6 mai 2022

Table Ô






Enfin
quoi...
Nuages
ils étaient
4
poussés 
devant
l'au-delà
de l'aube
En tranchées
de rouges vêtus
casques de travers
ces chants 
vers
des colles
montés
d'idées
d'autres
aux mains petites
et blanchies 
de boniments
Ils étaient 
questions
d'autres
aussi
mais c'est
TOUT
et du si lance
en vain
effleurant
les mots
qui se disent
antre eux
des masses
de gens
Il faudra
bien librement
te délier
du psaume
et de l'engorgement
des menteries
du songe
des meneurs
aux gibets
des demoiselles
d'Avignon
où on n'y danse
en rond
carré
triangulée
de géomètres 
à l'orée
de bras 
comptés
et en sommes
sur la ligne
de la fin
partie loin
du bruit
des sacs verts
compostés
d'un 2
 1 deux
et décorés
du désordre
de la terre
faisant fuir
le ciel
et ses anges
angoissés
de la fureur
du
TOUT
univers



...et de la tête
entre eux
les acéphales
girouettes
à froides
directives
en trop de pas assez
de tirant le diable
a bon dieu
par le bout...
et de l'Art
en temps
de dire
RIEN
ce silence
des mots
en lignes
déformant
l'auberge espagnole
de cendres et poussières
Précisément
main tenant
le Jeu
en seul
armé
d'atroces
reliques
belliqueuses
Nature
natures
autant d'infinis
des sommes
et du sommet
chiffrés
des morts
d'aller où va
l'instant inattendu
du passage
en vert 
et trois primaires
La Beauté
tout effroi
au calice
d'offrande
exténuées
d'obéir
au massacre
 cynique
du temps 
 des joies
célestes
ICI
le
SILENCE
d'Amour
en vain tous les avoirs
tapageurs
L'Aube
de la nuit nouvelle
d'à chacun
la part
tranquille
d'Attente
et juste
en fin
Tombe haut
des limites
talons d'os
de la fontaine
ô raison
du passage
aux mots
à maux
 toujours
déraisonnables
d'accroires
Tout ça pour
RIRE
des cruautés
premières
et toutes
en errances
ligotées
des blés
gangrénés
de l'autre
en lui
le même
compte pour
UN



Instant d'éternité
'' Je comprend le monde
parce que je le surprend '' *
du regard
qu'elle affole
en fait
et décimer d'elle-même
maso
des corps
la mort 
avale
déchire
tout ce qu'elle peut
mante
et la lumière fut
boite de nuit
et débauches
pour le marquis
du beau de l'air
à la vitesse
du
Tintoret
en l'espace
de pas vu passé
et trépasser
autre et ailleurs
pleins d'effrois
et l'Art après
TOUT
et de qui ne sait pas
seul venir
L'autre état des transes
de Michaux
du poème au bagne
du grand accident
moments
d'instants
éphémères
 suites
désirant le
RIEN



Et des danses
bruegéliennes
aux polonaises
 celle de 
Chostakovitch
et des claquettes
du président
des furiosos
d'abattoirs
Oui l'Art
du Silence
en plein jour
de sa Nuit
festive
proématique
ou encor
tout écartillé
dans Paris
c'est péché
Ô surveillance
d'en sommes
de chairs en banques
en fleurs du mal
'' C'est la mort
qui console, hélas!
et qui fait vivre '' **
De l'autre bord
côté
juste à la lisière
d'avant d'après
et des limbes
aussi tant
 EST
le 
de
l'incandescent
vertige
de l'Oeil
en son corps
défendant
d'amour
morte



Et des fissures
composés
d'extases
épris
d'élévations
au vers où 
du verrous
au-delà
du principe de plaisir
la paresse
le silence
et les étendues
de pacotilles
toutes rimbaldiennes
ou encor
les visions
dit eux des 
cas comiques
et l'infini
d'atomes
agités des folies 
bergères
sur la rive
des horizons
insensées
de quelques tableaux
lumineux
d'intenses
chéri(e)s
éclectiques
au temps
évidé 
sur le socle
de la fatigue
et d'outrageuses
pluies noires
sur noir
d'antithèses
et chaque nuit
en plein jour
voir le reste
de
RIEN
pareil
au retour
des carcasses
ayant séjournées
dans un propos
shakespearien
sur la balance
du fiel et du ciel
au neuf
juste après
8
en cercle 
encerclé
de seul à seul
par instants
de joie
et pour finir
cabrioles
sur les lambeaux
de ce qui
s'écrit
ce dit
en tant que faire
se peut
forme manière
résiduelle
de la promesse
impossible
où conduit
le chemin
de pleine nuit
d'errance
de cavale
aveugle sourd
de tant de bruissances
et d'insondables
il le faut...




En passant
d'instants fugaces
100 de solitude
milles  trilliards
et de Redon 
danse
sur le visiblement
parcourant
la tragi-comédie
du temps 
de si peu
pour si grand
du
Monde
de qui suis-je
après 
TOUT
au sortir
du temps
joyciens
posthume
d'un conte
infini
de tant 
d'infimes 
parcelles
de ce qui
EST
pour la suite...
d'en rire
ou pleurer




Bachelard *
Baudelaire **



Par A Doxa


Portrait 
d'Innocent 10
en penser
exactement 
comme des mains
clouées 
à la feuille
en signes
Innocents
des chairs
il faut croire
aux diamants
l'or
et l'on sent
l'odeur
des viandes brûlés
des dents 
de carnages
au st siège
de derrière
chez-nous
et des peanuts
au zoo
des bombes
et d'infames
meneurs
pour le suicide
du christ
et la perte
 des auréoles
de 
Benjamin



Résiduel
 Ce qu'il y a de plus
réel
pour moi,
ce sont les illusions
que je crée
avec ma peinture,
le reste est un sable
mouvant '' *
et de fait
de l'os à l'talon
aux chevaux
de Degas
aux taureaux 
de Goya
du Don Quichotte
de Daumier
et puis ça dit
pour dire
ce qui ce dit
diras
et puis ce seras
TOUT



De là
et après
on ne diras plus
qu'un regard
attiré
vers on ne sait trop?
Autres envoûtements
 Aphasie
enfin
Rien ne se dit de 
RIEN
Et qu'est-ce qu'il croit
le compte goutte
du temps alloué
imposé
des chromosomes
des idées incluses
infusé
de nouveaux nés
1 deux UN deux 3
par quatre et mille
la terre entière
de sacs verts
au festif de l'énergie
et l'idée d'une énergie
de la part maudite
de George
là où s'envolent
les signes
d'élévations
religieuses
Mais l'Art
qui se joue
du souffle
de la figuration
du donné
en temps des seuils
et des atteintes
à la réalité
des tous autours
belliqueux
assoiffés
d'affres et de misères
lavés 
de 
Nature natures
et des tas d'anges innocents
offert au plus offrant
Sang d'Art
sans tous
lui aussi
mais sans la lumière
promis au noir
 voir
l'élévation
Art de la captation
des cerveaux
pour homme seul
vers les clartés
nouvelles 
et d'embellies
'' Dieu, cela signifie
qu'il n'y a rien 
d'impossible '' **
Pinceau crayon
cerveau
sismographe
d'éternité
en la danse
des morts
'' Voir de mes yeux
la Fleur Bleu...'' ***
de
 LÀ
 la Naïve
 présence
au Monde
par delà
la sapience
paradoxale
d'en avançant
(l'horreur et l'effroi)
à la douce ferveur
d'apaisement
dedans dehors
 de partout
au moment
de l'Attente
sur le socle
de l'Art
d'en mourir




Delacroix *
Chestov **
Novalis ***

30 avr. 2022

Fraie



D'une fatigue
d'émerveillement
et des éclats
dictatoriaux
des amens
à renaissances
infinies
du temps qu'il fait
sur l'esprit
infantile
des menants menés
maîtres
des leurres
Et des fleurs
de lamentations
au désert
des monts arrasés
gravois 
d'écomomies
à criquets
Alors et bien
l'émotion
en corps d'aimer
par petits dessins
entre d'antre
et d'en dessous
des arcs-boutants 
en vent 
des sangs chauds
des fumiers
fleuries
de couleur des désirs
Attendre
écoutant
la beauté
qui doit sauver
le monde
 Des espaces
aux seuils
d'infimes
embellies
d'aile de l'Ange
d'espoir
(ce beau mensonge
de la vie)
Steiner
Art tenant 
l'impossible
possible
en vivance
de lumière
au noir
des fanatismes
insaisissables
part d'Effroi
diversions
de vents mauvais
Et du mensonge
vrai des amours
infinis
de l'âme
Rimbaud
et des caresses
aux plus jamais
la mort
aux enfants données
du non sens
Petits dessins
en formes
de théorèmes
ou encor
mathématique
des ruptures
d'Attente
passe à l'Acte
hybride
de ce moment
figural
( Figure toi
mon Amour)
et de là
Memoriam
aux élévactions
des couleurs
de l'au-delà
d'ICI
MÊME
toujours
triangulé
d'esprit de bottines
d'esprits libres
en voyant 
là main tenant
des oiseaux
en nuées
de présages
insistance
post inattendu
des morts
Dessiner
dans les restitutions
des autres 
après nous
et des mots
d'insignifiances
en l'éclat 
d'éblouissement
blanc sur blanc
Kasimir
ou 
Maurice
des retours
ou siffle les dictats
de la peur
camusienne
ou du suicide
du christ
à la fin
en son Dieu
devenu éternité
du voyage
et de la conclusion
du signe
'' Le signe est une fraction
qui ne s'ouvre jamais
que sur le visage  
d'un autre signe '' *
et  oui
OUI
c'EST
contre sans savoir
des pouvoirs
bien ou mal
sur le le règne
des matières naïves
et pleines
de grâces
et d'insensés
poussières
d'errances
en prisme
univers
Après
balbutiements
ratatinés
des mémoires
futiles
en faits
défaits
des faits
de madame
la Marquise
valsant sur un air
de Chostakovitch
En Fait
c'EST
la mathématique
de l'Ange
chair à Paul
et
Walter



Crissement de maux
et des échos
bruissements
d'intangibles
avenues
chutttt....
et Malbroute
le brûlement
du souffre
lucide
de l'ire
d'instants
Samuel
Naïveté céleste
pour ne pas dire
le Bleu
du ciel
Cantor
encor que
la liberté
est au dessin
le OUI
à l'essence
des percepts
d'obéissances
à ce qui 



Il y a
et bien
la Beauté
au jardin
révolutionnaire
cela arrive
élevant
le soleil
éteint
à son cercueil
d'éternité
L'Oeil
à main
des morts
vivants
au corps
chéri
des tremblements
Art
ou bien
ou bien
sartrien
des 2
en trois
fois
pour quatre 
chemins
Renversement
tête en bas
en haut
de côté
arrière
avant
tête folle
affolée
Art de cultiver
des navets
croûtes
pas de si mais
d'attente
sans attentat
tenir
Abraham
 et l'Axe
du Grand Muet
pour le sérieux
sérum de la chose
et de l'érection
du maître 
du monde
et des masses
en suicide
avec
le
 UN
Des uns
en huns
des you où 
rintintin...
et des guettes ta peaux
pour quelques sous
zéro




Infant
et des instants
d'indifférences
là où les portes
se referment
sur la joie
de la disparition
du verbe
et de la redite
mortuaire
évidé
de la jouvence
celle
de la main
à dessein
de...
Quoi que qui
quo cul culte
ures
de nombreux
petits dessins
( notre besoin
 de consolation
est impossible
à rassasier )
Dagerman



Barthe *

Gare Gare Ismes


Qu 'arrive
et qu'importe
attendre
et là
se métamorphose
l'impossible
Pas seul
des tonnes
tous 
toute
et libres
de signifiances
jardin
ou dévastation
de lumière
D'en haut
tu viens
en rappel
par la terreur
toute donnée
d'arrangements
d'avances
et belliqueuses
mais détruire
construire
,,,'' Pas de vent
nuit
sans étoile ''  *
attendre
De loin si près
après 
TOUT
l'éclosion
que coeur



Multiplication
de s'aimances
et le
RIEN
prend sa place
les choses
bègues
reprennent
soufflent
encor
Vent d'après
les haines
de partout
 traces
sanguinaires
assiettes
lui l'autre
pareil
et enfin
quoi?
Insensé
sens justifié
d'abattoirs
et d'amen
et de que dieu
vous veillent absoutes
et que d'autres
aussi bien après
au dernier repas
festif
d'enfants appelés
inverbes
au quotidien
d'us et mésusages
 sentences
de craches en l'air
en rêves
cauchemardés
de Dürer
or en feu
du vos biens
 d'hurlements
agonies
en soirs d'été
Lent et certain
tombe
ignorant
l'arôme
des morts



L'éblouissement 
de l'oeil
la nuit des étoiles
échappant
aux folies
guerrières
des guetteurs
capitalisant
d'ennuis
et maîtres apprentis
des pleurs
'' Tous les chemins
du monde
mènent à des charognes '' *
Autant alors
l'Art
d'embellir
la citation trouée
de disparitions
et de faires accroires
d'EST
 et
sait
TOUT



Pied nu va
et des bibelots
de bombes
tuant 
des milliers 
de prestiges
assassins
Tous semblables
Et là dedans
la table
d'incrédules
cadavres
monnayés
de bitumes
d'eaux chlorées
après vente
Jour 
en pleine nuit
un plus deux
milliards
d'intenses
rages
atténuées
d'un moment
proématique
'' L'imagination
a le droit de ce griser
à l'ombre de l'arbre
dont elle se fait
une forêt '' **...
de tous bords
ça meurt de mourir
dedans 
dès le commencement
sentant 100 ans
s'entend
la rose au bois
dehors
 la mer
et sa rive rivée
au temps
du festin



Vestige
encerclé
d'apparaîtres 
(un peuple manque)
EST 
de ce 
RIEN
d'attendre
ce qui se fait
en présence
et à témoin
le temps
Go
de l'existence



Le dernier JE
disais-je
est pour Je
les je(s)
Ici
T Bernhard
jouant devant
l'abysse
que propose
le suicidaire
à la 
BEAUTÉ
du ciel
TOUT
bleu
du Fra-Angelico
'' Il y a toujours
 mort d'homme
à l'origine
de l'ordre culturel '' ***
de la parois
Wittgenstein
(le sens du monde
en dehors de lui)
et au-delà
au-dessus des nuages
et ( ce qui est mystique
ce n'est pas comment
est le monde, mais le fait
qu'il est )



...d'et va nuit
 incommensurable
infini
de
 SILENCE


Trakl *
Kraus **
Girard ***