La faim du ciel
Jeu de pommes
d'asperges
de têtes etc.
Et des mots
paquets de maux
de peinture...
Sans mais quoi
de Nature
du je par milliard
de pas pareil
en nature
dans le bouillon
de saumure
de poissons à poisons
d'arêtes sans arrêts
évaporation des os
Quincaillerie
d'histoires à ne plus finir
à dormir loin du savoir
dopé de paradis
d'artifice
en chantant douwadidi
talidelintan
tout le temps
ou yesapichou
encor dans la neige
y avaient deux souliers...
Et bien...allons danser
au-delà de la raison
et de la folie
Là où l'éternité
s'est enfui avec l'esprit
du bonheur d'élévation
abandonnant
le possible à l'égarement
de la Création
pour de fins calculs
ruses contrôles et diktats
menant lier suicidaire
à la disparition de l'espèce
au rythme des raisonnables
d'un sauve-qui-peut...
Mais quel grabuge
pour en sauver UN
le même en eus
les Uns
Odeurs lumière
formes et couleurs
et de l'homme
styles modes quêtes
ruines
perdition...
Nature nature
déjeuner sur le futile
l'évanouie l'évaporé
des bruines
d'insomnie
d'une pierre tombale
s'effritant pensante
en des arômes
de pralinés d'aurores
cadavériques
pour mirages
héroïques
de têtes repues
fragiles pétales
de prétentions
d'orgueil humain
riche de se faire
hara-kiri
à l'abattoir
du quotidien
plat et plein d'ennui
disparus à jamais
des désirs
d'Oeuvre du UN
confus
après seulement
dix millions de billions
de trilliards
d'héritiers
des sentiers
puis d'autoroutes pavées
des stratégies
du show de têtes
à traces aux éditions
des se faire accroire
quelque chose
plutôt que RIEN
À reprendre depuis
le début mais
début de quoi?
De la misère à tenir
le coup d'être avalé
par la bouche
avant que de dire
A-Blanc
RIEN
farce au cul cube
de l'ennui
où des condamnés
à mort sans savoir
que Dieu n'est pas
et c'est pour cela
qu'il est partout
faut voir...
Chien vertige tigre
papillon abysse moine
perdition moineau
saint-Graal bitte
queue enfer bateau
torture gouffre
crachat de composte
ailes en métamorphose
de taureaux silencieux
aux derniers jets d'urine
et détournements des yeux
pour la reine le pape
infailliblement
the end par la main
tenant lieu
aux disparus
de quelque chose
de RIEN
Oui mais de quel
gazouillage s'agit-il?
De cet aujourd'hui
de la redondance finale
de l'il y a
UN là qui est LÀ
en UN tyran
tous pareils
en Boom Rang
dos au mur
murmurant
dodo l'enfant
dormira bientôt
Est-ce l'en faire
des goulags modernes
du Camp des disparus
serait-ce le Cocyte
la perte de mémoire
par le fixe des natures
ou une variante
du bricolage de langue
ayant materné
le trou des maux
par où vont les mots
quand la poésie
tourne au fumier
du tralala là l'erre
s'aérant de l'air
de tant de frayeurs
d'inconcevables
bruits des boues
cloaques piaillements
anglicismes insidieux
way of war gommant
la barbarie du néant
échosmomique
at the world
...Et ayant tout dévoré
la fin du chant
se termine par l'UN
fatigué usé en loques
dernières pages
derniers mots
et sans maux inerties
le conte s'embrouille
s'éteint les lumières
Le carré ment
des nues
des mises
homos des sens
transe des pères
sur la mer
qu'importe
en deçà
dessinant
des millénaires
de poisson
sans titres
advenus
entrelardés
de l'union
d'une vessie
et d'un surréalisme
empaillé
faisant sans blanc
d'y voir clair
avec Simon
moine avait voulu
cela aurait pu
être une pipe
à ne penser ici
qu'avec un crayon
à la main
par multiplication
des poissons-chats
pour coudre
le moulin des maux
A-Blanc b-vitrée
cd pour peu
e-eeee etc.
Dès lors
de plus en moins
tout s'évapore