21 sept. 2020

La Peur


...de perdre
l'éphémère
Devant
le plus jamais
d'Art
En plein
torrent
tout au fond
(la vie c'est effrayant)
un peintre
près de la victoire
mais pas pour lui
Peur imagine
et tu voie
Quoi?
La splendeur
du Réel
suivant
les dernières
plongées
du ciel
dans les ténèbres
abyssales
tout au bout
du temps
des comptes
perdus
à payer
la suite grotesque
posthume
de ce monde
à la violence
monétaire
suicidaire
Désastreuse
connexion
avec le paria
de l'Amour
et de la Rébellion
destruction
fatal
à l'élévation
du coeur
tête
inutile
magnificat
de l'Être
en conte
d'amouir


Pour sortir
de la gangrène
écomomique
de prédation
en fin 
d'Abattoir
passer outre
à la commande
des bonnes 
consciences
de pas eux
mais lui le même
UN des uns
dans la chair
et dans l'effroi
du pas ça
de l'Oeil
ayant voyant
fermé ouvert
en TOUT
DE LÀ
et ailleurs
toujours
tombant en l'horreur
culbutant
debout
reprenant 
SEUL
le nœud de gorge
du mourir
de toutes les maladies
désirantes
encor et en corps
uni-vers


Dehors
bien LÀ
lucide
dans le mal
aise
d'y être
Comment
avec qu'elle 
sacré
ténacité
cette perpétuation
d'insistance
à quoi?
De Sisyphe
au hasard
la Mort
après Auschwitz
l'influence
des tyrans
au nom de quoi que qui
des rires
la MORT
pas
ICI MÊME
à regarder
pas de sable
plein ciment
dureté
d'un Monde
anonymement
disparue
sablier 
C'est de l'autre bord
qu'est visible
le visible
visiblement
le CAMP


Et des animaux
transportés
par des trains
wagons camions
vers...
des hommes
entre eux
porteurs  de rages 
de destructions
contre toujours 
CONTRE
LA VRAI VIE
si éloignée
de la fureur
et de l'idiotie
de méchancetés
comme plats
d'offrandes 
à l'amour en famille
de rat
Oui capitaine
par ici la folie
humaine
trop d'être
où ça sent...
moi je me 
reproduit
à fusion nucléé
pour boom
par le nombre
exacte
UN des uns
le MÊME
TYRAN
À côté
le glas
du désastre
et la 
DISPARION
de l'IMMONDE
bûcher
d'en faire
de l'affrairement
sans nom
anonyme
bien connue
et farceur
Combien?


Pour Walser
faisant
la vaisselle
entre les murs
de la folie
Cœur mort
de
fatigue
dernier
sur la froideur
internable
où se volatilise
les derniers
mots
Esprit
diffus
éparse
insaisissable
liberté




 



19 sept. 2020

Pomme À Maître


 

À distance
du Paradis
fils-co
à prédation
d'un sens
chemin
donnant
point d'appuis
attrape
TOUT
pour un conte
avec le Seul
lui-Même
UN des uns
étrange
solitude
inventant
UN
autant 
en emporte le temps
Voir dévore
en esprit
hors le troupeau
d'ailleoille 
tu m'pince
j'ai la peau
du ventre trop mince
Le coût du sang
d'ingérence
main tenant
la banque
centrale 
à compte d'Auteur
Au quotidien
et bien au suivant
des ans nuits
à bibittes
darwiniennes
paradoxalement
enfer et paradis
à dire et redire
le MÊME
sur l'autoroute
des croûtes
pour rapaces
maomonétaires
de toutes
couleurs
écartillant
mastiquant
croquant
des forces
s'agrippant
à cela ceci
ou ou où le hibou
qui faisait ...
encor 
et en corps
des corps
des pommes 
et des scoubidous
de l'esprit de bottine
 L'Oeil à la Pomme
où bien très bien
bien mieux
et tant mieux
pour ceux que l'extase
éternel excite
Fait moi 
un bonhomme
2 trois 5
Le quotidien
étant l'ennuis
le même
qu'au Paradis
alors


Pommes oranges
fruits de l'amour
et de la perdition
du père du fils
et de l'esprit
Sain saint
sein
et essaim
à la ruche
héritière
de Dieu sait quoi
Temps tôt
ou jamais
LÀ ou PAS
des sciences
ponctuant
l'IL Y À 
de la pommerie
Planètes
corps
céleste
Le Même
UN
Poussières
d'histoires
En FIN


Dessin à dessein
des Disparues
du mot
et du conte
Banqueroute
au ristournes
infantiles
richesses
des cœurs sèches
Ha! Que vous-dirais-je
maman
gagner sa vie
à la perdre 
Allons fanfans
de la fratrie
de la DISPARITION
Histoire de croire
ou pas à
 Dieu
SEUL LE SAIT
La fuite du 
TOUT
sans fin l'infini
et pour
RIEN


Le bruit
d'Adam 
ivre
et point d'émérite
croquant
et les croquantes
au faits et geste
de la tourmente
du déroulement
des misères
d'effrois
sans foi ni loi
 à la grande messe
d'agonie
des morts
à abattoirs
et des robes roses
cendré
points nouant
le chant des pommes
au bal des vices
finissant
pascaliennes
à la lecture
 d'Hegel
Nietzsche
et dantesque
retenue
finale






18 sept. 2020

Suite Posthume


Léthargie
figée
à son principe
mental
répétant
sans cesse
le réflexe
d'en sortir
du sort
jeté là
en sa machine
procréation
du même
milliards
de uns
ronronnant
le mal infini
de la beauté
sauvant le monde
et des guerres
guéguerres
en guerroyades
de taureaux dans l'arène
au labyrinthe
abyssal
d'UN je-ne-sais-quoi
de quelque chose
posé sur l'attente
de la mort
en pleine lumière
de la Nuit
mystérieuse
d'ess muss ein
Somnolence
en la bougeotte
quotidienne
du jugement
dernier


Ici
traces
de regrets
en larmes
ravalées
d'horreurs
Monde
immonde
de survie
de fausses couches
et faire semblant
sur les échasses
travailles
oubliant
le bloc marbre
des tombeaux
compostés
de cendres
noircies
de la fin
et du jamais plus
Tout ce justifie
Disparition


Arbres à pommes
main prenant 
du dessin 
cela qui pousse
agitant
du ciel
et de l'enfer
dire verbillant
du maux
massacre
d'innocence
mains sanglantes
sales 
dégradantes
masques
visages poudrés
pervers
fanfarons
guillotinés
du bordel
des saintes
à George
à tous
des bonnes consciences
à tricycles
des maladies
virulentes
d'eaux bénites
donnant 
le feu roulant
de l'horrible
totalitaire
infesté
d'oubli 


Dessin
pour la fin
du UN des uns
RIEN


Dessin
de Silence

 

17 sept. 2020

De L'Autre Côté



 

De ceci
par tous les envers
du Dieu
redressés 
Cela arrive
posthume
des cœurs corps
nouveaux
En fin
combien
lesquelles?
De l'Air
de l'eau
du feu
des songes
et des pommes
cézanniennes
oasis de lumière
tranquille
cela vient
d'autres tristesses
des larmes
protégées
des techniques
froides
glaciales
maladives
des montées
épiphaniques
d'Amour
de sang 9
Et des laissés là
à eux les mêmes
UN des uns
Combien


Des voix
sur des portes
d'utopies
en joies 
d'eaux des mères
en des couleurs
enfantines
Et nos morts
qu'elles impossibles
retrouvailles
Trop d'insensés
d'un Sens
indéchiffrable 
et des schismes
scories
assassines
Avancer
lente et pénible
naïve 
Suite à Babel
l'autre la même
Mars et Jupiter
cela est
Tremblement
des matières
organiques
écroulement
des lâches
Et des oiseaux
désaltérés
libérés des génocides
à viandes
criant les morts
Folies
contrôlantes
cerveaux
de ventres creux
Non !
Ce n'est pas de cela
qu'il s'agit!


Pas de bonne
conscience
de RIEN
du TOUT


Encor Inutile
cela EST


Du Temps 
Perdu


Pêchant
des pommes


Pommoeils
de la terre
Promise


Pour 'Paul Les Oiseaux'
d'Antonin