21 févr. 2015

Silence



Autant au commencement qu'à la fin par diversion loger le temps de prendre souffle à l'oasis des pires craintes là où voir la croque-mort sans l'astuce de la création ouvre le signal de la fin
de ce qui n'a été qu'une tentative vers la lumière métamorphose à l'envoler radieuse au sans nom
des joies reconnaissantes à l'espace initiatique (avec ou sans organe) un Rien de Tout un non pas surréaliste hyper post ou posthume mais oui d'entêtement à l'obéir incommensurable hors la portée
intellectuelle du passage en fourre-tout captant l'amorce d'imaginaire qui s'offre là à l'insaisissable Mort pour personne Rien de questions entre nous bâtit d'élévation
auréolée pour le rire de l'infini de se tailler révérence admiration et coeur battant...

Etc. du silence
là comme se doit
des je détruis
aux tranchées
passées d'avenir
noir aveugle
dense des tombeaux
des rois à fables
d'insomnies
à si au rang
des lambeaux
à contre je
de l'autre
Rien allons!
Aux matins
des limbes
en tristes figures
des disparus
brumes des suifs
aux érections
totalitaires
aveuglant l'oeil
de vigie
des serres à fleurs
corneilles
de Vincent
terre promise
aux barques
à passeurs
Eux l'Un
se croque la mort
du crache en l'air
polichinelles
de reconnaissances
des tonnes
ignorant que tout
va seul...avec coït
ou pas en la cité
des citations
promues à ce qui va
de soi
Ce qui débarrasse
de cela qui ferme
le piège à la somme
des morts

Qu'est-ce que le On
croit...
Tenir à l'évanouissement
du sortilège
du petit monologue
entre nous forcer
la sortie par les composts
une ligne antithèse
imaginant l'autre
à la mémoire
des pas là disparus
aux vents mauvais
des faux-semblants
aux croyances
durs comme fer
goulags pour tête seule
fin certaine
éternellement
Obéir aux géométries
rendues invisibles
à la dispersion
du solide liquéfié
des atomes
de pages blanches
meurtries enroulées
des misères
résiduelles des volcans
Sans oasis sans proue
et la lourdeur de l'épave
des morts

Des mots sans les maux
sang la méprise
d'une histoire
machine folle
à extraire
du corps des traces
du pas né pas là
inutile addition
des sous-traitants
à bons dieux
meneurs de claques
de yes à pichous
de bombes sur le poêle
d'entrailles et bénis
et marionnettes étêtées
par ses célibataires même
Et allons passons
en turluttes paillassons
les pleins de papiers
d'enjôleurs
de javas niaises...
dans la chaux business
des dents de la mer
empochant les entrées
dans le gros estomac
de monsieur Dieu mort
qui n'a jamais existé
'...la fumée de la dump
s'en va dans le feuillage...'*
et ce qui reste du ciel
que lambeaux de fol
images si l'On veut
Copie de je à profusion
vont où tous uniques
en l'Un pareil
de mort certaine

Vent irrespirable
d'atomes
entre deux dents
sur mars avril
où des traînées
de mots métissés
pollens écrire
écrire écrire
que tout va bien
tout est a sa place
Tout exactement
comme ça devait
jusqu'au jugement
dernier voir
bien Voir
pour en finir
de ce qui la
faisait mouche
dans la bouche
à conte tenir
le passage glacial
des feux stellaires
dans le plus grand
que Tout le mot
de la fin c'est Tout

Larouche *