Aération De L'Air
Passant Sous Le Nez
Rire
qu'est-ce qu'ils croient?
Cela aurait pu être ceci
derrière LÀ où voyant
pas âme qui vive
ces mots pour ne RIEN
dire...
Ce qui tient
par quelques poudres
d'escampettes
devant ces prisonniers
de la forme
du style
du je celui
qui s'est trouvé coincé
par le moine en habit
de monsieur
vit d'édition
du temps mort
plate et ennuyant
par la société soupière
du UN de la création
filant le crime parfait
de l'élevage des têtes
à corps du je
tu il je tu vous
sur la grande table
à disséquer le steak
dans l'assiette
et épluché l'oignon
...C'est sans esprit
pour dire en vérité
inutilement
après la mort
de la MORT
post-mortem
qu'UN a eu lieu
atomes d'angoisses
tremblantes
Art de toutes les fins
miettes restes...
souvenances
échos vagues flous
souvent inaudible
mourant
distrait du mot
par les maux
L'effrayant surfant
sur l'instant de lumière
en vain
que du Silence
pas de doute
le bout de la création
est atteint
une faille
dans la pensée
rend ridicule
la prétention de dire
quoi que ce soit
faisant tenir encor
l'Amour de Voir
dans les tortures
d'entre eux lui l'UN
TOUS hécatombes
d'anthropophages
le mystère du Saint-esprit
du sain d'esprit
de Vincent
pas utile pour cinq cents
Voici venue
le Tyran des morts
bon pour la peinture
pas LÀ sortie
hors l'emprise
des bibittes
Extase lévitation
d'élite du jeu
au jeûne quotidien
tenant LÀ en plein
LUI le UN TOUS
à la grande table
des sacrifices monde
pour insensément
repeindre le ciel
en sa nuit de lumière
joyeuse aux extrêmes
du RIEN
À l'air
asphyxier
en petits dessins
sans dessein
de pastiches
en babioles
grumeaux
de chefs-d'oeuvre
amulettes
de pacotilles
de parfaites inutilités
bon qu'à la perte
sachant ayant VU
le ressuscité
d'aurore verticale
cette fois sans fin
outrage sans vouloir
le vide éteint
des consumassions
obscurcies par
LUI le UN des UNS
mort tétanisé
atomiquement
suicidaire
Enfin à la tour abolie
de l'étoile morte
poète et mots
sous la dalle de la vie
gisant venus de l'horrible
y étant davantage lourds
criant du feu
fugace éphémère
ni passé sans futur...
poésie de damnés
savants de la fin
en miettes
que le vent emporte
que l'eau noie
que le soleil achève
d'assécher
molécules comptées
gérées administrées
joués par LUI
le même EUX
le UN
du sperme à l'énergie
à l'élevage
à la mort et
à la poussière
Qu'est-ce que l'Art
pour ce peuple
qui manque?
Et qui écrit LÀ?
D'où ça parle?
Du OUI
A contre tous...
par des mots
résidus
de jugement dernier
d'art inutilement social
rendant visible le visible
par embellie du VOIR
de la lumière
où il n'y en a pas
entre les lèvres
à la noirceur
de la grotte sans fond
du monde à questions
de mains à dessins
plantés LÀ en chaman
Serré de courage
osant porter loin
de la dévoreuse
le temps
d'un rendez-vous
d'extase magique
au-delà de l'horreur
la transcendance
affective et amoureuse
ronronnements
pour homme seul
avec l'UNivers