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8 mai 2024

Béance



Ô
noir de tous les noirs
et seul
À
SEUL
en l'Oeil
infini
des morts
tombant
de haut 
en d'en bas
d'autres aussi
et puis
plus
de mot
inaudible
Y A PAS
seulement
l'attente infini
en milliards 
d'éléments
souffrants
Car 
L'ART
c'est tenir
à quoi
qu'est-ce que cela
représente
et ne peut dire
et bien
À 
cet endroit
où 
la poésie
des animaux
après
TOUT
donnant
et ne recevant point
ART
là où des choses
harmoniques
encor
sur la portée
du vent
le notre
Ces mots
en réalité
proématique
mélange d'à peu près
les dichotomies
les redites
et faits divers
 poétiques
et du réel
en ses faits divers
 intuitionnant
l'ensemble
du champ visuel
qui main tient 
encor
tentant la création
hors les balounnes
de
Koons
ou des passés dates
de la réalisation
esthétique
réalisée
et du blanc sur blanc
au noir sur noir
du
Russe
alors
que le filet du
 génie
semble se racrapoter
sur les objets acquis
de la banque 
fermée repliée
sur l'histoire
d'IL Y AVAIT
Ici il n'est pas lieu
de cette fin
de
 l'ART
celle qui traine à la botte
du politique
en sa déflagration
dedans dehors
C'est à dire
la fin des idéologies
Après 
TOUT
Créer
au 
Camp
entre deux matelas
presser le pantalon
cirer la chaussure
avec le noir au doigt
jusqu'au
polis de
Constantin
et ouvrir
la porte
des larmes 
du coeur 
des horribles travailleurs
par les moyens du bord
qui par l'entêtement
tempérament
disait Cézanne
alors
Proématique
groupée
des 100 sans s'en 
tenir
à 
L'ART
d'aimer
ce qui donne la pleine
naïveté
que
d'ÊTRE
devant l'infini
d'un petit dessin
Et 
du proématique
en temps
de poésie
sans poète
alors
Une gamme 
ne fait pas une symphonie
des mots de poèmes
une proématique
tient encor
mais le but
de l'exercice
l'IMAGE
et bien
soit
Ô
raison funèbre
du futur antérieur
ou encor
laisser venir les petits
enfants
et sur la rive
dérivant
sur les dérives
d'AMOUIR
 les chéri(es)
de la misères
et des abysses
là où
se main tient
in memoriam
éternel
la vrai vie
ICI
MÊME
D'AILLEURS
et posthume
à l'art
de l'
ATTENTE
créant en forme
d'éponge
pas pongiste
et pas du
TOUT
de la mort 
en somme
et dans tous les sens
ART
ce qui veut dire
l'indicible
et mystérieuse
présence
de là un artiste
là un promeneur 
solitaire
pas roussiste
de la nature
pas 
NATURE
natures
et du 
visible
VISIBLE
par 4 8 12 
chemins
après
TOUT
les esthétiques
repus et corrigées
par le peu ou prou
de
la 
dévoreuse
insondable
trou noir
d'avalement infini
du désir
que main tient
L'ART
en sa vivance
jouant l'image
prétexte
point d'appuis
sur socles et poussières



Encor
des mots
bleu
poissons
tête
un 9
un cinq
une croix
vieux code
en plus ou moins
exemple
Tapies 
ou encor
en icones
du Fra-Angelico
enfin tellement
de crois en signes
croissant
au centre
mais où est le centre
demandait
Cézanne
Alors
quoi l'éternité
retrouvé
et comment dire
pour un art visuel
après 
TOUT
et ce constat
depuis le début du monde
APRÈS TOUT
 le 
tenir en ce
RIEN
de la 
MORT
morte
Chez Klee
le broutage
du tableau
encor
la tristesse
de
Vinci
et de 
Vincent
et qu'est-ce que
L'ART
de là
qui englobe
la vie
en sa paradoxale
présence
après 
TOUT
de la
MORT
morte




Murmures
et
Mur mûres
effritements
en 
oeuvrage
passant
et repassant
l'élévation
d'impossible
tenir
de la taille
au coeur
de la terreur
du travail
artistique
qui n'est en vérité
qu'un moyen
lumineux
sur le s'Oeil
des bisons
chamans
et des à côtés
de la tiraille
des chairs
des os grattant
des peaux
des gantés
des morts ignorants
la
mort
de la
MORT
sur la parois
de lui l'autre
en son
TOUT
pour le
TOUT
d'il fallait passer
par les justifications
du modo
baudelairien
et de 
Céline
en 
médecin
des carmélites
sur un air
de Poulenc
alors que le
 Dion
compositeur
oublié
et parmi les aimé(es)
d'avantage que Vivier
Alors
 proématique
en viol de gambe
et violon seul solo
de
Bach
pensant à
Tarkovski



5 juil. 2016

Sous L'En Faire


'Et tu ne sais ni haut ni bas,
Rabats ta vanité' *


L'art seul
et déserté
des étoiles
du sable
et du beau
abandonné
d'attendre
là où il insistait
tenant lieu
des yeux
au coeur de l'abysse
et trou noir
en priant
de faire Voir
Larmes asséchées
gel des mers
ciel et sel mêlés
bruits des chaînes
échos de lointaines
poussières de lune
des pendus de lumière
Art mendiant
de lumière
joyeux exauçant
de partout
Là où tous croient
s'en sortir...
et où personne
ne s'en sauve...
Qui parle?
Et d'où ça parle?
D'avoir forcé
l'attente du néant
du sorcier Yaquis
d'Abraham...
Des confins de l'illusion
d'une fabrique
métamentale
envoûtant l'esprit
en faisant
une pâte molle
un bonhomme capitaliste
une poupée du jouir
une débandade de galle
et mort où tous
aux mots du mot
évanouie sans fin
en l'Histoire
insensée  absurde
à remettre la Vérité
à son propriétaire
une bonne fois
pour toutes
afin que les élues
une dizaine?
En Un
puissent finalement
sans attendre
plus longtemps
profiter de la somme
des promesses
hors la portée
des venues pour Rien
pour crever tous
à la même place
en solde à la dernière
tombée du jour
Qu'est-ce que le vivre
se dévorant le pied
dans la bouche
du bien-être de l'autre
passé à la disparition
partout et nulle-part
né en dessous du rocher
de la vierge
au sud-ouest au nord-est
de la rose des vents
lors de la traversée
du triangle
des mères prudes
obligeantes...

Ici coupure de courant
des moas des moy a
momos or noms mos
motsaique mont saigne
zysantine
...or vivez de venin
sanglante géniture
je n'ai plus que du sang
pour votre nourriture
dit l'inconnue parlant
d'un lointain
sortie du 16 ième...
Dit parle pas
accroche la gigue zag
de sous le bâillon
de l'or dur
lui et le fin mot
de l'affaire fait
seulement Un
le reste est de la Gestapo
anonyme en milliards
de quelqu'Un
Histoire de mot à mots
forme style genre
mon chéri
En plein dedans
ce que le schisme
du dehors
ne peut savoir
Au fond des seuls
au-delà du mensonge
des déguisements
pour le codex
des mises en scène
shakespeariennes
sur le stage
des dévoreurs
de vautours
L'art cette chose
qui invente le réel
pas que les femmes
les carrioles
les chapeaux
les chiens les chats
les vaches et les boeufs
et ce qui vient là
des voyants
illuminant
le fluching day
des disparues
par les grands
les mêmes...
...Et ce et
d'union libre
entre maux et
moments de conscience
là vu du bonheur
de savoir espoir
que la création
est don suprême
il n'y a que Ça!
Foutaise que le reste
faillites à reprendre
depuis le début
Politiquement
la toile de fond
est moisie
l'illusion a fait son cycle
esthétiquement
travail le beau
Le BEAU est une
provocation
à la laideur
de la Nature natures
à moins d'en payer
le prix d'en créer
une Sainte-Victoire
un portrait
en milles visages
de mangeurs
de pommes de terre
pour Mona
mangeant le noir
tuant le blanc
en terre promise
de la décrépitude
du cerveau orgueilleux
ayant échoué
des possibilités
d'élévations par peur
de la vérité
du disparaître
pour la Mort
enfin fin finement
seul entre toutes
les choses utiles
que d'être inutile
parmi la Beauté triée
que d'oeil et se taire TAIRE
ET TERRE ENCOR
en peinant peignant
le silence qui fait
Dire se TAIRE
et comprendre
que ce n'est que du bruit
dans l'oreille d'un sourd
au fond d'Un regard
de désolation
au-dedans dehors
en monologue
dent pour dans
deuil postnatal
dégringolant
la paroi du coeur
en chat chien
oiseau poisson
moustique
piano luigi nono
cassant l'alouette
en colère tant la cruche
va ça va...
etc. etc.
tant et tant
de visions peintes
rendues découvertes
portées rendant
le visible visible
le passer à l'acte
de création
d'une mise en ordre
par tempérament
de réplique précisant
et luttant arrachant
des bouts d'horreurs
pour rendre à l'art
le souffle parasité
depuis le miaulement
des sous-papes
d'une deux chevaux
tirés par les cheveux
d'être né bozo naïf
innocent travaillant
au sérieux des malmenés
pour la pêche
à la ouananiche
aux barrages de la réalité
des autres en Un
détournement
de la vraie vie
qui est terminé


Pound *