En avançant
entre
les sanguinaires
tenir
l'Amour
serré
sur sur le boom
du quotidien
qui sous peu
termineras
dans le grand
estomac
universel
Nature natures
en autant
en emporte le vent
et des feuilles
mortes à l'automne
Enfin
de l'autre côté
ICI-MÊME
Cette distance
imperceptible
en pleine fleur
à pleine tempête
cendré
d'Art
et de lumière
l'espace
d'un souffle
d'enfance
entre-nous
les rois nus
tantôt tu voie
la complétude
des pairs
en temps
de détresse
portant l'odieux
des chants
nouveaux
hymnes
au réel
petit dessin
sans fin
ni faim
que de mains
dans la VIE
Détruire le Dieu
quoi de plus risible
que ce Dieu
Avant le dessin
Y a pas
TOUT
EST
PARFAIT
après
il y a
et bien après
RIEN
Chose cul rieuse
que l'art
hors la procréation
des chairs
s'autocréant
l'esprit en sex
enraciné
dans le vers
( et dans tous les sens)
des pommes
toutes cézanniennes
du mouroir
en peinture
éjaculant
de la joie
se donnant
à Voir
quoi?
L'éternité
Pas d'Art
au Paradis
ni en Enfer
L'Art
EST LÀ
Ici Kafka
S.Weil
Artaud
Blanchot
...
Les tremblements
de ceux
qui ont vus
la tragédie
du vivant
pour la Mort
et tous ces appelés
foutus
en première
ligne
pour la Beauté
de l'Art
ce paradoxe
épris d'Amour
et de
RIEN
Au fond
qu'est-ce qu'un nuage
vendu
au prix
du gros imbécile
d'a peu près
n'importe
exporte
la vie en fantasme
d'exil
avec la grosse
poche d'air
agressée
par l'éclair
hégélienne
boom
DISPARITION