16 avr. 2017

Dialogue Avec LUI


Aération De L'Air
Passant Sous Le Nez


Rire
qu'est-ce qu'ils croient?
Cela aurait pu être ceci
derrière LÀ où voyant
pas âme qui vive
ces mots pour ne RIEN
dire...
Ce qui tient
par quelques poudres
d'escampettes
devant ces prisonniers
de la forme
du style
du je celui
qui s'est trouvé coincé
par le moine en habit
de monsieur
vit d'édition
du temps mort
plate et ennuyant
par la société soupière
du UN de la création
filant le crime parfait
de l'élevage des têtes
à corps du je
tu il je tu vous
sur la grande table
à disséquer le steak
dans l'assiette
et épluché l'oignon
...C'est sans esprit
pour dire en vérité
inutilement
après la mort
de la MORT
post-mortem
qu'UN a eu lieu
atomes d'angoisses
tremblantes
Art de toutes les fins
miettes restes...
souvenances
échos vagues flous
souvent inaudible
mourant
distrait du mot
par les maux
L'effrayant surfant
sur l'instant de lumière
en vain
que du Silence
pas de doute
le bout de la création
est atteint
une faille
dans la pensée
rend ridicule
la prétention de dire
quoi que ce soit
faisant tenir encor
l'Amour de Voir
dans les tortures
d'entre eux lui l'UN
TOUS hécatombes
d'anthropophages
le mystère du Saint-esprit
du sain d'esprit
de Vincent
pas utile pour cinq cents
Voici venue
le Tyran des morts
bon pour la peinture
pas LÀ sortie
hors l'emprise
des bibittes
Extase lévitation
d'élite du jeu
au jeûne quotidien
tenant LÀ en plein
LUI le UN TOUS
à la grande table
des sacrifices monde
pour insensément
repeindre le ciel
en sa nuit de lumière
joyeuse aux extrêmes
du RIEN
À l'air
asphyxier
en petits dessins
sans dessein
de pastiches
en babioles
grumeaux
de chefs-d'oeuvre
amulettes
de pacotilles
de parfaites inutilités
bon qu'à la perte
sachant ayant VU
le ressuscité
d'aurore verticale
cette fois sans fin
outrage sans vouloir
le vide éteint
des consumassions
obscurcies par
LUI le UN des UNS
mort tétanisé
atomiquement
suicidaire
Enfin à la tour abolie
de l'étoile morte
poète et mots
sous la dalle de la vie
gisant venus de l'horrible
y étant davantage lourds
criant du feu
fugace éphémère
ni passé sans futur...
poésie de damnés
savants de la fin
en miettes
que le vent emporte
que l'eau noie
que le soleil achève
d'assécher
molécules comptées
gérées administrées
joués par LUI
le même EUX
le UN
du sperme à l'énergie
à l'élevage
à la mort et
à la poussière
Qu'est-ce que l'Art
pour ce peuple
qui manque?
Et qui écrit LÀ?
D'où ça parle?
Du OUI
A contre tous...
par des mots
résidus
de jugement dernier
d'art inutilement social
rendant visible le visible
par embellie du VOIR
de la lumière
où il n'y en a pas
entre les lèvres
à la noirceur
de la grotte sans fond
du monde à questions
de mains à dessins
plantés LÀ en chaman
Serré de courage
osant porter loin
de la dévoreuse
le temps
d'un rendez-vous
d'extase magique
au-delà de l'horreur
la transcendance
affective et amoureuse
ronronnements
pour homme seul
avec l'UNivers


Après La Poésie


Pastiche no-8-0
du UN
sans histoire
Niet et yes
en OUI
juste avenant
qu'on comprenne
bien les grands vents
qui tourbillonnent
portant les feuilles
aux hauteurs
d'où tout était
à partir du voyage
osant croire
quelque chose
restant ami
dansant aux pointes
d'amours
en savoir sans dire
soudé de fatigue
accrochée aux signes
d'élections
infimes advenir
sur les parois
du cœur errant
des pairs faisant
mains et pieds
corps liés
ces restes de toujours
tenant lieu
pour voyant
au souffle initié
des morts
ressuscités
Affiliations
d'admirer
d'affolants paradoxes
Nomenclature
du visible
des restes
poussiéreux
de macabres
tombes haut LÀ
par désertification
de l'esprit
en grains de sablier
pour papiers d'émeris
à poncer le quotidien
totalitaire éternel
par petits tableaux
de futur antérieur
Du souffle expirant
l'air de RIEN
hors l'enfer
fossilisé du temps
feu les chairs encrés
des viandes bleuies
à rabais juste pour UN
Qui tenant entêté
les yeux carbonisés
des pairs au voire
et à jamais
Dehors bien d'ici
quelque part
après la retombée
des atomes
et la liquéfaction
des marbres
la disparition en masse
des formes poétiques
de la vivance
La beauté effrayante
et des têtes étêtées
opinent du chaudron
à l'explosion du presto
oubliant la tendre
Miamiou égarée
sans griffes
ni âme qui veille...
Et alors les fraises
des framboises
le bon vin?
Métisse pas métisse
qui LÀ...
Ou qu'est-ce qui va là?
Fouillis scories
débris résidus
...Agencement d'Amour
vers les îles
reconnaissantes
en somme...

De combat
tenant tenir
oiseaux air
de vive mémoire
un mot le même
sans noms
innombrables
ce que t'es belle
Miamiou...
sonne la ronronne
cure rieuse
aérant l'errance
déprise du je du nous
assassin du UN
lui le même
À du signe
au départ
où tout se termine
en recommençant
interminablement
jusqu'à comprendre
que c'est la Sortie
LÀ pas ailleurs
En fait au fond
de profundis
et crier mais qui quoi
qui crie de Voir
l'impossible
des perditions
d'aboutir nulle-part
en toutes directions
pour s'éteindre
dans la Grande Nuit
des Ténèbres
Ceci hors et dedans
sans justification
LÀ donnant à Voir
le LUI LÀ en UN
PLUS et sans auréole
en des façons
innombrables
de se taire...
dans la guerre
comme au ciel
parmi le bruit
des mots à maux
de la courte paille
de l'épingle
de cette histoire
plutôt que l'autre
en mal de vivance
tourbillons
de bouffonneries
lieu DISPARUS
depuis le début
du monde
Jeu seul
des rupestres
à Delacroix
(Turner Constable)
aux RIEN dit
des nébuleuses
impressionnantes
flous vagues
disparaissant
en tableaux muets
pour maîtres
à petites oreilles
...Pur VOIR
en LÀ...
Main tenant
à distance
les formes multiples
de la Mort
Tenir encor
à corps Seul

Parois de vertige
des images à couper
l'air du temps
envahit des eaux
des ancêtres
aux signes
de cœurs immenses
qu'éros voie le jour
fécondant l'uni-vers
immense anonyme
et bien LÀ
passé présent futur
avec le membre
au-dessus du groupe
au cas où la Nature
nature par besoin
de contrôle
et par les liens
du contrat de
de la répétition
conservant
le UN parfait de la fin
de l'Histoire
passant à l'échelle
à la verticale
ailleurs et autrement
au-delà des lois
de servitudes
et sévices vices
et vers ça
des so what?
Un petit dessin
à l'os sang séché
suif du donner suite
contre LUI le UN
du même TOUS
de la mort à MORT


8 mars 2017

D'Oeil


C'est voulu
c'est pareil
pas pour deux 


Sans l'être
autrement
songe
s'ennuis
d'été
Le vent des images
au-devant
dure le temps
de sa mort
cent personnes
sans sang
déveinent
art rive
par tant
perd du
il dc da
d'f froid
et sans savoir
ayant eu LIEU
tenant en aveugle
le non né
du trou noir
Parlure
des tombes
hautes
en tonnes
de maux
en bout de cul
de Lascaux
parois
de lumière liée
invisiblement
visible par le peuple
hors le chiasme
fétide
de la bouge
à prédations
du don de penser
qui brûlent
dans sa cage
à soleil
captant à l'éponge
les signes au vol
de ce qui EST
et pas d'eux
ni trois ni quatre
cinq qui mieux
baroque en temps
de folles abîmes
Que dire face
(en fin qu'est-ce qu'ils
disent qui que quoi?)
et SEUL là
ICI tu voies
comme si et encor
jusqu'à l'éteignoir
où tout est égal
en TOUT est LÀ
parfaitement
à sa place sur la mer
en furie attendant
d'autres maux
à dire à mettre
à leur place
Après Auschwitz
attendre apophasique
qu'en fin Nature nature
informe ignorant
la composition Réelle
de la Mort parmi JE
sans résurrection
et que de l'œil
pour la mer des larmes
des disparus
comptant globules
autrement
de LÀ
où le monde
interdit la seule
vérité qui Voie
la lumière
au coeur de la Créature
qui a tout dévoré
et de confusions
en adaptations
immondes
vers les sorties
de secours
vertigineuses
les enfances
retrouvés
en n'importe quoi
ICI et pas
pour demain
mais d'hier
véritablement LÀ
tombant de vertige
et de MORT
en éternité
de toujours
et autrement
entre nous tous
éternellement
sans fin
pour finir

Pendus d'usures
d'us et de coutumes
perdus de contre
et de pour
en contradictions
encor que des mots
et du Silence
qui lui aussi en est sûr
dans devant
la MORT
sortir du sort
des enrôlés
du voyage
tricotés serrés
en échos momies
trous noirs
d'endeuillés
de la Vivance
du contrat d'oasis
et de passage
Et puis de mains
seront-elles
plaquées sur la tôle
plâtre bronze
bois...
de toiles papiers
agglomérés
de pépier
dits redits
hors-jeu dedans
dehors et mise
en attente
de faire quelque chose
qui déconcrisse
le dieu sait quoi
nommant dénommant
le monde fragile
des cadavres incessants
sous le RIEN
jugé nul et non advenu
cela a été cerné
comptabilisé chiffré
UN en milliards
d'émiettés
biochomicotechniques
totalitaires
pour Tyran le diable
par la queue
Écrire des mots
qu'un casse cette tête
mais de brisée
vidée de sa folle
mention bien cuite
qui crût cela
en la vitrine
ventriloquente
Voilà qu'apparaît
rebelle en son temple
sans point d'appui
que repos
LÀ pardi part dite
par a dit ticket
pour l'infini
dans le corps cosmique
de la création ultime
à Voir dans l'Œil
du Deuil de la mort
de la MORT



P'Art Où


Pour un Tableau
 de bas-fond


Disparus
les autres entre eux
un par un
les UNS
LUI le parfait
des holocaustes
et du GRAND CAMP
emballage à crever
des os minés
avec l'organe
de destructions massives
pour l'art du cadeau
aux éternités
d'eau bénite
par le corps
de tous les signes
LÀ tranquille
dans les bruissements
mi-chaux mi-froids
juste l'instant
sismographique du geste
d'un battement d'œil
d'un quart de souffle
enfin et à jamais
partir d'une histoire
balbutiant de redondances
tranchées maquis
Guerre moléculaire
et la part maodite
jaune
biotechnique
en tout se justifient
par darwiniens festifs
du cul de la folie
et de la mort
en pure perte
pour le RIEN
du fou rire du Dieu
en de chant du signe
mort de la mort
Grande Disparition
posthume
vers l'effroi des effrois
le sans amour
du sauve-qui-peut
des mots de diversions
au Camp du Présent
coffré pétrifié
ennuyeux!
BOOM.
Qui a bien pu
raconter un conte pareil?
LUI le UN MORT
pour l'autre FAIT
tyran ou poète
des tous croches
soldats de plomb
passes croûtes
que la mort endort
pas fort...le sort
des morts ayant mordu
encor des morts
sans fin des morts
en faim...
Des miettes sur la folie
de la Nature natures
bien sûr la Beauté
est à refaire...
Pas pour les UNS
du couteau et du fruit
ni du pain
mais bénit du tri
en cette sale affraire
de joie journalière
d'ensorcellements
de la mante action
pour un dernier soupir
dès le début
qui n'était qu'une fin
pour UN conte Seul
perdus d'avance
contrat LÀ avalé
mais pas domptable
ruade p'Art indocile
des couleurs formes
rythmes par un tour
à la géométrie
l'organique au fixé
d'envoûtements
des blocs opératoires
à cerveaux d'argent
pour dire
LUI le UN des UNS
le dieu le maître
à viande à cœur de glace
signant TOUT des signes
pour l'UN dévorant
hosties de câlisse
des pas utiles sans partis
de chair à viande à merde
sans l'éclair d'un doute frottant
les collections religieuses
éteintes d'attrouper
du temps MORT
Art de ne pas sachant
ce qu'est la mangeuse
de corps
des mises à table
trou noir du créer
des mises en jeu
de la maladie de la vie
de l'ICI AILLEURS
toujours et des mains
tenant le lire LÀ
en toute amitié
chemin faisant
art des miettes
des résidus
des morts
pas enterrés
laissés aux vents
mauvais
histoire de dire
hors du bruit
qui a l'apparence
de musique
de deux temps
gauche droite méli-taire
épinglé aux murs
des murmures
en la couleur jaune
et lignes formant image
tenant lieu de départ
vers l'unique protection
contre la mort
donner donnant
amour pour dire
l'urgence des rouges
en corps monnayés
par les sciences
consummatrices
de bébelles poubelles
scellant le souffle
unis-vers
dans une bouteille
à la mère perdue
des Gentils
Table des matières
pour ne pas mourir
de rire de vouloir
savoir comment quoi?
Quoi? QUOI!
Pas oriental pas à pas
Chinois de rubber
ICI bleu du ciel
et les dessous
d'une bataille
passant outre
en fermant les écoutilles
de la terre atomique
et passer au vertige
d'angoisse du LÀ
VISIBLE et mourant
par chant de Guerre
Mais qu'est-ce que
peindre sculpter...créer
en temps des camps
du CAMP...
Après Dieu ..
Quoi encor le bunker
en sa chape de plomb
passer de l'autre bord
LÀ voyant VOIR
la petite fleur
des larmes tenant
ronronnant aux parois
du tombeau
sang mots des morts
...

Oui Art de quoi?
Justement de cela
qui EST
hors prix
hors la horde
hors de TOUT
pas pour tous
ni pour UN
c'est sans chemin
noyau de communauté
à naître hors la loi
de la mort
hors la violence
Nature natures
par chaos bien aimé
en mots des maux
triés d'amour aimé
d'avance...
Donner cela
et par suite
en fin c'est à Voir
qu'il nous faut
L'Art ne change pas
le monde
c'Est le monde!
Et de silence
en bruits
par la naïveté
de la terrible joie
déblayé la part
de vivance
LÀ jeter pour RIEN
indicible... 



Embarquement Pour Se Taire

Tenant L'Équilibre
Dans l'Air
Raréfié
Du Souffle Coupé


Vent de vendanges
même ivre et hors
repos tout bouge
se déploie va là
aimablement
à l'éternel esprit
des ouï-dire
paisiblement
vers la mort
se donnant vague
et puits de terreur
tombant de tortures
en d'horribles miroirs
de tant de crimes
en mange marde
corruptions
de cadavres
d'enlèvement des dieux
trahisons
pour finir éteint
de choses et d'autres
en vain mots
Une sale histoire
à voir à raconter
d'armes en place
du cœur de feu
en mains brûlées
En vain SEUL
une pierre LÀ
s'effritant de pourriture
villes pays monde
fleuves de sangs
souvenir inconsistant
de songes résidus
d'ensorcellement
à cracher
Rêve de fou
du feu Dieu
du UN par univers
déchirant de rage
les cœurs endormis
anesthésiés oubliés
de l'infini éternellement
bon pour Rire a la FIN

Art cadré
par le chaos
en sa fine fin des fins
à laisser
ne pas prendre
trop tard toujours
fait vivance de jeu
fait dès le début
à défaire pour déferler
sur le défilé
autrement cela donne
ici à voir
Tenir compte
ajoute toujours
à la décrépitude
du Beau infini
sortant de l'horreur
de la quotidiennerie
atomique
Nature nature
politiquement drabe
policièrement
corrompus infantile
réunion de corps
futiles dévorés
par les faux habits
décrétés par les rois
barbares du rouage
machiné du sens
au rendement
évidant la tête
et sans esprit
disparut
en sa réalisation
de viande séchée
au désert céleste
de la fin des temps
Celui de la mort
éternelle
de toutes pensées
en l'infini de quoi
que ce soit
à créer
jusqu'au moment
du bonheur
à reprendre
depuis la Liberté
possible et folle
du RIEN
en reste
devant l'évidence
la dernière...
Enfin Seul...
après la communion

C'est sans suite
et perdu d'avance
encor que LÀ
bien en entier
sans jamais être
de l'arrivée
que près
pour le départ
ou bien
(n'est rien fait d'autre
qu'arriver)
dit Jaaaques
qu'importe exporte
de l'autre versant
du nombre exact
là où il y a des rôles
à mots d'argent
sonnant décapités
de naissances
mieux du côté
du crachat
en contrat social
pour une outre
conscience
forte d'Amour
contre le crime
qui disparaît LÀ
par le peuple
qui vient...
en chant de signes