Enfin
quoi...
Nuages
ils étaient
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poussés
devant
l'au-delà
de l'aube
En tranchées
de rouges vêtus
casques de travers
ces chants
vers
des colles
montés
d'idées
d'autres
aux mains petites
et blanchies
de boniments
Ils étaient
questions
d'autres
aussi
mais c'est
TOUT
et du si lance
en vain
effleurant
les mots
qui se disent
antre eux
des masses
de gens
Il faudra
bien librement
te délier
du psaume
et de l'engorgement
des menteries
du songe
des meneurs
aux gibets
des demoiselles
d'Avignon
où on n'y danse
en rond
carré
triangulée
de géomètres
à l'orée
de bras
comptés
et en sommes
sur la ligne
de la fin
partie loin
du bruit
des sacs verts
compostés
d'un 2
1 deux
et décorés
du désordre
de la terre
faisant fuir
le ciel
et ses anges
angoissés
de la fureur
du
TOUT
univers
...et de la tête
entre eux
les acéphales
girouettes
à froides
directives
en trop de pas assez
de tirant le diable
a bon dieu
par le bout...
et de l'Art
en temps
de dire
RIEN
ce silence
des mots
en lignes
déformant
l'auberge espagnole
de cendres et poussières
Précisément
main tenant
le Jeu
en seul
armé
d'atroces
reliques
belliqueuses
Nature
natures
autant d'infinis
des sommes
et du sommet
chiffrés
des morts
d'aller où va
l'instant inattendu
du passage
en vert
et trois primaires
La Beauté
tout effroi
au calice
d'offrande
exténuées
d'obéir
au massacre
cynique
du temps
des joies
célestes
ICI
le
SILENCE
d'Amour
en vain tous les avoirs
tapageurs
L'Aube
de la nuit nouvelle
d'à chacun
la part
tranquille
d'Attente
et juste
en fin
Tombe haut
des limites
talons d'os
de la fontaine
ô raison
du passage
aux mots
à maux
toujours
déraisonnables
d'accroires
Tout ça pour
RIRE
des cruautés
premières
et toutes
en errances
ligotées
des blés
gangrénés
de l'autre
en lui
le même
compte pour
UN
Instant d'éternité
'' Je comprend le monde
parce que je le surprend '' *
du regard
qu'elle affole
en fait
et décimer d'elle-même
maso
des corps
la mort
avale
déchire
tout ce qu'elle peut
mante
et la lumière fut
boite de nuit
et débauches
pour le marquis
du beau de l'air
à la vitesse
du
Tintoret
en l'espace
de pas vu passé
et trépasser
autre et ailleurs
pleins d'effrois
et l'Art après
TOUT
et de qui ne sait pas
seul venir
L'autre état des transes
de Michaux
du poème au bagne
du grand accident
moments
d'instants
éphémères
suites
désirant le
RIEN
Et des danses
bruegéliennes
aux polonaises
celle de
Chostakovitch
et des claquettes
du président
des furiosos
d'abattoirs
Oui l'Art
du Silence
en plein jour
de sa Nuit
festive
proématique
ou encor
tout écartillé
dans Paris
c'est péché
Ô surveillance
d'en sommes
de chairs en banques
en fleurs du mal
'' C'est la mort
qui console, hélas!
et qui fait vivre '' **
De l'autre bord
côté
juste à la lisière
d'avant d'après
et des limbes
aussi tant
EST
le
LÀ
de
l'incandescent
vertige
de l'Oeil
en son corps
défendant
d'amour
morte
Et des fissures
composés
d'extases
épris
d'élévations
au vers où
du verrous
au-delà
du principe de plaisir
la paresse
le silence
et les étendues
de pacotilles
toutes rimbaldiennes
ou encor
les visions
dit eux des
cas comiques
et l'infini
d'atomes
agités des folies
bergères
sur la rive
des horizons
insensées
de quelques tableaux
lumineux
d'intenses
chéri(e)s
éclectiques
au temps
évidé
sur le socle
de la fatigue
et d'outrageuses
pluies noires
sur noir
d'antithèses
et chaque nuit
en plein jour
voir le reste
de
RIEN
pareil
au retour
des carcasses
ayant séjournées
dans un propos
shakespearien
sur la balance
du fiel et du ciel
au neuf
juste après
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en cercle
encerclé
de seul à seul
par instants
de joie
et pour finir
cabrioles
sur les lambeaux
de ce qui
s'écrit
ce dit
en tant que faire
se peut
forme manière
résiduelle
de la promesse
impossible
où conduit
le chemin
de pleine nuit
d'errance
de cavale
aveugle sourd
de tant de bruissances
et d'insondables
il le faut...
En passant
d'instants fugaces
100 de solitude
milles trilliards
et de Redon
danse
sur le visiblement
parcourant
la tragi-comédie
du temps
de si peu
pour si grand
du
Monde
de qui suis-je
après
TOUT
au sortir
du temps
joyciens
posthume
d'un conte
infini
de tant
d'infimes
parcelles
de ce qui
EST
LÀ
pour la suite...
d'en rire
ou pleurer
Bachelard *
Baudelaire **