Et Va Nuit
Légère
jolie
tu voles
t'envoles
encor
en corps
juste
rêve
rêvé
...Ombre
passant là
réalisée
plage
grève
des amarres
en lui d'aile
fusionnant
le ciel de nos
esprits
amusés
des neiges
poudrant
l'enfance
jouant a-blanc
leçon d'oiseaux
élévation...ICI
MÊME...
'La réalité
est dabord
une chose lointaine,
et qui ne s'approche,
avec une infinie lenteur,
que de ceux
qui ont la patience' *
Pas ne peut dire
tremble
solitude
de larmes
pas du TOUT
Des fuites
distractions
tonnes d'ennuis
détonnent
tout à côté
de la CHOSE
mais l'Aile
s'élance ses vents
de très près
embrassent
repart le coeur
à sa répétition
d'apesanteur
Main tenant
pas question
pas de quoi
de pourquoi
d'à quoi
noui âmouir
Particules
de poussières
à rire et à danser
des couleurs
à sortir du calciné
d'invisible incertain
Sablier des déluges
fleuve mer rampant
des falaises en cailloux
et sablier des fins
aux fragiles
répétitions
de coquilles huîtres
vicieuses
à la culotte d'Hélène
pas loin le Courbet
du début...
Conte sauvage
chiens mordus
par des loups
inapprivoisables
festin de mémoires
ensevelies
des souillures
de madame ruse
le doigt à la vulve
de ton oeil
qu'apaise la grâce
fusionnant cultures
métissées
aux dos courbés
d'attentes
d'arrières bouches
gémissantes coït
repris repris encor
repris de rires
malheureux
pour 0 sous zéro
de jamais plus
que braise
à vestige
vertiges de travers
cassés de vagues
vertes d'écumes
à la gueule de Nature
Allons...alors
art que sers tu?
Sinon OUI
Tu vois...
si oui tu vois NON
du figurer formant
là des brèches
à paquerette
là des pointures
tapageant de pas radis
racines de silences
créant le . la ______ infinie (8)
en vain tout ça
maux à mots
cela qui est des pommes
aux chairs piégées
du pire béni ensuite
d'oubli de père pète
répète le va et vient
de la Chose aveugle
en UN des uns
Mort morte de morts
mordant dans l'Adam
des maux à mot
concuspiscence
jenous vous tu
Où cela a t-il lieu
c'est vous jenous
du UN des uns
Nature natures
et de l'autre côté
des fous rires...
après le suicide
des anges...
d'ossuaires
son corps trop tard...
Houhouoù...
boue bout
au boute de tout
l'instable retraite
assassine
et sale affraire
du dégoût de soi
en son déni
de mort à crédit
par des touches
un peu partout
imbéciles
et suicidaires
Pas de bûches
dans le feu des en faires
L'autre dent elle
sur la pointe
la jambe en l'air
odeur de Camp
triangulé...Voilà
la mise au tombeau
du monde infécondé
d'abandon au fond
d'un compte volé
par prédation
de chairs moisies
anthropophage
enterrement
de la dame
du diable au corps
recyclant sous le soleil
les misérables
orifices de sa peau
pénétrée de l'éternel
va et vient
du festin de Bobette
Rilke*