18 sept. 2020

Suite Posthume


Léthargie
figée
à son principe
mental
répétant
sans cesse
le réflexe
d'en sortir
du sort
jeté là
en sa machine
procréation
du même
milliards
de uns
ronronnant
le mal infini
de la beauté
sauvant le monde
et des guerres
guéguerres
en guerroyades
de taureaux dans l'arène
au labyrinthe
abyssal
d'UN je-ne-sais-quoi
de quelque chose
posé sur l'attente
de la mort
en pleine lumière
de la Nuit
mystérieuse
d'ess muss ein
Somnolence
en la bougeotte
quotidienne
du jugement
dernier


Ici
traces
de regrets
en larmes
ravalées
d'horreurs
Monde
immonde
de survie
de fausses couches
et faire semblant
sur les échasses
travailles
oubliant
le bloc marbre
des tombeaux
compostés
de cendres
noircies
de la fin
et du jamais plus
Tout ce justifie
Disparition


Arbres à pommes
main prenant 
du dessin 
cela qui pousse
agitant
du ciel
et de l'enfer
dire verbillant
du maux
massacre
d'innocence
mains sanglantes
sales 
dégradantes
masques
visages poudrés
pervers
fanfarons
guillotinés
du bordel
des saintes
à George
à tous
des bonnes consciences
à tricycles
des maladies
virulentes
d'eaux bénites
donnant 
le feu roulant
de l'horrible
totalitaire
infesté
d'oubli 


Dessin
pour la fin
du UN des uns
RIEN


Dessin
de Silence