21 nov. 2019

L'Invisible Incertain


Et Va Nuit


Légère
jolie
tu voles
t'envoles
encor
en corps
juste
rêve
rêvé
...Ombre
passant là
réalisée
plage
grève
des amarres
en lui d'aile
fusionnant
le ciel de nos
esprits
amusés
des neiges
poudrant
l'enfance
jouant a-blanc
leçon d'oiseaux
élévation...ICI
MÊME...
'La réalité
est dabord
une chose lointaine,
et qui ne s'approche,
avec une infinie lenteur,
que de ceux
qui ont la patience' *
Pas ne peut dire
tremble
solitude
de larmes
pas du TOUT
Des fuites
distractions
tonnes d'ennuis
détonnent
tout à côté
de la CHOSE
mais l'Aile
s'élance ses vents
de très près
embrassent
repart le coeur
à sa répétition
d'apesanteur
Main tenant
pas question
pas de quoi
de pourquoi
d'à quoi
noui âmouir
Particules
de poussières
à rire et à danser
des couleurs
à sortir du calciné
d'invisible incertain
Sablier des déluges
fleuve mer rampant
des falaises en cailloux
et sablier des fins
aux fragiles
répétitions
de coquilles huîtres
vicieuses
à la culotte d'Hélène
pas loin le Courbet
du début...
Conte sauvage
chiens mordus
par des loups
inapprivoisables
festin de mémoires
ensevelies
des souillures
de madame ruse
le doigt à la vulve
de ton oeil
qu'apaise la grâce
fusionnant cultures
métissées
aux dos courbés
d'attentes
d'arrières bouches
gémissantes coït
repris repris encor
repris de rires
malheureux
pour 0 sous zéro
de jamais plus
que  braise
à vestige
vertiges de travers
cassés de vagues
vertes d'écumes
à la gueule de Nature
Allons...alors
 art que sers tu?
Sinon OUI
Tu vois...
si oui tu vois NON
du figurer formant
là des brèches
à paquerette
là des pointures
tapageant de pas radis
racines de silences
créant le . la ______ infinie (8)
en vain tout ça
maux à mots
cela qui est des pommes
aux chairs piégées
du pire béni ensuite
d'oubli de père pète
répète le va et vient
de la Chose aveugle
en UN des uns
Mort morte de morts
mordant dans l'Adam
des maux à mot
concuspiscence
jenous vous tu
Où cela a t-il lieu
c'est vous jenous
du UN des uns
Nature natures
et de l'autre côté
des fous rires...
après le suicide
des anges...
la dévoreuse
d'ossuaires
son corps trop tard...
Houhouoù...
boue bout
au boute de tout
l'instable retraite
assassine
et sale affraire
du dégoût de soi
en son déni
de mort à crédit
par des touches
un peu partout
imbéciles
et suicidaires
Pas de bûches
dans le feu des en faires
L'autre dent elle
sur la pointe
la jambe en l'air
odeur de Camp
triangulé...Voilà
la mise au tombeau
du monde infécondé
d'abandon au fond
d'un compte volé
par prédation
de chairs moisies
anthropophage
enterrement
de la dame
du diable au corps
recyclant sous le soleil
les misérables
orifices de sa peau
pénétrée de l'éternel
va et vient
du festin de Bobette


Rilke*



19 nov. 2019

Y Être


Dessein De Main

Doigts d'usures
d'us creusant
l'emprise
dans l'air
le vent 
le rêve
tenant 
la voie
ardue
celle
du
a
Au commencement
était ceci
Il était avait été
sera le verbe
ou bien le chaos
schisme scorie
la foire le cirque
le spectraque
d'une Disparition
tel que...le dernier
mot...outre crevé
des mers déluges
Rêve rêvé
rêvant et puis
le fond du puit
repris l'Attente
seul comme SEUL
au noir profond
des goudrons
compostés des morts
Le reste...traces vents
soleils...
Là Paris
tant désiré
la chambre
de Marcel
lit tout blanc
un juif
régnant
la fontaine
d'exil
infini
lui
ou
A

De quoi Être
à quoi
signant ceci
invisible
à jamais plus
diantre fin
Du hublot
des nuages
...des corps
en fuite
emportés
de se survivre
cadavres
sous les crocs
de temps mort
...
Encor...
te voilà
tu sentais
la voie
lactée
marchais
LÀ sur l'eau
tes cheveux
d'algues
impromtues
LÀ ICI MÊME
tout en oeuvre
chemin à main
tenant la fugue
en voltige
et folle adresse
ciblant le parfait
RIEN

+ fort
tu y vas
appelé
envoûté
t'obéis
à qui
tu y vas
ensorcelé
à l'os
cadavre
pas exquis
néant
tu y vas
poupée
gonflée
crevée
de signes
en croix
au diable
tu y vas
où des rats
d'égouts
il y a
tu vas
vas...




12 nov. 2019

Figures


De Hors
D'Oeuvres

Des étoles
cherchant le i
brillent 
par leur absence
Joplin
des boucanes
nerveuses
non...+
Chinchilla 
des manges
têtes en mateaux
de la cité
à poil guidoune
sans fusion
Étoiles donc
avec le I
tenant tête au ciel
tombant cauchemar
Albrecht...
Cenci en cul
à sac et à sang
blanchiment
de boniments
alors des tueurs
sur la route
des enfants d'art
sous les sous
de madame
duchesse
de mon derrière
chez-nous
y a la fin over dead
Des sentiers
sans déroute
infinis résidus
d'univers vers
des symbioses
pas pour tous
tas entassés de petits
pets de gaz
carburant proématique
Porte d'en faire
des formes
à tatawinneux
laissés au seuil
kafkaïens
du bonoeil
Danse chérie danse
entre prend le saut
Ô heure venue
LÀ ICI MÊME
tête pas d'eux
les chiffrés
les pas de pas
Alors (Figure
Toi Mon Amour)
dessine ton coeur
à TOUT vent
tient le pieux
dans l'aile
de bourrasque
largue de + haut
encor résiste
à l'an pire
enmieute au lieu
d'enmieuter
prends le RIEN

Y a il y a
y aura
des couleurs
de lignes
bariolées
de formes
à tenter
il y a
ton coeur
limite
d'Amour
Y a ce château
d'Abandon
derrière
les os glacés
de la ruse
ensevelie
ravagée
d'elle même
juge et partie
y a eu suite
à il y a eu
Amour chérie
en IL Y A
des semailles
invisibles
là où il y a
...

de RIEN...
allons
ce quelque chose
mais quoi...
Ceci air a-blanc
des poussières
en socle d'attentes
vents au vol
attrapamour
seul en sol
si do ré
sous tes pas
pépites frileuses
de tes maîtres anciens
'L'art reste misérable
chez un peuple imbécile' *
Le va et vient
radote des choses
divaguant tu passes
le diable croyant
à genoux supplie
d'en mettre d'en remettre
de se mettre encor
la Joconde
moustache ou pas
entre l'étau
le moine pogné
la flye ouverte
prêt à perdre
sa verge au feu
du diable de Gogol
que raconte
ces vagabondages
verbales
Un nez gros orteil
un doigt le manteau
de Matisse
la palette de Woo-Ki
les lunettes
dans la vie d'ange
la poudre d'escampette
Et cri écrit écrire...
où d'où vers où
Verrous...

Comtesse princesse
duchesse...
Un doigt à l'anneau
solaire du divin
maquis tenant
l'affraire au brun
d'un tableau de Miro
de Masson massant
vulgaire la vulve
tout est visage
terre mère mater
or gisant geyser
d'à peu près l'ensemble
du comte d'Orgel
quelques sous
de son filleul
et la démence
s'enflamme brûle
madame mort
l'emporte vers
c'était TOUT
sa fin à elle

Tantôt fixé
créé ou né en
barque on y est
au vent sortant
des masses pas là
agrippées....
humant l'air
sauvage encor
du don qui vient
petite lumière
de Chardin
esprit pris épris
passé outre
aux diableries

RIEN A DIRE



De tenant
lasse vaincu
de toujours
mort en autant
de fois
que de un du UN
et lui le qui que quoi
que qui est-ce
après tout
ceci de cela
des dames
de Roberval
régnantes
dans la cuisine
a couteau
d'enfants faisandés
de fait dodo
ou encor
géométrie
résiduelle
de bois de scierie
tranquillisant
l'envie de bon dieu
Oreille écoute
le bruit des feuilles
palpitantes
de l'appel des forêts
de la noirceur
d'ensevelies
sous racines
des mers mortes
rougies des sacrifices
Il y en aura d'autres
des disparus
et des agonisants
pour combien
après le triage
des trois 3 triangles
...Ce que cela porte
d'effrois froids
de cadavres
raideurs des membres
les yeux fixés
de dehors à jamais plus
le reste c'est tout
cela qui reste...
Ou bien ou mal
ni bien ni mal
enfin bref le RIEN

Cache ton dieu
entre tes jambes
la tête bien coincée
dans les affaires
de la vie courante
à son dernier sursaut
encor laisser
grignoter la dévoreuse
pendant que suspendu
au martyre tu tombes
dans la nuit éternelle
de la sans mémoire
ton bien chiffonné
d'oubli de ce qui a été
la fortune de prédation
...
Alors écrire pour le RIEN
errance interminable
chaise musicale
air joué par Paganini
technicalement
du séchoir à cheveux
sur manequin
de Ceronetti
et des vierges folles
de Vivaldi
des neiges des neiges
par des voies
d'aveuglement
pas vivant pour 5 cents
Où suis-je
jejeje...????
De vous à moi
JE vous à vous
des choses pour SEUL
JEU de mort certaine
jevoustu...tulevous
levousjevous en prix
sur la place
du spectraque
des one mens traques
sur un réel battement
d'aile chérie LÀ
assurément
RIEN SI SI sisisi
tenant y tenant
plus que TOUT
inutilement LÀ
...


Didérot *

10 nov. 2019

La Mort Se Dessine


Ô Mer
crache vent
de vol oiseau


de fatigue au dos
des moelles
sans fin
affamées
piaillements
de bouches
en une vague
de ciel fossile
enfermant
à peu près TOUT
chez l'ICI MÊME
Tantôt...

Cela qui précisément
épiphanique
divaguant
et concluant
le tant d'air
aéré des mises
en exil jusqu'à près
Zède et la Terrible
Nature natures
SEULe SAïS
dévoilant l'aube
de l'Aile nouvelle
oiseaux de travers
les pores de chairs
des départs
sur le dos des guépards
à tous poils plumes
crayon Chiffré d'Invisible
résidus archaïques
semeur de vent
d'éclairs nouveaux
Sortie dépiégée
ayant main nue
tenue l'emprise
d'imagination
dans le dos
des destructions
massives des sournoises
derrières le Grand Tout
de RIEN




SEULE
à
SEUL

En de lumineuses
lueurs de vivances
devant les forêts déjà
très anciennes
chien en loup de mer
de Melville
bois sur le pont
si  tendre les bruits
du grillage au loin
shine on you crazy
diamond...Tac tac tac
fiction d'affection
...d'Argos aussi
des voyages Polaires
en blanc d'atelier
des partances roumaines
par quatre pattes
grèves de cailloux
ensablement désert
d'oubli d'os innommés
Berger des vigies
en proue de ceci
cachant le don donné
présent d'Amour


Dix Vagues *

Dire 
déjà
vague
Hokusai
hier 
mot
encor
doigt
demain
nom 
en rond
UN +
uns
en somme
chiffre
bien conté
gond
d'air ridé
des plis
entre 2
matelas
du poème
en pantalon
Plioutch
Saint-Jean
d'eau début
d'horizon
d'ATTENTE
David 
Friedrich
des parts
froides
à rigodon
gigues
cadavériques
en coin cassé
Job 
Mao dite
pic pas pelle
suant la mer
des damnés
chiant l'insecte
sur la 15 ième
grosse pomme
kafkaïenne
spermes argentés 
d'âmes mortes
pieds nickelés
du tombeau de zinc
N'importe quoi
caisse à dire
la cyprine
en mer veille
criant sans arrêt
père à l'horizon
fais moi un dessin
des moutons
fais de quoi... 
des vagues
divague...


Tant Temps
RIEN


Musique
muse
au-delà
pas à pas
forge
de feu
le temps
à 4 en deux
et 5...
ô vol suspendu
au RIEN
console
l'errance
des barques
frappe
au tympan
du jeu
de jouvence
à 9 à 2 -8-10
malheurs...
alors rame haut
la poule
ou sauvage
tu danses
en corps
devant le Cyclope
d'oeil Ô mer
Créer...