenir
tenir le mystère
oser faire VOIR
pas pour tous
par feu roulant
'N'être plus
ce que l'on a été
entre des mains
infiniment fragiles
et abandonner
jusqu'à son nom
comme un jouet cassé' **
après l'évanouissement
du bien du mal
la beauté sauvant le monde
...La grâce d'être en enfer
dont on doit sortir
Littératures mots
cochonneries ou magies
de pois chiches
incontestablement
futiles imbécilisant
'C'est le diable
qui tient les fils
qui nous remuent' *
Mêmememême
aimeême assassins
aux brumes
des vertigineux
sons mozartiens
rabattus par Vivier
en une vertigineuse
montée de feu
les âmes sans têtes
s'entêtent
cent têtes la tête
la tête d'Anne Sophie
en Mozart en fin la TÊTE
s'entête...100 mille
millions de têtes
que du Beau
UNIQUEMENT...
en temps d'ARRÊT

Baudelaire*
Rilke**

Cent Lieux


Port en Traits
De Crayons


Conte à sortir de boue
histoire en passe
d'en finir avec la tête
dominante des gains
en germes inféconds
Vieux (dés pipés)
où tout est meurtri
du meurtre de tout
en tout et partout
et sous les pierres
où brûlent les gerbes
des réalités de l'âme
dilapidées fondues
aux chiffres des jours
vaniteux...
Apaisements venues
puis sans duré
dans les bruissements
d'Henri bon pour lui
le là le même Un
vient égal malgré tout
laissant l'abandon
au lâcher prise
mais obéissant
vertigineusement
à ce qui Est

Ce qui Est
quoi là juste LÀ
le désoeuvrement
après le pillage
la prédation
Poussin en vestige
barricadé derrière la toile
tenant sous le ciel du Greco
des vérités toutes fraîches
venues des biologies
moléculaires du début
des émotions tremblantes
se mettant à raconter
des solos de
gargouillement
rots cris de brûlures
en forme d'entrailles
d'organes de chairs
et par d'autres encor
toutes de bonheur
et de bon calme
temporaire le LÀ
de la peinture
Mourir ou crier à créer
Trois ptits points
en forme de dentelles
c'est Line
dansant la maladie
du monde argotant
son écoeurement
en émotion de l'affraire
de gagner sa vie
pour périr ou sauter
hors du mur
du radotage du Un
multiple de trois quatre
cinq...et passer
par Meudon et Rose
Camille...et les portes
...l'enfer
Histoire
de mille et une illusions
rêves cauchemars
visions etc.
d'un brassage
du câlisse à donner
à l'insensé
un peu de respirable
au-dessus du fiel
d'entre toutes les fables
de la constitution
du milliard génotypé
par dieu sait qui
guidant guidounes
sans guidons vers...
la destruction
de tout ce qui bouge
depuis le début et
jusqu'à la fin des temps

L'arrêt par cadrage
hors cadre forcé
par la multiplication
des cellules ivres
obéissant à l'abandon
désespéré de la fuite
gelée zombiaque
de la balloune crevée
Pour terminer en la vie
qui n'aura pas lieu
disparition du conte
en compte-tours
de courant d'air... .
Histoire entre Lui et Lui
le dernier DIEU
éreinté
fatigué
exténué
déconcrissé
abandonné
par l'Un
le créateur




L'Oeil A La Bouche


Petite Tache 
De Tête Jaune
(pour mi-chaud mi-froid
et bien d'autres... .)

Qu'est-ce qu'il croit
le vent du doute
du lui le là supposé
a-t-il été étêté
et depuis le début
en compote
de tête de pommes
changé en pourvoyeur
de bébelles technos
à boom booms
de vent mauvais
au meilleur
de sa surpuissance
élu par le machin
micmac des pères
du regroupement
en peurs du jour
bunkerrisé
au miroir des coeurs
en gabardines
repus repos dormants
à l'ombre des actes
sur des faits de guerre
à tous les coins de rue
et pour des distances
galactiques et éternelles
Redite en mots
les mêmes
Poétiquement inutile
en jeu d'air...
de formes et de couleurs
dans la lumière
de l'impossible
pour les le lui en tous
les jes de l'Où
qu'ils viennent viendront
en Tris hors du cri
des crises
se crissant de Tout
Est-ce la fin du poaime...
la fin qui a déjà eu lieu
des milliards de fois
d'encor d'avenirs
qui ont déjà eu
leurs antérieurs
de postérieurs
bien célestes
et le prétendant encor...
Quel est ce lieu
à dire en moétique
pour RIEN qu'aussitôt dit
écrit s'envole virevolte
qu'un coeur s'entête
conjuguant air ère erre
semence en LÀ
demeure
autrement
tenant juste
à n'importe quoi
hors la cadence
à dix versions
du bon dieu
voyant bien
en si haut rang
le jenou flexion
faite en sourdine
à son Dieu absent
qu'en fin il n'y est
que lui tout Seul
en sa lumineuse
beauté de feu
quelque chose...
Pourrir un peu
rider le désert
avec un grain
par trilliards
d'oasis ....
en larmes données
(ne me touchez pas
je suis une outre)?
passé l'outrage
et plus encor
Infinito du Silence
à la lueur du cran de plus
que du côté de chez lui
Un un un ...est son nom
Bébert donnant
le chat de sa langue
crissant le camp de là
laissant chemise carottée
aux caméléons
dent-elle contre tout
et n'importe quoi
sortir prendre l'air
en mots vains
mieux que pot-de-vin
vingt mots de honte
fuck allons fanfants
de la menterie
il passe la grille
du même en faire
de la guéguerre
jouant trompe et rit
juste pour dire
le Verbe Céline
et le bon Dieu
le même créateur
du ciel et du laisse faire
Aujourd'hui lui le là
demain toujours
d'autres passent
la porte étroite
du verbiage
blablatage
déblatérage
délirage de la rage
ayant poli
si parfaitement bien
le tout que Narcisse
en un nom l'égal
devenu bon
pour amuser
les grammairiens
les l'in cuistres
et autres avocats
des langues pendues
éparpillant l'asphyxie
anglo saxonne
sur le taire
comme sur elle
enfantant des têtes
boulonnées d'usines
à anglicismes
tout semblable ICI
portant l'incompréhensible
foutoir des colonisés
jusqu'au coeur du volcan
d'où l'ange vint
fit son dernier refuge
et sortie par l'oeil
du Phénix
Bleu ton pays alors!

Des mafieux tirent
sur le sang fragile
des océans d'amour
par politiques
empoisonnées de
poudreries d'affraires
coupant court
aux nouveaux-nés
des embellies paniques
...Allons plus carré
au gel solitaire
d'un écrit tremblant
des beautés...Mieux
en 'l'instant où il n'y a
plus rien à dire' *
Redire renaître
répéter des choeurs
tenant haut lieu
d'assurance
se départir du trésor
allégé de douleurs
tenir tenant
que vent emporte
entre pavé et ciment
des bruits se taisent
à la fin des oiseaux
s'éveillent
au miel merveille
Marie t'a pas rêvée!

Uguay *