Du silence
enluminé
d'horreurs
de choses
et d'autres
par temps
de
DISPARITION
Art des dernières
captations
de la Joie
Triage ayant
épuré
l'esprit
frayant
le chemin
faisant
avec la détresse
des impasses
du temps
la décomposition
funeste
de la Beauté
celle qui a sauvé
le monde
a celle amer
a l'effrayante
vient celle toute menue
sachant
au coeur
les sels
les misères
advenues
Penser
vivre
tenant lieu
du mot
feuille
fleur
poisson
bagage
Arche
par feux follets
en flaches
des morts
où s'égare
en vivance
le vif esprit
du Jour
...et des tas
de mouches noires
savantes
mécaniques
idiotes
pour tas
d'abscons
où ça sent l'être
compostant
le même
éternel
éternuement
d'excuse
par milliards
de mêmes
(RIRE)
pavant le ciel
de haines
revanchardes
contre les nuages
où encore
contre culture
pour un but
dans le filet vide
de la gloriole
mortelle
donnant
cet avenir
d'un crime contre
l'humanité
l'ami
de la distance
Ici un virus
là une bombe
encor
des sauterelles
malheur
où le désert croît
d'où part la création
toujours
en début du monde
avec des mots
à maux
et des claquettes
masquées
comme le concombre
en varius
et laisser là
toutes formes
de concentrations
du Camp
de la tête étêté
qu'en diras t-on
du pareil
a lui le UN des uns
lui-MÊME
L'ENFER
ou
RIEN