21 févr. 2020

Têtes




'Il n'y à 
dans la Nature
que du blanc 
et du noir'*


Et les rouges 
du feu forgent 
les coeurs
en primeur
et la botanique
d'émotion
de vérité
toujours subjective
porte à croire
Il s'agit d'y entrer
pour voir 
le visible visible
pas pour tous
pour l'Oeil au phare
de la nuit en plein jour
Erreur d'errance
en jeu d'acteur
par dédoublage
autant qu'écrire
le peut
Dieu 
et tout est dit
mort ou vif
vie ou mort
maux mot
SILENCE
RIEN
Tête ou bien...
mille milliards
de tout...de néant
le conte y EST
Maladie de la mort
ou mort de la maladie
mal dit  ruminer
Vie ou Mort
Dans la Nature
RIEN
Noir ou blanc
théories
d'il était une fois
des pas...
RIRE
à coup RIRE
décRIRE
pouRIRE
fouRIRE
prescRIRE
d'en sortir
du RIRE à terre
RIRE de rires
attend RIRE
et rires RIRE
en SILENCE
sans mot dire
maudire
laissant un signe
en FIN
Camp des mots
porte ouverte
l'esprit de la lettre
Pas LÀ
Écart sans Maître
Tenir lumière
dans l'eau-delà
des maux 
Pas de chemin
de potion magique
d'alchimie
de cabale
Cela n'est
RIEN



'Le noir refuge
de la couleur' **


Certain croit
à la mort
mais la Mort
n'y croit pas
Déjà tu vois
venir le trépassé
pour tous
Dosage
de transe
en danse
oiseau sacré
Vent devant
derrière
t'y poussant
seul dans tes yeux
virés dedans ta nuit
Amour d'amouir
RIEN RIRE
SEUL


Petit Miracle

Tant de temps
arrêté
Miracle d'Art
Papillons 
en restes
Au fait 
de quoi qui 
que allez!!!
Terminus 
Chérie vers
tendrement
désiré coeur coeur
Éffiloché
t'es nul
et toute menue
image d'où vers où
Où...
Tu vois
les îles 
s'allument
pour des yeux 
éclairant 
l'esprit de Tête



Goya *
Bachelard **


17 févr. 2020

Visible Visible



Point d'Alençon


En château 
de la touche
fer dînant
de mots arts
ici ceux-là 
là ceux-ci
des chiffres 
pipés des morts
la terre et son sang
des corps
Camp 
et des enfants cruels
et des femmes fatales
et hommes 
et des humains
Enfin 
c'est ou cela 
ou ceci
Art des maux à mots
antre pas pour tous
Tranchées 
maquis de mémoires
En Fin l'Enfer
à porter
de cœurs vaillants
'on ne voit plus rien,
comme une catastrophe
un chaos...' *
Attendre tu vois...
c'est LÀ le LIEU
le chez NUL-PART
visible visible
fusion
Élévaction
métissée bariolée
de flèches fissurant
l'air assuré et certain
Car la Beauté
n'est pas
que l'idée
floue brève
insaisissable
LÀ visible visible
s'évanouissant
à la poussière
du dérangement
Alors tout tombe
s'engouffre
c'est l'Enfer
Mais la Beauté
laideur encor
l'Effroi qui commence
amer chez le poète
Beauté CHÉRIE
pas pour tous
et encor inégale
en sa durée
Beauté malgré tout
contre dosage
pour le besoin
de la broderie
des mots à maux
au point d'appuis
Beauté d'AMOUR
de Bacon à la mort
de Jacob souffre misère
des hommes
des 100 mrcx
du passage en grâce
à eux les célestes sacrifiés
Beauté d'Enfer
d'en faire RIEN




Vers le Nord


À dégeler
le sang
des sangsues
des rives
aux cadavres
Saccages
massacres
à fleur
ton mal
au feu du commerce
de faux airs
tombant
à chaque tour
de piste
tes peaux
ratatinent
en froides
nuits qui ton
vues venir
perpétuant
l'assassinat
des jouvences
Ex tes nuées
rendant l'os
aux boyaux
d’échappements
de tes mises
à sacre
Au nord
ta fin s'est gelée
qu'épines
à mourir
sans pétales
consommées


Tenant De Vent



Au diable
de derrière
les ptits
des gentils
griffés montent
au ciel pour être
dévorés
d'ignorance
assassine
Rebuts d'apparences
refait en coussins
gonflés du cœur
autodétruit
des amours vrais
Rare cas abject
de rugissements
sous tutelle
Hier les cages
abandonnées
scellées
barreaux mangés
de rouges séchés
poussières d'aplatis...
au fond des fonds
pour quelques
black days
aux entrailles
de la terre



Visible Visible
D'Un Abîme
À L'Autre



Aux jungles
du Douanier
aux étirements
galants de Delacroix
que de griffes
pour griffes
que de bonnes volontés
pavées par Bacon
et la cohorte
des marcheurs
de suifs des feux
du Camp
où l'habitude perverse
de cracher sur lui le même
UN des uns
déguisé en tout est permis
depuis le début du monde
farces et attrapes
d'infantiles désirs
d'en finir avec le fini
d'avance...
Le clous à taper
des grottes
aux intercontinentaux
du déplacement
des molécules
aux clous sans tête
à force d'y taper
et Disparu
Pas pour tous
les derniers moments
sont pascaliens
dantesques aux derniers
cercles l'air s'est raréfié
le point d'appui dissous
de Tolède le Greco
à fuit les colonnes
du temple écrabouillé
depuis qu'il a repris
son vrai nom Personne
et que l'Art va prendre
enfin la juste mesure
de ce qui à bien pu
faire illusion aussi
terrible...et RIRE
RIEN
Retour à il était
avait été sera
une autre histoire
d'il était une fois une foi
2 trois 4 six 789 oooo0
demain les dieux naîtront
ainsi de suite sans suite
sans suis le suif
du Camp d'avenir
au TRI des cris
wawarons ou war
en rond
pour un champ
des signes
Et se reposer
avec les baigneuses
de Cézanne
triangulées d'insexes
jouissant
de la terre promise
art de faire la joie
du visible
rendu visible




Deleuze *



1 févr. 2020

Dé P'Art


Rire Do
En Chute

Art tique
premier
article 
attique 
portique
Sacré Paul
à la table
encore belle
m'en dira
temps pis
tangue
le monde
en ronde
croche
au dos miné
séculaire
depuis la guerre
des sans lieux
Nulle-Part
p'art petit
en fumé
des gras coulant
sur la terre
des os
de faits mûrs
proches des sous-sols
des maltraités
de faux airs
Braqueuses
destroy
insignifiances
contaminés
des Brétecher
souriant la ciguë
de la bande à sot gratte
Bref silence
en pause loin
très loin
en post nihil
vers le ciel
de l'Esprit
portant plus loin
le songe proématique

Cerl'oeil
de libre
voie allège
point tenant
suivant
les strates
mémoires
futiles
pains d'oiseaux
de marbre noir
cas rare
d'écriture
pour RIEN
en pure perte
inutile idiote
et non serviam
Comme quelle
face attrapée
par la queue
ne réagit pas
à l'érection finale
dans la caverne
de la vie

Une autre fois
et des à venir
de mort certaine
ce maître absolu
...Hegel
Dé p'art
ICI MÊME
jeu de rêve
appelle
comme voudras
le chant libre
d'élévation
tombant
dans la position
magique de l'impôt
sur là des cons venues
des forêts vierges
a-blanc
À reprendre depuis
le début...
Il était avait été
cela plutôt
que ceci qui aurait
pu être...
Enfin oui bon l'époque
oui l'époque...
poquée fatigué
des mensonges
maomonétaire
Qu'est-ce qui  se trame
derrière ce fatras...
Ceci avait été
après ce futur
antérieur
Chérie!!!!
'Le risque
d'une impossibilité' *
Ceci....
Faut pas dire
Faux pas faut
pas à pas...
ceci...
Mais non...
en doute certainement
...Pas à à pas
lentement attendre
ceci...
dans le SILENCE
loin d'ici...
là-bas...
tantôt...
à nous SEULs


Lignes
de passages

Que peut pas
se doit
passage 
sous plus encor
et pas d'effort
ça tombe
en fin 
dire le SILENCE
avec ou pas
TOUT ce qui EST LÀ
visible visible
Fil t'es nu
Passe ou pas
qu'est-ce qui reste
...Chérie
et des outrages
des larmes
et un cime-taire
Pas drôle 
pas insipide
que RIEN




Rideau 
en lignes

Cette montée
de Solitude
combien de fois
impossible
de dire...
On n'y est pas
on ne peux y être
Vertigineuses
et vitales
intensités
instants cités
pourtant...
Y a pas raison...
c'est ça y pas
PAS...
ne peux y avoir
Là tu VOIS
créer c'est la mort
en direct
Post Mortem
dépecé vivant...
ressentir les lèvres
d'étranges
sensations
qui te dévorent
le désir
d'en remettre
de la Vraie Vie
visible rendue visible





La Mer Gelée


Dégel
du 
Rideau


Le pain ne vit pas
que de l'homme
et les pucerons
ne font pas que nourrir
les fourmis
Tu t'inventes quoi là?
On vous fait la tête
l'étête et ça s'appelle
l'époque avancée
en arrière le conducteur
file tombeau ouvert
devant dieu sait quoi
histoire de dire
l'amour à tue tête
par la mer gelée
du temps qui passe
ramasse ses glaçons
pour un pina colada
les pieds dans l'eau
du Saint-Laurent
un compte nécrologique
aux  intérêts de la marche
à suivre proématique


Colonne
pour 
Un Conte


Proust *

23 janv. 2020

Lignes


Rideau
De Profil

L aile
lumière
ludique
elle
s'envole
légère
la flèche
encor
du Saint
au canard
de l'air
codé
d'allégeance
derrière
le rideau
ne se dit pas
le lieu
s'égare
revient
en corps
coeur a larme
outré
saigné
des naufrages
fixé des roses
Encor défendant
le risque de l'Art
au jeu de l'imaginaire
passant d'un réel
imaginé subjectif
devenu Réel
(qu'est-ce que le réel)
Combien de 'réel'
y a t-il?
Celui de Dieu
du psy de l'Art
de l'argent
Enfin tout ça
ou bien quoi lalalà
l'erre...
La réalité est la misère
de respirer sainement
pour simplement
pouvoir aimer
amoureusement
d'amour
Et puis quoi
l'éternité
la mer allée
avec le soleil
et puis la gangrène
le désert les armes
les larmes
en fin
Y a-t-il de la vie
avant la mort?
Un poème...
l'évanouissement
dans la sournoise
l'imprévisible
c'est terminé
Les chalutiers
de l'autre côté
du tri bord
ramassent
sur la rive
l'échouage
des capelans
séchant là
dans les poches
des pilleurs
prédateurs
du fond en comble
des jusqu'au dernier
L'histoire
allongée devant
l'écran du mouroir
la nécrose du ciel
fait son total
Croire il ne s'agit
que de croire
tu vois




Lignes De Fuites

Voilà...l'en terre
de fuites
Pourquoi...
Lignes
qui n'ont que le mot
Sortir d'où?
Verrous...
ou tenir le coup
sachant
la caverne
le fleuve Héraclite
l'Art de ou pas
sage...
Ici erreur ou pas?
Avant pendant après
...
Quoi...
Vent ayant eu
pour dire
Oui dans la rue
ruse des corps
comédiant
ventriloquant
la matière grasse
pillant, pillée
disparue
Passé outre à quoi
etc etc...
Monnayée
sang cent chiffrée
Chemin comateux
ou pas...
Petit dessin
au pas à pas
Vers Nulle-Part
où se détache
les faux airs
rendant le souffle
au Souffle
à ceci cela sans savoir
RIEN


Rideau 
De Filet

Oui pas sérieux
ou trop ou trop
peu...'Et on écrit
aujourd'hui,
des histoires.
en style
d'Opéra-comique'*
Imbécilité
ignorance
innocence
raison résonnante
et tête de pioche
dure pas de tête
écervelée
ou sans cervelle
l'ennui guidant
la violence
aveugle
coupe sang
sangsue coupe gorge
infanticide poétique
mante menterie
porteur de maux
carburant...à marde
et l'inverse théâtre
Mixé métisser
cache ton dieu
dernier moment
tu meurs tu vois
etc etc
Mais le temps
jaillit et fait du jadis
une aide posthume
L'Art stop
contamine la Mort
lui fait cracher
la Beauté
à tous les coins de rues
et décourage
la part haïssable
de ses astuces
Alors encor
à dessein de l'autre
dessin...
Un visible visible
en lignes décrites
Que malentendus
dans la lourdeur
du quotidien
qui à tout prix
se venge de la libre
éternité de la joie
de créer
sans savoir
sans idée
préconçue
cheminant
vers dieu sait quoi
ou Coluche
ou Kafka
...
'Beaucoup ont l'oeil
faux ou inerte:
ils voient littéralement
les objets, mais l'exquis non' **
Et LÀ la belle Saïs
dévoilée mordue
au mont tu vois
en bien-fait
des facétieux
de l'ennui
de la trime dure
et des picettes molles
dans la caverne d'Alice
au trahi des mères
veilles...
Etc etc ctetec et c
tacé




Voltaire *
Delacroix **