15 juil. 2017

Voyage Avec Le Vent


Nuit et jour d'ailleurs ICI


...mémoires passantes
encrées ou pas
des choix en forme
de questions
sans réponses
sans A traits
mieux qu'ABCD'air
pour lumière
aller tendre en tenant
compte du aime manquant
mis en doute
par la mainmise
de la création
depuis le règne de la Mort
subjuguant harcelant
par bruits et fureurs
le souffle de l'esprit
vacillant depuis
les camps le Camp
la Disparition
du tableau des corps
libérés du joug
matérialiste du Paradis
sur terre Nature
et dans le ciel du UN
Contraction repliement
ATTENTE...
souffle lent respiration
allongée obéir
l'oeil ouvert
sur l'immémoriale
mémoire du saint d'éprit
de la tragédie comédie
cartographiant
l'ensemble de la mouvance
politicoécocomomique
du Camp
(là où quand on te coupe
les vives tu dois
crever pour la fratrie)
rendant les uns aux us
du UN semblables
invisibles et disparus
De tout petits tableaux
forme de RIEN
pantoutte...

Mur mur invincible
encor en corps
crevant partant
sans bruits
dedans dehors
les hordes à ficelles
brochettes à festin
de viandes sur le grill
Bref ça tombe à en faire
des affraires
sur mars avril sans mai
avec l'hiver sans force
plus la disparition
allons partons la mer
est bebelle
Double triple quadruple
sur les parallèles
régressant aux acides
a ménés darwiniens
en signes de piastres
Ulysse pogné dans la graisse
de bines avalé par Jos lasse
dans ses dessous
du trou nihiliste
épave sous une pluie
de feu tombant des nus
compostant le fécal
des nuits d'effrois
demeurant
d'aurores qui sait
qui saura ???

Des camps du Camp
maelstrom ces morts
entre uns UN
politique écomomique
Histoire de soufre d'errance
par-delà n'importe quoi
dedans dehors
en la bouille à baises
des morts à Mort
disparus dans la Nature
au chant de bataille
des saints déguisés
en sadique Va nier
et sa gang
départ maodite
qu'est-ce que tu crois
ces trépassés
étêtés acéphales
imprégnant les fleurs
de jus de pisses
pour des mises
en boîtes fécales
et taper le même clou
pour emplir la bière
d'un jugement
qui a eu lieu
depuis fort longtemps
par quelque chose
plutôt que ces mots
faisant diversion
main tenant
l'espace l'air et le vent
pour de petits dessins
en forme de joies
pour clavecin
pas tempéré
et puis bof...
c'est sans suite
le ciel les étoiles
l'amour les larmes
et les bruits de la musique

Allons du sérieux
en cette position
de quelque chose
l'extase est possible
par petits souffles
tranquilles
pendant qu'on brûle
étouffe s'éteint
d'agonie...
formes d'Amour...
de tenir...

Varlin peint sa tête
de porc en pleine
réalité de mouvance
arrête le tout
le porte au regard
rend visible le visible
atmosphère de crimes
et de festins...
tout de fumée
et de cendre
tous disparus
39 arrive...
et qu'est-ce
que l'explosion
démographique...
allez multipliez-vous
écomomiés-vous
plus la part maodite
blanc bonnet
bonnet noir
En dehors
de l'histoire
de la dernière fin
Temps nuageux
ensoleillé par moment
cerisiers de Bonnard
en fleurs des bribes
éparses de ruines
de Nature natures
ré p tant lundi
mardi mercredi
persistant jeudi
vendredi marché conclut
maître d'esclaves
vices vers ça
et suite acéphallique
multiplication des cellules
paradoxes et contradictions
métamorphose
en UN brassage
du câlisse
impôts cibles contre
pour et contre piètres rires
devant le Dieu des mots
la théorie des cordes
au choix d'en faire
des affaires de pendus
par hypothèques
en UN père noël
pour les uns
ou de savoir
accorder le mot
à maux et voir
le d'oeil à bouche
du perdant de vue
d'en sortir de la torture
des disparitions
infinies...dans quelque chose
à Voir en Silence

L'Art la Mort
en vain coeur
ce qui passe au milieu
des décompositions
d'orgueils des peaux
mortes compressées
des cimes taires
des vies de peurs
à bâtir sa tombe
en tombant
de ruines
d'insectes mortes
d'insecticides...

Tenir inventer
ou pas ce qui est
rêve réalité ou pas
des démenties
vérités annulées
de mensonges
..."L'être est une fiction vide"...*
allons cueillir
au futur antérieur
les beaux jeux
qui font vibrer les coeurs
en signes chants
et pleurs de sapience
Cadrant l'allée
pour le voyage
revenir au gré
redire jamais pareil
et peut-être pas
Allons de l'ordre
comme désordre
sans mots d'ordre
ordonnance ou pas
de traviole
et d'amouir
une philosophie
d'extinction
pour en sortir
du Camp des deux
trois quatre cinq
six sept violettes
en molécules
transportant
des basses têtes
ruminant les proies
de la perpétuelle
tauromachie
permettant aux masses
de s'y engouffrer
dévorer le fruit
des entrailles
du dur labeur
de la lumière
et finir taureau
peignant sculptant
agonisant des appelés
pas d'élues
aux arènes du Spectraque
des disparus


Ah! le beau Silence
posé là dans ces petits
dessins qui de main


DESSIN SE DESSINANT UN POUCE


auront traversé
les larmes 
posant reconnaissance 
au nouveau rivage
mémoriam
donnant donné
au Tri du vent
Combien
étions-nous
de SEUL
en nous
JE
sais
ce sera 
un fin silence
sans mot
dire
cent maux
absous 
de sens
enfin 
perclus
de lumière
hors 
d'oeil
au noir
à attendre
encor


Héraclite *

Terre À Marées


Synthèse
de conservation
du RIEN
du TROU


Du même autre
celui unique
sans moins et pas
celui qui attend
en la fin des fins
madame dit
(3) trois ans
pour sauver
la planète
de sa prétention
de l'énigme
écomomiquement
UN...
Dehors ici
l'enfant espérant
lui aussi le blanc
de ce Là en jeu
sur les babines
du temps mort
de l'art reprit
et corps i g
peu pauvre
sous l'UN
des pousses y errent
en des terres minées
par des semelles
devant.
Saupoudrer
résiduel
cent mots dire
enfin cela force
urge crée l'embâcle
des maux de penser
sans auberge
aux serpents pitons
où l'ange de Klee
ne fait signe
de RIEN
Cela a été
des résistants
en poches
l'inouï constat du TOUT
régnant l'insaisissable
extermination
éternelle
compostassions
de l'esprit encadré
du tableau
par son intercesseur
souffrant
pauvre
et agité
ayant trouvé
la pierre tombale
de l'oasis
aux fols avoines
les jeux repartent et feux follets
en feu de chagrins
qu'emporte le sel
tel qu'un jour de fête
dans la gueule
des je ss les mêmes
ceux d'un imaginaire
tête-à-queue d'avocats
en nombre désastreux
d'ennuis déguisés
en dollars noirs
lavés du sang
du désir vivant...

Y revenir
invisibles destructeurs
ayant démocrassouillé
les mots à en faire
ici là d'ailleurs
ceci des mots
mi-figues
sans raison...
momifiés finalement
sans valeur
pas un chuchotement
râlement engouffrement
opaque d'une masse
unique technique
de feuilles découpées
sans lieu d'êtres
que par d'infimes répits
des ossements
de ci delà
des larves sur des pierres
qui tombent sur Venise

En vérité
il est question
d'inventions réelles
et imaginaires
de cela qui dit
en mots sons signes
dévorant des territoires
appartenant
à de la mémoire
Univers en Tout et Rien
du Quelque Chose
ressemblant à du politique
de la poésie de la pensée
des vérités d'à peu près
tout près effleurant
frôlant de l'intérieur
extérieur le numéro
UN en uns le même
en chiffres infinis
rabattant le bleu
de terre en glaise
d'Amérique
et de cendres
les mortels raturés
de Lascaux a last call
a après la fin du Livre
des livres délivrant
sa Vérité
ces résidus de Dieu
ou l'UN et l'autre
les autres dieux
en tout uns chacun
celui qui Viens
le Tri par masse
et ration écologique
écomomique...
sera-t-il le bon
cela porte à rire
Opinions milliards
d'opiniés...
Ici une de plus
en contexte
de passage
pour outrepasser
le monnayer
disparut à vue d'oeil
devant la liberté
de la lumière
éclairant l'épave
sur le vertige
d'une mer en furie
ayant père du
le fil du passé
d'avenir...
par ses nourrissons
en disettes
d'immémoriale
car le vers la mort
ne pense pas
"...car je reconnais
en nous une mémoire
 intellectuelle,
qui est assurément
indépendante du corps..."*
bon beau pas cher
UN sous deux trois
plus l'abandon
du corpus
des civilisations
d'os pétrifiées
en feu de pétrole
déroute au tombeau
de la pensée
"Science profonde
où se calcine
le vieux bestiaire
cérébral"**
à user hors
des coutumes
libérées vers
(l'ouvert)
de l'art à l'esprit
indicateur
du Peuple coloré
de lumière
pensant de joie
de penser
avant de ne plus
pouvoir
..."Amour m'envoie
qui me fait parler..."***
sans spectraque
mais du vide
espace d'art
et d'haut frais
de l'Enfer me ment
ou par un cul-de-sac
empilé en tas de cadavres
au fond d'là mort
petite ou grande
des millénaires
de refus de résurrections
dispachchés
techniques
où amuser
se prendre
pour RIEN du TOUT
du tout qui n'est rien
sans mots à maux
passant par l'oasis
des pairs et mer
par Odyssée
par mille et une nuits
appelé par des dieux sévères
pas pour les uns les luis
en fin tranquille
peut-on savoir
la ligne...celle vu
au centre du carré
ciel terre à-noir a-blanc
Berlioz dans l'air
corps ancré
bien dessiné
et les envols jouissifs
sur la portée de musique
une porte
par de mauvaises
pierres aux touches
tendues de croix gammées
quand même...
l'autre après les uns
le UN bizarre
déguisés en TOUT
ou RIEN
donc la LIGNE!
Éternel sans plan
ni ponctuation
invisible visible
sans point au coeur
déjà ouvert
sans interdit
posée LÀ
À entendre aussi
répétant sans cesse
vivance....
s'y poser doux doux
doucement...
s'enligner et léger
se tenir et s'envoler
encor...tenant
malgré ce qui a été
et passé déjà
dévorant dévoré
par n'importe quoi
tu passes
le reste dépend du temps
et de la découverte
de la vérité...de main
faite quelque chose
de la chaise musicale
déraisonnablement insistée
cela donne le fruit
de la raison
là où un tableau
est le récit
de véritables
vérités... .
Point

Passe
embaumé
préparer
poudrer
brûler
cendres et poussières
au néant au vide
passer outre oust
au facétieux
lire relire délire
et après le TOUT
du RIEN du rien
du tout en somme
à quoi pourquoi
et quoi encor
Dire ce qui reste
du RIEN et du TOUT
quand ils se rejoignent
agrippés à la paroi
du cul-de-sac
et tombe en fin le Tri
du Tyran tritri
y perd ses plûmes
sa plume
et c'est la débandade
st'elle air
et crier qui sait
en faire un chant
de signes
en l'ennui des mille
et une bébelles
du Spectraque
Nature natures
échosmomiques
tombé au fond
de merde à Miro
géométrorganique
pauvrerichement
macrobiomomique
cela passera
en chimie des misères
en ries jaunes
Enfin faut en finir
avec ce marécage
et faire du vent
sur ces pensées
ce mode de disparition
monnayable
matière à compost
Hitler n'est pas mort
il est éternel...
d'autres attendent
les mêmes
Nature natures
la porte est grande
ouverte...

Descartes *
Bonnefoy **
Dante ***

30 juin 2017

À La Tombée




Au fait
il ne s'agissait
que du passage
et en fin enfin
comme de l'air
invitant une nuée
d'images complices
aussi des résidus de ciel noir
d'invisibles impouvoirs
expropriés des propagandes
Penser mais pas là
mieux à Voir pendant
l'ingurgitation céleste
la transparence du UN
en transformation
continue fixé
Peindre sans mot dire
dessiner sculpter
faire signe...
dans le grand tout
des acides...
estompé déjà de saccages
feux et sang
sans lumière
et des rognures de ruine
de sons bruits insensés
brides de bagatelles
pieds noircis
crins de chevaux
taches de suifs
ça claque
l'insignifiance cosmique
que quelques corps
objets de curiosité
spectacle d'UN
en un sans suite
nomenclaturé
collé un chiasme
une mauvaise farce
du même dans le miroir
criant inaudible
en pétard mouillé
des empires
jusqu'à la fumisterie
sous le joug
du César nouveau
vers Mars jus pis taire
v nus a-blanc b c d
m n e t c
Cela reste à voir
et revoir et VOIR
encor
La liberté étant l'erreur
revue et corrigée
par lui le même UN
éternel et unique
en TOUT...
tournant la roue
qui fait tourner le vide
Petit dessin
en petits desseins
etc etc...

Étirrrrrrrement
du peu de paradis
sachant bien vu
la vraie misère
entrevue au tocsin
des Messiaen
Vivier des Dion
la sous-préfecture
des normes réactivant
sans cesse l'arc-boutant
des joies déficitaires
par arrêt du discours
surveillant le Camp
des masses mao-monétaires
post...écomomique
métamorphose
des molécules
à pleine vapeur
au train où va
le quelque chose
Je sais vous savez
nous savons...JE
n'est pas à vous
je est à eux
c'est vous
je nous hiboux choux
poux tu vois
je vous nous nus
autant de je à jouer
pour eux je sais
vous je vous
nous je sais
en qu'importe exporte
autant de je
que de poussières
woof clac chez lui
les jes des oiseaux
hauts cries des vous
à eux nous en je
je nous vous jeu
Je joue ou pas je
Nature natures ou pas
Dieu s'appelant
comme il voudra
subordonné ligotté
pour dormir
payé mourir
ou je joue étant joué
sachant l'enfance
retrouvé au pied
des rois nus
désobéissant d'obéir
à la tombée du sens
des perd la chaise
ou non tu perds
le sein t'es pris
et puis et bien
meurt tout ce qui bouge
dans le train fantôme
d'égare c'est l'hasard
à moins qu'une envolée
temporaire dans le sans emploi
du petit dessin d'Amour
indifférent à lui
le UN du plus parfait
des uns de lumière
lucioles à capital
pour une place
à compostelle
le pas là l'inutile
et un acquiescement
au Rire
Vois là c'est elle
chose et là ce n'est plus
t-elle chose
et en fait de vérité
ça louche cligne de l'oeil
ça m'as-tu-vu
c'est piégé tordu
et puis quoi?
Et après...
Errance contradiction
désert dédale labyrinthe
vieille soupe surchauffée
au fond des mille
et un puits et tout
de RIEN du Tout
en continu
de songes et mensonges
et tout ce que voudra
par la division cellulaire
des guerres de la Guerre
au coeur de l'Art...remplaçant
la saignée de la maladie
de la mort Marguerite
du conte à prendre congé
des peuplades peuples
en masse de fluchés
du dernier par toutes les parts
maodites des rizières
de rires jaunes
AMEN

Chérie où es tu???
En l'armes de vérité
histoire d'agonies
d'éther éternel
tenant semblant
tremblant en coeur
et d'outrages
jamais trahis
la MORT
se DÉBARRASSE
de TOUT uns
COMME UN
Et pour la suite
demeurer avec nous
nous revenons
immédiatement
après cette publicité
...
Oui le douanier
Rousseau
et tous les Rousseau
les rousses aussi
par la jungle
des natures Nature
en vert de gris
de Giacometti
cucubé par Annette
détroussé par la tête
et les mains sales
de l'existence
des mouches sur le mur
et des masses de putain
respectueuses
eh bien quoi?
Sortir du rire tragique
de la farce héritière
de quelque chose
plutôt que RIEN
pour passer ensuite
hors l'imbécillité
du tyran dans le pied
le doigt la main
dans le cul du perd
du fils dla fille aussi
explosant de la famille
de la terre et du ciel
Bref et pour faire
long...court
Partons sans bruit
sans je nous par terre
sans l'UN ni uns
...seul entre nous
les seuls passants
sans respect
pour les moustiques
murmurant
à gauche puis à droite
au centre gauche droit
en arrière en avant
le beau pet-art
éclatant de beauté
du d'oeil tenant
de sa persistance
à voir et VOIR
et revoir encor
et en corps
l'éternel retour
de l'ART




Vers Où Vert Où


Passé En Avant
et copie inconforme
l'impossible tu vois


Mille neuf cent 
quarante-huit
trépas d'outre
ICI celui du LÀ
de la distance
de l'écart du pas-à-pas
sauvage à l'ombre 
du mur des heureux
des fabriques 
post écomomique
et de l'identité
à ne pas et de ce pas
ne plus ne pas
devenue de l'art 
en part de pensée
donnant de RIEN
à casser défaire
refaire le moule à frite
de Ma grippe 
pour ce dé
s'En sort seul et d'L veaux
sur réel des pierres
qui volent
des femmes offertes
à tout est visage
et masques
etc... Va pour ce peuple
de belle gigue
De l'autre côté
des ennuis alors
se perdre un peu moins
que dans la toile
à rayer pour en fin
autres vents des fleurs
et le parfum 
ailleurs en tête
comme au train
où vont les choses
y adjoindre 
la cache 
au bonheur 
à la misère
au point
de coïncidence
d'élévation
en tombant la main
ailleurs 
menant l'inconscient 
à sa conscience 
d'éternité
qui va mourir
à la mort certaine
Mais verrous
en d'autres verts
et langue de feu
vers le sans rives
de l'union du ciel
et de la terre déracinée
du cadre au bout du roseau
pensant la grande
oeuvre d'Art
post les milliards
de têtards passés
décomposés
en compost
retournés
Nature.

Appareillons
sur le LÀ
de l'autre-bord
une petite waltz
pour rire la mort
au cul à la tête
comme l'éternel
par la Nature
et ses uns pour UN
à l'esprit pris
dans le parti pris
des disparus cloaques
des morts entre les dents
se rejouant le meurtre
de l'étrange Dieu
humain...
Mix me up écomomique
au  mur du son
la mort recommence
la poule pond
autant d'argent
que maomoiaussi
voustuunaun
et pour quelques sous
de plus...tu disparais
avec une promotion
d'érection bien en main
en banque l'horrible
début comme à la fin
en cul-de-sac
aimant la mort
jusque dans tout
et n'importe quoi
en contre et pour
et contre contre
et pour te faire
l'idée du bonheur
après le Paradis
perdu passé
les pieds avant
la tétête festive
et les rires
devant la grande
affamée
au front t'éclaire
le nul part
à la limite
la garantie ne tient plus
c'est la débandade
tout croule
et tout est récupérable
quand la décomposition
des matières premières
a fait son oeuvre
pas par un astéroïde
simplement par l'impossible
la MORT
et des milliards d'appelés
oh! là là...
et UN seul élu
déjà dcd depuis
quelque temps déjà
Déconstruction
méli-mélo (d'arbres
à abattre)
UN insensé mystère
dans un monde extatique
Camp pour RIEN

Tableau ceci:
Histoire de lumière
par l'étrange venu
d'une aube
sur le dessus
de l'épouvante
(toujours Bach)
aujourd'hui
en ces dernières dispersions
de saisies quotidiennes
tournant au Réel bonheur
donné donnant
l'image illuminant
infime part d'indicible
sans savoir...
Des signes.



Camp Tous


Main Tenant
l'irreprésentable


En cache-passe
par tous les pores
du plus grand
que Dieu blottit en tout
des maux à mots
jusqu'au RIEN
du tableau
métaphore
de passage
petits sauts
de murs mûrs
outrageant l'attente
du trépas monnayé
des mises en cases
d'os et de poussières
d'offres aux roses
pour eux
les savants d'hommes
menant menus
aux vérités
pures et dures
du magma
surmultipliant
l'insignifiance
des opinions
aux options
de froides raisons
à l'urgence
de la sortie de secours
des fins dernières
sur les planètes bleues
comme des oranges
brûlant du ciel
des apocalypses
de Vincent
ou d'Ezra
sur la pirogue
du festin
en tête-à-queue
d'offrandes
au dernier des maux
du Camp
Sous peu
de RIEN
sang des corps séchés
pigments des tranchées
accouchant des maquis
tombant décimés
des mémoires englouties
des distractions de survie
loin de la ligne
des deux moitiés
du ciel
infime intuition
appel silencieux
sur quoi tenir
malgré tout
Lentement
prendre souffle
persister à Voir
le signe échappé
apatride et errant
du chant chagrin
de vérité
T'Art et fin seul
depuis et bien avant
le grand RIEN
Mais quelles sont
les couleurs qui
au passage de nuée
de mouches noires
piégées apeurées
sanguinaires
hétérophobiques
disparut dans le ventre
de la Banque
universelle
de n'importe quoi...

Rebuts de la raison
ayant abîmé
l'inconsolable
quelque chose
d'admirable...
l'ICI plus que jamais
devenu Silence
imposé devenu
insaisissable
par l'UN
les mêmes
venus du lointain
du führer intérieur
allant comme un gant
une botte
un botté atomique
techniquement
aiguisé tranchant
calculant l'air
l'eau et le feu
UN TOUT
naturellement LÀ
en un
les tous Disparus
aux brumes
sans quais de départ
ni naissances ni morts
alambiqués
pour quelque pouvoir
de martiens
écocomiques
Oui la couleur des arts
immémoriaux ors
de l'esprit des cendres
phoenix toujours chéries
rire au fond du tombeau
et rire au-delà de l'utopie
des semaisons
passant LÀ...sortant au gré
d'échappés
du présentable paquet
larvaire d'évanouies
et ni vus ni connues
poudrés blanchies
de show festifs
Mais quoi
la réalité
emportée ligotée
de Nature natures
contre la peau aussi
contre poésie
contre la vraie vie aussi
banque en trop de parqués
de destructions
en masses évidées
déchues saignées a-blanc
...et volatilisés
en monnaies mortes
De l'autre côté ici
ou sorties de cases
après Adarno
à mer base
erre bluff
après post
les taureaux
sans arène
avec un pinceau
fourre-tout
en un moulin à mots
après le faire après
le fer exprès
de 9-10ooooooooo...
milliards de très tard
aux boues aveugles
du bout débouté
du (seul cancer de l'univers)
semblable au Dieu
de crachât crachant
toutes sortes de choses
plutôt que RIEN
impavide
petits dessins d'écoles
d'ICI à redire
pour VOIR poux VOIR
à reVOIR et VOIR
tous de RIEN perdus
des mémoires
voilà...De pas encor
qui vient....LÀ
en silence
tout en délicatesse
douché du fruit
des morts fusillés
des mères dévorées
des prédations disparues
devenues inutiles
chéris chéries...
Voir VOIR
éternellement
plus que des maux