Pastiche no-8-0
du UN
sans histoire
Niet et yesdu UN
sans histoire
en OUI
juste avenant
qu'on comprenne
bien les grands vents
qui tourbillonnent
portant les feuilles
aux hauteurs
d'où tout était
à partir du voyage
osant croire
quelque chose
restant ami
dansant aux pointes
d'amours
en savoir sans dire
soudé de fatigue
accrochée aux signes
d'élections
infimes advenir
sur les parois
du cœur errant
des pairs faisant
mains et pieds
corps liés
ces restes de toujours
tenant lieu
pour voyant
au souffle initié
des morts
ressuscités
Affiliations
d'admirer
d'affolants paradoxes
Nomenclature
du visible
des restes
poussiéreux
de macabres
tombes haut LÀ
par désertification
de l'esprit
en grains de sablier
pour papiers d'émeris
à poncer le quotidien
totalitaire éternel
par petits tableaux
de futur antérieur
Du souffle expirant
l'air de RIEN
hors l'enfer
fossilisé du temps
feu les chairs encrés
des viandes bleuies
à rabais juste pour UN
Qui tenant entêté
les yeux carbonisés
des pairs au voire
et à jamais
Dehors bien d'ici
quelque part
après la retombée
des atomes
et la liquéfaction
des marbres
la disparition en masse
des formes poétiques
de la vivance
La beauté effrayante
et des têtes étêtées
opinent du chaudron
à l'explosion du presto
oubliant la tendre
Miamiou égarée
sans griffes
ni âme qui veille...
Et alors les fraises
des framboises
le bon vin?
Métisse pas métisse
qui LÀ...
Ou qu'est-ce qui va là?
Fouillis scories
débris résidus
...Agencement d'Amour
vers les îles
reconnaissantes
en somme...
De combat
tenant tenir
oiseaux air
de vive mémoire
un mot le même
sans noms
innombrables
ce que t'es belle
Miamiou...
sonne la ronronne
cure rieuse
aérant l'errance
déprise du je du nous
assassin du UN
lui le même
À du signe
au départ
où tout se termine
en recommençant
interminablement
jusqu'à comprendre
que c'est la Sortie
LÀ pas ailleurs
En fait au fond
de profundis
et crier mais qui quoi
qui crie de Voir
l'impossible
des perditions
d'aboutir nulle-part
en toutes directions
pour s'éteindre
dans la Grande Nuit
des Ténèbres
Ceci hors et dedans
sans justification
LÀ donnant à Voir
le LUI LÀ en UN
PLUS et sans auréole
en des façons
innombrables
de se taire...
dans la guerre
comme au ciel
parmi le bruit
des mots à maux
de la courte paille
de l'épingle
de cette histoire
plutôt que l'autre
en mal de vivance
tourbillons
de bouffonneries
lieu DISPARUS
depuis le début
du monde
Jeu seul
des rupestres
à Delacroix
(Turner Constable)
aux RIEN dit
des nébuleuses
impressionnantes
flous vagues
disparaissant
en tableaux muets
pour maîtres
à petites oreilles
...Pur VOIR
en LÀ...
Main tenant
à distance
les formes multiples
de la Mort
Tenir encor
à corps Seul
Parois de vertige
des images à couper
l'air du temps
envahit des eaux
des ancêtres
aux signes
de cœurs immenses
qu'éros voie le jour
fécondant l'uni-vers
immense anonyme
et bien LÀ
passé présent futur
avec le membre
au-dessus du groupe
au cas où la Nature
nature par besoin
de contrôle
et par les liens
du contrat de
de la répétition
conservant
le UN parfait de la fin
de l'Histoire
passant à l'échelle
à la verticale
ailleurs et autrement
au-delà des lois
de servitudes
et sévices vices
et vers ça
des so what?
Un petit dessin
à l'os sang séché
suif du donner suite
contre LUI le UN
du même TOUS
de la mort à MORT