9 août 2020

Ceci


Masque signant
son silence
de don à don
pas pour tous
quelques fous
en un esprit
raréfié
retournant
à son état
anthropomorphe
Mais quoi l'éternité
de la gangrène
de poète
en l'impouvoir
des débuts
des mises à fins
Un autre quelque chose
LÀ ICI MÊME
se dévoilant
imperceptiblement
en catastrophe
varius
du moment
progrès
nonosifiant
qu'un arrêt
idiot
menant
à ses fins
qu'aussitôt dit
l'attention
s'y porte
et accourent
les mouches noires
et aussitôt
l'invention
du collant
à mouches
zzzzzzzzs
à bazooka
boom boom
et de la plasticine
pour des soldats
Fin de vie
pour des morts
Art
envers
sens et non-sens
cache ton art
or il n'en est pas
l'art inutile
d'en dire
quoi que peut-être
etc cte tec
Enfin
Qui est là?
Qui que quoi
donc?
RIEN
ou la mort
immédiate
Où se situe
in situ
Sans fin
alors il faut
commencer
en TOUT


De tous petits
de cela
si peu du pas
La culture
des automates
sur le grill
des jours
menés
brûlés
de pas venus
''Autrement dit,
le droit à la culture,
c'est purement
et simplement
la volonté d'y accéder'' *
mort à mort
de bord en bord
un totalitarisme
en masse
il ne manque
que le UN
un virus plus virulent
sous peu
ses pas résonnent
la grappe
se vendange
soûleras
le né en nez
en bouche
juste pour le dernier
crut
Ça va tout seul
en UN des uns
FIN


...et
des yeux au coeur
jours
des crépitements
d'Amours
sur des misères
désœuvrées
enfin
c'est la tendance
ce ridicule
régressant
sans l'art
du souffle
de vivance
(vingts mensonges
ne sont pas une vérité)
accroires
de dénis
et ce n'Est Pas
ne peux que plus
profondément
ouvrir
l’abysse
du UN
néant
d'univers
Nerval
à la lumière
au dessus
d'égouts
monde
L'L
(aile)
poésie
de l'aria
passages
en terre
bleu des veines
écarquillant
l'oeil
solaire
à sa pleine grandeur
Chérie
des âmes
chez-nous
tes cheveux
repassés
raidis de chaleur
contre nature
Nature
dantesque
sur des musiques
de Bach
sous l'arche
renversé
tendrement
tout en mémoire
et des oiseaux
et des voies hauts
des jeux de vents
dans tes nuages
fusionnelles
avec l'air et les rêves
tantôt
tête de phoque
ou linotte
pour une litote
Un fil 
tenant lieu
''Le démon
aime les collectivités,
plus encore
les assemblées,
la grandeur aussi'' *
Führer 
mon lieutenant
mon adjudant
caporal
et des youyous
Rintintin
et des guerres
pour le reste
''pour l'essentiel,
l'homme est ce qu'il cache:
un misérable petit
tas de secrets''
Un temps
perdu d'avance
gagné
trop tard 
quand 
A
c
Z



Malraux *

7 août 2020

Par Là




Des dents d'os
des océans
des dauphins
ciblés
des doux
si dos
qu'en bout de piste
des vagues
et le rejet
sur la grève
à vautours
par la suite
et au suivant
des morts
aux filets
des couteaux
des tables
bien mises
sans sang
s'en la vie
terminée
Là 
Sel et poivre
nul rituel
a avaler
...Etc tce cte
ou autres mœurs
entre elles
à crocs à dents
Quand 
et pour l'inutile
en croix jaune
de Gauguin
qu'en corps
le tour de madame
chose
en autant
en emporte
l'aidant
pour le dentier
le monde
entier 
finalement


Idiot
sans enseigne
comme tu veux
tout est terminé
Rimbaud
Badaud
Moby Dick
cachalot
et le temps
semailles
et des semaisons
du poète
des cœurs
décousues
s'éteint
la nuit
aux étoiles
pas de Vincent
pas de Blaise
pas plus
jamais plus
et plus jamais
qu'un futur antérieur
de case 
départ
d'où tout cela
avait été
Fixé
aphasique
en le TERRIBLE
par cul-de-sac
La caverne 
le pari
un Dieu mort
qui meurt
là où réside
l'indicible
PERTE
des morts
Esprit
libéré
en sa lumière
MOZART





La mort 
ne se travaillant
que dans la mort
Créer aveugle
l'abandon
rend sourd 
d'entendre
dire
Le Cri
sans échos
de l'abysse
y retournant
reprenant
le début
a la fin
d'Attente
de tous les attentes
le regard
en lui
se sans savoir
par eux tous
s'y fait
depuis toujours
et veux de la lumière
portée sur
du néfaste
à volonté
de sel et fruits
acides
Temps
d'expiations
des morts
par vingts 
Vincent
des Van Gogh
Mémoire
d'Amour
Il n'y en a pas d'autre
Enfin


De la lumière
Nature
là où l'Art écoute
pour mieux Voir
tes lèvres rougies
sanguinaires
oiseaux
d’Effrois
quand arrive
la décrépitude
des fins
d'offrandes
et les Fous de Bassan
donnant leurs leçons
de terre sur la mer
comme au ciel
fusion 
de ceux qui passent
ICI
Fatigue
tête qui brûle
brûlée
pas besoin
d'un génie
pour Être
être!
Et perdre
c'EST
certain
remue
la toile
araignée
Alors...
RIEN

Sa Voir
que TOUT
ça ne fini 
pas bien
et sans compter
fleurette
le calcul
est simple
entre zéro
et 120 ans
de maquis
100 desseins
sans dessin
sang les Saints
des hauts bas
''Je désignerai
par le mot mystère
ce que d’ordinaire
on appelle Dieu'' *
ou bien ou mal
qui porte 
l'ouverture 
du trône
pour l'offrande
du souffle 
d'Amour
qui tue
donnant la vie
à Courbet
passant à
(l'Axe D'Abraham)2008
retenant
déviant
l'acte
par la voie
du NON
pour la création



Bataille *






5 août 2020

Tout Nu Le Roi



En avançant
entre 
les sanguinaires
tenir
l'Amour
serré
sur sur le boom
du quotidien
qui sous peu
termineras 
dans le grand
estomac
universel 
Nature natures
en autant 
en emporte le vent
et des feuilles
mortes à l'automne
Enfin
de l'autre côté
ICI-MÊME

Cette distance
imperceptible
en pleine fleur
à pleine tempête
cendré
d'Art
et de lumière
l'espace
d'un souffle
d'enfance
entre-nous
les rois nus
tantôt tu voie
la complétude
des pairs
en temps
de détresse
portant l'odieux
des chants
nouveaux
hymnes
au réel
petit dessin
sans fin
ni faim
que de mains
dans la VIE

Détruire le Dieu
quoi de plus risible
que ce Dieu

Avant le dessin
Y a pas
TOUT
EST
PARFAIT
après
il y a
et bien après
RIEN


Chose cul rieuse
que l'art
hors la procréation
des chairs
s'autocréant
l'esprit en sex
enraciné
dans le vers
( et dans tous les sens)
des pommes 
toutes cézanniennes
du mouroir
en peinture
éjaculant
de la joie
se donnant 
à Voir
quoi?
L'éternité

Pas d'Art
au Paradis
ni en Enfer
L'Art 
EST LÀ

Ici Kafka
S.Weil
Artaud
Blanchot
...
Les tremblements
de ceux
qui ont vus
la tragédie
du vivant
pour la Mort
et tous ces appelés
foutus 
en première
ligne
pour la Beauté
de l'Art
ce paradoxe
épris d'Amour
et de
RIEN


Au fond
qu'est-ce qu'un nuage
vendu 
au prix 
du gros imbécile
d'a peu près
n'importe
exporte
la vie en fantasme
d'exil
avec la grosse
poche d'air
agressée 
par l'éclair
hégélienne
boom
DISPARITION






4 août 2020

Minuscules




Du silence
enluminé
d'horreurs
de choses
et d'autres
par temps
de
DISPARITION
Art des dernières
captations
de la Joie
Triage ayant 
épuré
l'esprit
frayant
le chemin
faisant
avec la détresse
des impasses
du temps
la décomposition
funeste
de la Beauté
celle qui a sauvé
le monde
a celle amer
a l'effrayante
vient celle toute menue
sachant 
au coeur 
les sels
les misères
advenues
Penser
vivre
tenant lieu
du mot
feuille
fleur
poisson
bagage
Arche
par feux follets
en flaches 
des morts
où s'égare
en vivance
le vif esprit
du Jour


...et des tas 
de mouches noires
savantes
mécaniques
idiotes 
pour tas 
d'abscons
où ça sent l'être
compostant
le même 
éternel
éternuement
d'excuse
par milliards 
de mêmes 
(RIRE)
pavant le ciel
de haines 
revanchardes
contre les nuages
où encore
contre culture
pour un but
dans le filet vide
de la gloriole
mortelle
donnant
cet avenir
d'un crime contre
l'humanité
 l'ami
de la distance
Ici un virus
là une bombe
encor
des sauterelles
malheur
où le désert croît 
d'où part la création
toujours
en début du monde
avec des mots
à maux
et des claquettes
masquées
comme le concombre
en varius
et laisser là
toutes formes
de concentrations
du Camp
de la tête étêté
qu'en diras t-on
du pareil
a lui le UN des uns
lui-MÊME
L'ENFER
ou
RIEN