4 déc. 2019

Main En Tête


Les Sens Ciel

D'r
d'il
à 9
ô
t'r
m
é
etc

À 110
ans
une ligne
et ce sera
ma vie
dit
Hokusai
et 100,000
autres
transfigurées
à refaire
la Grande Vague
L'Art
invente
l'artiste
voir les
marionnettes
de Klee
métaphore
exacte de l'artiste
en pantin
seul capable
de se recréer
et le homard
de Satie
évidemment
des éternels

Sortir
de la case
départ
passer
à la sortie
dès le début
de là
piano
tout
en musique
Monteverdi
amalgamé
à Bach
Offenbach
et bach off
bruits de bouche
chuchotements
de Cage
4'33'' égal
bien entendue
SILENCE

Tenir
l'impossible
l'abîme hier
celui-là
aujourd'hui
celui-ci
Les mouches
noires
elles vont leur
pogrom
prédation
en banque
aux maisons
d'édition
prenant position
pour les contradictions
justifications
entre eux...
c'est la guerre
des disparus
Celui-ci sinon
lui fera l'affraire
Dernier piton
rouge le même
au même endroit
...
Un monstre
pour ne pas dire
diabolique
cette chose
qui s'estompe
disparaît
par un trait
une ligne
un dessein
et un point
final

Derr drable
viche
d'imperméable
cyprine tout
reine prinne pur
crottée d'avaleuse
Ô joie LÀ ICI
kalicata
barouette
des fausses
tarbarnaks
des phoques
mantrus vertisses
place à vent
tri loque
Alors à l'ordre
latrassie
des lires
et ticket toué
pas ton trépas
est trépassé
La mer veille
rythme gruge
ferpattes amarir
friboulettes
cacahouète
 laite plate
sur un squelette
disparu
en craquepotte
et ferabras
de k.o mortilarre
la bouche abouchée
de dollars
pour larratamarde
pour or dit à ment
des latrines
de la cendre
au dernier
wagon de queue
d'usine à poisons
scarratouille
la Holstein qui ignore
que c'est une vache
et que tout n'est pas
noir et blanc
Affres aux braises
des disparues
rats de familles
dit Rimbaud
au chauffeur d'autobus
arrière et au sfarcinouche
carapâtir au miroir
de siguouinne
la pastigale de sombre
et va nuit

Calaferte(les idéologies
m'importent, peu.
Je suis du côté
de la dignité de l'homme.)
Un peu de couleur
une ligne
immense petite forme
en temps de guerre
Calaferte encor
pas de caméléons
sur les carreaux
de la paroi glissante
où l'oeil en feu
brûle sa flamme
de lucioles
Allons passons

Art des pas perdus
tantôt LÀ ICI
agrippé à la somme
d'ainsi va Phoînix
l'ange des rendez-vous
de feu à feux
Partir avec le tableau
sans fin SEUL
'Plus je deviens
malade cruche
cassé + je deviens
artiste'*
Et (il faut passer
au non savoir)
Saint-Jean De La Croix
En d'autres lieux
avec l'ICI MÊME
loin des palmiers
des bains de pieds
ICI les femmes
sont le grand triomphe
de l'Art d'admirer
Les grosses roches
se soulèvent
portées par la grâce
de leurs regards
Ou bien les chiffres
sont affaires de l'espace
dans le ciel
Des muses
sur le chemin d'Ulysse
LÀ où Joyce
et la joie se confondent
persiste et signe
Temps sur la rive
des pierres
sables et poussières
de vague à vagues
émotions
sournoisement
disparues
FIN

Vincent *

28 nov. 2019

Mer Et Pierre


Premiers Mots

Traces signes
viendront 
l'air le feu
et des rêves
Mer veille
sur les grèves
pierres à bâtir
sur des déserts
de sable
Ça sent la pyramide
et la pâques
les rites 
Le conte 
peut commencer
Un verbe se balbutie
s'offre à la phrase
Mais au début
l'esprit c'est quoi
c'est quoi
l'esprit du signe?
Voilà...

Les grecs
Schopenhauer
Nietzsche
Shakespeare
etc etc etc
histoire
cousue de dents d'or
pour ne pas mourir
de la vérité
ou du mensonge 
qui dit la vérité
Abysse et l'Art
ce jeu d'enfant
devant le plus grand
qui lui Doute
se pose des questions
etc crée va 
le sait-il où verrous
ouverts...
Art jouant à la marelle
aux ficelles
corde et ciel
Petit point ligne 
des repères
pères vers 
pervers quoi?
Contre pères 
la mère veille
ceci pour le conte
ou encor et là
c'est le conte
qui se raconte
histoire de dire
etc etc 
Mais le début 
c'est LÀ
et la fin LÀ
c'est le coeur
du conte...
Percept interceptant
au passage le concept
la mise à table 
Ôh...
Pour l'Art
d'un mot d'AMOUR
passion émotion
2 heures de câlins
chérie...
Paris et part ici
oiseaux voient Ô
vent des brises
musique composant
de douces folies
juteuses...Si si
La création est très
forte sur la chose
Mettre la mettre
la met en mots
c'est mieux
sans lavage de mains
et de la beauté
des yeux
jusqu'au tréfonds
d'une fusion
Art alors...

Oasis 
Saint-François
les oiseaux


C'est surtout
RIEN
tranquille
avec les chéries
là pas là
des fois...
Grand cime
taire
espace
là don disponible
admiration
pas prédation
limite hors duquel
tu meurs
Créer sa mort
lentement
visible rendu visible
pareil dans le trou
à l'AMOUR
SEUL





22 nov. 2019

Jeu De Nuages


Petites Réticences

Bruines
venteuses
murmures
rappels
de coeur fébrile
corps à corps
climatique
capillaire
jadis 
aux émouvants
éphémères
accroires
de terre sanglante
Prend soin
au moins des ravages
falaise d'où prend fin
ce qui n'a pas eu lieu
lapidé dieu père mère
coeur ventriloque
bordé de diplômes
tête toute faîte
triste monnayable
affraires sorts 
sortilèges...
Cercueil oeil deuil
main tenant 
le clou du spectraque
en fleurs séchées
entre noir et blanc
pour une proématique
après l'Attente
les grandes marées
après l'ART...
L'inversion de ceci
en cela...
ou encor en corps
en cors chant de pieds
et durillons pour oreilles
tendues hors de tout doute
des vents pluies neiges
et le coeur battant
chamade...
début enfin de fin
sur les rives
en neuf 9 oeuf
de tes folies légères
d' a-k 47 qui rentre
et sort au lotto
funéraire
de tes ennuis
kafkaïens

La pesanteur
apprivoisée
des pierres
arc-boutées
d'élévation
devant la noce
des sarcasmes
de Cana Puta
sous le ciel
tourmenté
du Greco
Avant
ces sels
de larmes
à voir
si tu savais
comme elle t'a aimée
la mer...
'La passion amoureuse
est une manière
d'entrer en résonnance
avec l'autre,corps et âme
et avec lui ou elle seuls
Nous sommes en deçà
et au delà de la philosophie' *
Allons passons
si SEULs
avant pendant après
Aile L'Aile
au passage te frôle
en signes parfumés
comblé main tenant
ouvert le passage
en dire de feux
voyants à d'Oeil
l'iris sur le mur
l'aurore restante
des voyants passés
la marche à suivre
folichonne et triée
sur le dansant
de la lame de fond
Venant tu vois
tu dessines
et de mort certaine
EST LE RIEN

Gorz *


Venal Et Séquentielle


Treillis 
Pour 
Veuve Noire


...'Puis terre et mer
conjuguèrent
leurs appels
en doux remous
d'amour/une jeune
étoile apparut
dans le halo d'échos
sur la peau vieillie
des saisons veuves...'*

Des lunes
d'imagination
pour le retour
à Itaque 
du fleuve 
à la mer rouge
Si ce n'est l'étrange
joie de lumière
du nord juste 
et SEUL entre nous
en des oiseaux
qui se protègent
de la glaciale
ce ne serait là
qu'un vaste chant
de larmes qu'émet
la dévoreuse
de sang chaud
corsetée 
de breloques
et cadeaux
de la vie bébelle
entre ses cuisses
pour cette remise
des partances
en la nuit abyssale
de toutes les morts
de voiles déchirées
de leurs aurores
injustes de coeur 
sans jouvence
des Gabrielle
à parfum
sans résurrection
des pestiférés
Mourir en FIN
ta fleur de printemps
ayant de mémoire
bien vue...la rose
l'épine...
mais crucifiant
au col l'épi émondé
en sa flamme
d'amour vrai
veines fendues
des cadavres anciens
qui exultent
en corps la marche
du tombe haut
à la faim dévorante
de chairs tremblantes
du désir pervers
de disparaître

FIN

Cercl'oeil
un pays d'amour
à chaque vague
des sels saupoudrés
de souvenirs
pour les longues nuits
à rêver de nos amours
Il n'y à que ça
allongé d'un petit dessin
à dessein d'éternité
ancestrale
Tantôt reprendre
ces petits morceaux
de sang sure
entre nos pattes
entrecroisées
d'orgies ces sales
petits secrets
qui font la vie dure
aux créations pures
des mains propres
écrivant en spermes
la plûme dans l'encrier
l'en faire
de l'éternel retour
du cerveau créé
pour ce servir
de lui le même
et ce jouer des tours
tentant la grande
diversion
pour éviter ce qu'il
ne peux éviter
lui le MÊME
UN des uns
Ceci est une pipe
prose proématique
tu voie flotter
les mots pierres
ou encor le pire
ce saut où les anges
s'écrasent
avant le devenir
éternel dans le dos
d'un conte
d'effroi à ne pas croire
parce que vrai
et permette
à l'imaginaire
de raconter
ces sornettes

C'est repartit
quoi?
Hors la sortie
à faire voir
passant
la tête toute faite
l'amener
LÀ ICI MÊME
par un petit dessin
à ce qui EST
Où d'Où verrous
qui que quoi LÀ
...et puis...
vais me coucher
et de mises errantes
obéir au corps fatigué
et là du repos
la mer avec Saïs
jusqu'à l'Oeuf
des mares...
Comme ceci
Du barbo composté
du mourir d'être...
vous savez...
transmuté loin
en de vagues
vapeurs d'eau salée
qu'accrochent
des vents formant
des nuages
d'infinis tristesses

FIN

C'est quand ciel
d'hiver
sous les tropiques
palpitantes du coeur
Walser la vaisselles
essuyées en quelques
microgrammes
petit dessin du frère
sur la neige des pas
un prince ferme
ses yeux du dehors
la horde aux grappins
Là vers une série
de petits tableautins
de mer à boire
genre pas maniéré
mais genragé
du toujours pareil
jamais pareil
rien ne se perd rien
RIEN
De là les ribambelles
de tout ces mots
qui cries ça suffit
et c'est bien assez
en cette masse
de fracas tracas
Ici des milliards
de soleils se sont
éteints...
Là...

FIN

Haïr par le mal
déjà fait
alors et bien
le contraire
un tout petit oiseau
plus haut
que gros cailloux
et l'air le grand air
à son gré
le temps libre d'aimer

Très tard
le temps n'est plus
éternellement
pas LÀ

Tout perdu
tout retrouvé
perdu retrouvé
que des trouvailles
Perfection
du monde
imperfection
perception
conception
trafiques
d'influences

La pomme
use l'Adam
tellement
crÈve en meurt
7 pommes
et une 8 ièmes
pour la Sainte-Victoire

Aux faits
des imbéciles
marchandes des pertes
de ressentiments
contre de la vrai vie
qui est ailleurs
bien entendue

Voilà la mer
des nuages
David Friedrich
un conte celui-là
en séquences
un rêve douloureux
pieux dans le coeur
accident d'autos
d'éclair...
Cancer cela plutôt
que ceci la Mort
L'inverse...La Mort
la même.

Des chéries
d'autres
grains de sables
au désert
de Solitude
oasis mirages
illusions...
Cela...qui Est
De l'autre côté-ici
à voir

Le réel et son trouble
la mer et perd
la maladie la mort
Aimer a ce point

Entre deux morts
2 planches
voir exactement
où tu EST

Impossible
cela EST
Suspendu
à l'abysse
séché
par le soleil
Fait Voir

Où et c'est quoi
ce petit moment
lucide...
pas brillant
en sa nuit morte
de ce savoir là
en bien ou en mal
...Petit dessin
Seul à seul
entre nous si seul

Ce bruit
qui va trouver
sa fin...
la Mort ayant encore
beaucoup d'avenir

Survivre
à cette Chose
Nature natures
comme à d'autres
des mises en formes
à l'oeuvre

Sur le guet
en bout de piste
couloir des moins
prometteur
...sur le pont de mémoire
ancestral...
sur socle et poussières
et RIEN

Enfin plusieurs
à la maison
il y à longtemps
qu'elle n'avait pas
été aussi habitée
que maintenant
qu'elle est seule

Hier ma chérie
en bas rouges
m'accompagna
jusqu'au fleuve
de la nous marchèrent
vers la mer
que des mers vieilles...
Il n'y à pas de bonnes
manières de tout quitter
Jamais la lâcheté
ne seras la bonne


Langevin *