Tenant L'Équilibre
Dans l'Air
Raréfié
Du Souffle Coupé
Vent de vendanges
même ivre et hors
repos tout bouge
se déploie va là
aimablement
à l'éternel esprit
des ouï-dire
paisiblement
vers la mort
se donnant vague
et puits de terreur
tombant de tortures
en d'horribles miroirs
de tant de crimes
en mange marde
corruptions
de cadavres
d'enlèvement des dieux
trahisons
pour finir éteint
de choses et d'autres
en vain mots
Une sale histoire
à voir à raconter
d'armes en place
du cœur de feu
en mains brûlées
En vain SEUL
une pierre LÀ
s'effritant de pourriture
villes pays monde
fleuves de sangs
souvenir inconsistant
de songes résidus
d'ensorcellement
à cracher
Rêve de fou
du feu Dieu
du UN par univers
déchirant de rage
les cœurs endormis
anesthésiés oubliés
de l'infini éternellement
bon pour Rire a la FIN
Art cadré
par le chaos
en sa fine fin des fins
à laisser
ne pas prendre
trop tard toujours
fait vivance de jeu
fait dès le début
à défaire pour déferler
sur le défilé
autrement cela donne
ici à voir
Tenir compte
ajoute toujours
à la décrépitude
du Beau infini
sortant de l'horreur
de la quotidiennerie
atomique
Nature nature
politiquement drabe
policièrement
corrompus infantile
réunion de corps
futiles dévorés
par les faux habits
décrétés par les rois
barbares du rouage
machiné du sens
au rendement
évidant la tête
et sans esprit
disparut
en sa réalisation
de viande séchée
au désert céleste
de la fin des temps
Celui de la mort
éternelle
de toutes pensées
en l'infini de quoi
que ce soit
à créer
jusqu'au moment
du bonheur
à reprendre
depuis la Liberté
possible et folle
du RIEN
en reste
devant l'évidence
la dernière...
Enfin Seul...
après la communion
C'est sans suite
et perdu d'avance
encor que LÀ
bien en entier
sans jamais être
de l'arrivée
que près
pour le départ
ou bien
(n'est rien fait d'autre
qu'arriver)
dit Jaaaques
qu'importe exporte
de l'autre versant
du nombre exact
là où il y a des rôles
à mots d'argent
sonnant décapités
de naissances
mieux du côté
du crachat
en contrat social
pour une outre
conscience
forte d'Amour
contre le crime
qui disparaît LÀ
par le peuple
qui vient...
en chant de signes