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29 mars 2024

S'en Tenir



Créer
en douce
et en main tenant
la force
de l'image
où elle se doit
de l'esprit
à l'acte
de donner à
VOIR
Enfin 
L'ART
c'est l'effort
pour l'accueillir
de là
par la suite
un monde se fait
symbiotique
Depuis
et même
après la mort
de l'aura
Milles photos
et l'impossible
annihilation
de l'image
en son corps
partagé
Médium
froid
et le demeurant
Arbus
ou même 
Franck
ou pour le paysage
Adams
ou 
Smith
Enfin
une opinion
qui ne téléphone
pas pour le dire
et n'attend pas
le cadavre
pour ressusciter
et faire naître
des petits poissons
+ que vivant
dans l'eau
où tient 
de boue un céleri
Alors
Art
En avant mes chéri(es)
sous peu
de poussières
tantôt
enfin 
TOUJOURS
tu me rend heureux
et tremblant
même longtemps
après ta
MORT


Un je sans 
SOI
et pour
TOUT
hors d'à peu près
TOUT
et depuis 
ce que tu as été
seras
on se le dit
par l'esprit
précisément
où nous sommes
tant que le permettras
la magie
remplie de mystères
juste pour nous

ICI
MÊME
Quelque chose
de
SACRÉ
ALORS
ET BIEN
le
CONTE
y seras
Le reste est très
ennuyeux
et uniformiser
en son
TOUT
qui se crois 
TOUT


De la mer
la rive et les questions
en ressacs
et répétant
se qui gruge
le roc
et passe au désert
de
l'ÊTRE 
SEULe
et dans la vague
et l'échec
nous échoit
était de pleine
conscience
depuis l'avant
du présent
dépassé
par notre
amour
dépendant
et forgé
à la rudesse
du passage
vers la
MORT



'' Un à un tous
 ils devenaient
des ombres.
Mieux vaut passer
hardiment dans l'autre
monde... ''
et tenir
en préférant la baleine
sortie du corps sage
maltraité
par les filets
monstrueux
des prétentions
en grosses quantités
Ce temps
EST
MORT 
mais 
les ayants droits
ayants épuisés
les stocks
du grenier
alors... .
Les mendiants
seront riches
frissonnants
de la faim
partagée
du
VIVANT



Joyce *

18 sept. 2020

Suite Posthume


Léthargie
figée
à son principe
mental
répétant
sans cesse
le réflexe
d'en sortir
du sort
jeté là
en sa machine
procréation
du même
milliards
de uns
ronronnant
le mal infini
de la beauté
sauvant le monde
et des guerres
guéguerres
en guerroyades
de taureaux dans l'arène
au labyrinthe
abyssal
d'UN je-ne-sais-quoi
de quelque chose
posé sur l'attente
de la mort
en pleine lumière
de la Nuit
mystérieuse
d'ess muss ein
Somnolence
en la bougeotte
quotidienne
du jugement
dernier


Ici
traces
de regrets
en larmes
ravalées
d'horreurs
Monde
immonde
de survie
de fausses couches
et faire semblant
sur les échasses
travailles
oubliant
le bloc marbre
des tombeaux
compostés
de cendres
noircies
de la fin
et du jamais plus
Tout ce justifie
Disparition


Arbres à pommes
main prenant 
du dessin 
cela qui pousse
agitant
du ciel
et de l'enfer
dire verbillant
du maux
massacre
d'innocence
mains sanglantes
sales 
dégradantes
masques
visages poudrés
pervers
fanfarons
guillotinés
du bordel
des saintes
à George
à tous
des bonnes consciences
à tricycles
des maladies
virulentes
d'eaux bénites
donnant 
le feu roulant
de l'horrible
totalitaire
infesté
d'oubli 


Dessin
pour la fin
du UN des uns
RIEN


Dessin
de Silence