Main Tenant
l'irreprésentable
l'irreprésentable
En cache-passe
par tous les pores
du plus grand
que Dieu blottit en tout
des maux à mots
jusqu'au RIEN
du tableau
métaphore
de passage
petits sauts
de murs mûrs
outrageant l'attente
du trépas monnayé
des mises en cases
d'os et de poussières
d'offres aux roses
pour eux
les savants d'hommes
menant menus
aux vérités
pures et dures
du magma
surmultipliant
l'insignifiance
des opinions
aux options
de froides raisons
à l'urgence
de la sortie de secours
des fins dernières
sur les planètes bleues
comme des oranges
brûlant du ciel
des apocalypses
de Vincent
ou d'Ezra
sur la pirogue
du festin
en tête-à-queue
d'offrandes
au dernier des maux
du Camp
Sous peu
de RIEN
sang des corps séchés
pigments des tranchées
accouchant des maquis
tombant décimés
des mémoires englouties
des distractions de survie
loin de la ligne
des deux moitiés
du ciel
infime intuition
appel silencieux
sur quoi tenir
malgré tout
Lentement
prendre souffle
persister à Voir
le signe échappé
apatride et errant
du chant chagrin
de vérité
T'Art et fin seul
depuis et bien avant
le grand RIEN
Mais quelles sont
les couleurs qui
au passage de nuée
de mouches noires
piégées apeurées
sanguinaires
hétérophobiques
disparut dans le ventre
de la Banque
universelle
de n'importe quoi...
Rebuts de la raison
ayant abîmé
l'inconsolable
quelque chose
d'admirable...
l'ICI plus que jamais
devenu Silence
imposé devenu
insaisissable
par l'UN
les mêmes
venus du lointain
du führer intérieur
allant comme un gant
une botte
un botté atomique
techniquement
aiguisé tranchant
calculant l'air
l'eau et le feu
UN TOUT
naturellement LÀ
en un
les tous Disparus
aux brumes
sans quais de départ
ni naissances ni morts
alambiqués
pour quelque pouvoir
de martiens
écocomiques
Oui la couleur des arts
immémoriaux ors
de l'esprit des cendres
phoenix toujours chéries
rire au fond du tombeau
et rire au-delà de l'utopie
des semaisons
passant LÀ...sortant au gré
d'échappés
du présentable paquet
larvaire d'évanouies
et ni vus ni connues
poudrés blanchies
de show festifs
Mais quoi
la réalité
emportée ligotée
de Nature natures
contre la peau aussi
contre poésie
contre la vraie vie aussi
banque en trop de parqués
de destructions
en masses évidées
déchues saignées a-blanc
...et volatilisés
en monnaies mortes
De l'autre côté ici
ou sorties de cases
après Adarno
à mer base
erre bluff
après post
les taureaux
sans arène
avec un pinceau
fourre-tout
en un moulin à mots
après le faire après
le fer exprès
de 9-10ooooooooo...
milliards de très tard
aux boues aveugles
du bout débouté
du (seul cancer de l'univers)
semblable au Dieu
de crachât crachant
toutes sortes de choses
plutôt que RIEN
impavide
petits dessins d'écoles
d'ICI à redire
pour VOIR poux VOIR
à reVOIR et VOIR
tous de RIEN perdus
des mémoires
voilà...De pas encor
qui vient....LÀ
en silence
tout en délicatesse
douché du fruit
des morts fusillés
des mères dévorées
des prédations disparues
devenues inutiles
chéris chéries...
Voir VOIR
éternellement
plus que des maux