8 mai 2019

La Tappe Du Pied


Demain De Mémoire


Du vire tu L
invisible
abus du visible
débranché
de la boucane
du dessous
des terres
à mémoire
de Beautés
TOUJOURS
pas pour tous
ni pour Personne
innommés pas  LÀ
encor inconnue
trop fatiguée
de mains à parois
bien sûres
à clavier ignobles
sur du gravier
d'arasement
de la Sainte-Victoire
par le monde d'effroi
de la cellule d'extinction
d'à peu près tout
ce qui bouge
en un avenir virus
virant Debord
surveillant
les spectrateurs
dans le noir
de tous les retours
à l'universelle
orchestration
de 25 tappeux de pieds
pour un violoneux
en désaccord
avec le fa dièse errant
pour tout dire
malgré la lettre volée
d'Edgar où la dédicace
des Fleurs Du Mal
à son lecteur du beau
de l'air
Un voyage
en Cacanie
sans qualités
Tout est visage
ou qu'importe
ceci aura été
que du pillage
8 ou 9 milliards
de multiplications
programmés
et l'Art se cache
se présente absent
dans les buissons
du mouroir
à la grande table
du mange monde
Art de...mais de quoi
s'agit-il???
Pas d'une fesse de jambon
ni de Jupiter que d'Adam
et Ève...
Art de tout
ce qu'on voudra
excepter du mensonge
du faire RIEN
de moins
qu'un spectre
dans le spectraque
détectant les indices
du désir
d'imaginer
quelque chose
de la VÉRITÉ
de passage
ICI MÊME
proématique
Chant libre en
en LÀ si seul
d'en faire signe
à pépier de l'inutile
jeu de mise
en traits de peines arts
à regarder de près
ce qui monte
en tombant du haut
de la Grande Mémoire
assemblée d'autour
cadrant l'inconnue
d'effroi et amère
enfer de Beauté
toute picturale
tenant lieu du peu
...RIEN

La couleur
la craie
le gris des cendres
en gains capitaux
sur linceul
et chaux vives
au vent des blanchies
des perles à boue
du saccage d'éternité
par temps mort
sans histoire
retour éternel
démonscratique
cela a passé
personne à l'horizon
désert nietzschéen
épidémie de sautes elles
et multiplication
des puces sur le dos
de l'invisible néant
d'air que dalle
L'ossature a tenu
le greffon de chair
lambeau d'abandon
de pas de ce monde
au dernier instant
de lumière
de L'ICI MÊME
s'éteint l'Infini
reprend sa création
Quand s'est raté
Cézanne passe
à une autre toile
le chemin sera long
en avançant vers la fin
se racrapote la foire
aux ordures
Un corps fou tête coupée
courant après sa tête
Soutine avait lui
bien vu l'affraire
de l'oeuf et la poule
...Y a pas que y a pas
y a pas que la France
qui crève le ballon
a fait le tour
crevé de fatigue
et dérangé le climat
en se dégonflant
bien dit mal dit
on peut comprendre
que cet air irrespirable
est le fruit de la conquête
américaine d'Hemingway
Miller et les classiques
la liste est longue
et le patriotisme court
mais dure longtemps
(spermes de guerre)
dit le poète Art-O
Allons enfants de la fratrie
papa est en haut
qui fait son dodo
maman est en bas
qui fait des gâteaux
"Le coeur de l'homme
est creux et plein d'ordures"*
Oui l'Art après tout
qu'est-ce???
Un grand orchestre
100 tappeux de pieds
un joueur de piano
beaucoup d'épeler
et peu de lu
Toujours ou presque
proématique
"Bienvenue,
grâce ineffable
de l'extinction
des jours"**
Et sang draps
la Sibérie des morts




Pascal*
Whitman**




6 mai 2019

LÀ Pas Là


Essais
D'Arc-En-Terre


Voyons bien
la Chose
portée à sa fin
de Vie
Tout est permis 
perdus Disparus
d'abandon
vent de souffles
poussières
Sort sortir
des sortilèges
du Camp
d'un ciel qui ment
à un bleu nuit
de Poussin
se faire l'Aile
en tombant
de Peur
d'être ici et pas LÀ
voir d'où tombe...
Bref tout est passé
MORT

Milliards trilliards
et des zéros infinis
ni UN des uns pas ici
Mais ICI MÊME
en points de coeur
transitoire fléché
d'éphémères
destructions...
cosmiques...
étincelles de vivances
Aucun accueil
propice à l'élévation
que la chaleur d'un volcan
la fumée chaude
des crématoires
après l'empoisonnement
au quotidien
l'inquiétude interminable
au jour le jour
et un sans demain?
Un air de gaz monétaire
suicidaire anthropophage
sous le soleil
de la grande
DISPARITION
Voici venue
n'importe quelle
patente à gosse
déguisé en Dieu
sait quoi?
Régnant sur un paquet
d'énergie où ce qui
s'appelait humain
s'est avéré révolu
Le peu qui reste
est un écho résiduel
venu d'un cerveau éteint
terminant son vertige
avant les ténèbres
arrachement de l'émotion
et ses tentatives
pour Être.

Non
un terme
à ceci...
Et là
ça continue
fut-il futilité
futile ment
fut ou pas
RIEN
Une marée mise à nu
par l'autre
en mode dupliqué
les mêmes
tu meurs
après UN c'est les uns
les autres et puis
des champs de blé d'OGM
en cri de Munch
à l'Histoire de chairs
et d'os déjà et de destruction
Radeau de la Méduse
en métaphore de Titanic
de têtes disponibles
à quelques malfrats
darwiniens
pour le conte
du Dr Mabuse
Enfin la fin
et si on traversait
le miroir aux alouettes
par la peur
la mort perdue vaincue
fragilisé par la folie
des choses froides et dures
ou brûlantes
en larves des magmas
sans restes
Mais l'Art mort
est-ce bien vrai?
Et sans art...
Et et et qu'est-ce que l'art?
Un dieu de main à mains
tenant depuis la conservation
de la magie
du feu des outils
de l'agriculture...
l'histoire de dire un peu
à l'aigri-culture
que tenir entre deux
semences
ne pas s'incarner
tomber d'élévation
par fumier mûr
en des fleurs
de Notre-dame
aux fleurs du mal
aux roses de la peste
aux iris du peintre
Rose is a rose
is a rose is a rose
Sélavy...
Art... du champ
aux vaches
méditant en forme
de ruminations
donnant le laid
qu'il faut
à la beauté
pour en sortir
de l'effroi
du passage
en multiplication
des genres
Tenir tout en peu
de RIEN
du pareil au même
en UN des uns
....machine gun molly
où la couleur
des rêves d'un enfant
aux cheveux gris
blanc d'Hólderlin
et puis le tout est permis
sans le Dieu
de la liberté de Sartre
le doute...
Alors qui vient dîner
ce soir?
Aujourd'hui
temps printanier
doux soleil
odeur de décompositions
bonnes pour Vincent
aux mille fleurs
...petit dessin...
une main
de mains à mains
demain
sur lendemain
du feu des volcans
et des soleils
qui disent vraies
Un cri
QUELLE MERDE!
Mais...
ce que l'on ne peut
pas dire...
et puis ça tombe
tu voies va...de RIEN
Vous voyez
vouvoyant
la mort n'aime pas trop
être dérangé
à moins que ça sente
le squelette
Le poète parlait
d'envoûtements 
de cauchemars
d'organes...
Bon prions Dieu
qu'ils nous veillent
absoute...dit Villon
où les portes
du pénitencier
du Camp de l'Enfer
Cela arrive...
hors le festif
la guéguerreuse
sur le radeau
de la mésuse
Petit tout petit
petit dessin
destin dessein
vers le RIEN
L'exigence
d'un Silence
de Mort.




T'Art Tard


Par Coeur


Un noyau
un état
un lieu
une culture
de la présence
du lumineux
du né pour du naître
et renaître encor
une naissance
éternelle
un FAIT
LÀ ICI MÊME
tu voies le coeur
le rythme
la cadence
la danse
le chemin
...
De départ tenace
tenant du piège
à limaces coincées
politiques
tactiques
dés pipés
sauts de barricades
hors le cassage de cailloux
politiques éthiques a Jeu Je
joue et jeûne de révoltes
De LÀ où? d'où? vers où?
verrous du LÀ...de Nulle Part
de l'insensé quelque chose
plutôt que RIEN
et ce RIEN le TOUT
du monde...désencombré
flottant léger d'espace
d'air et de lumière
Prisonnier de cage ouverte
du marxisme soluble
dans l'alcool
des bols de chez Vic
de la révolution
des puces sur le dos
des éléphants
des débosseurs de vitre
cordeurs de brins de scie
du vol des nids de coucous
des meneurs d'hommes
de guerre yes sir!
De l'erreur du torero
dans l'arène le labyrinthe
dans le grain de riz
la somme des particules
élémenteuses
Passage de Faits et Gestes
vieille chanson
qui nous rassemblent
en UN des uns en vaut 2
trois le même...
Antéchrist ou pas
surhomme ou Dieu
lui-même...
Le Dieu assassiné
par ses inventeurs
même...comme la mode
le Modo...
Alors petit dessin
à dessein répétant
l'énorme TOUT
d'attrape l'air de RIEN
en passant
Tartre ou bien ou bien
sam pique
faut bien faire
quelque chose
plutôt que RIEN
UN des uns autant
qu'on veut...
L'affaire est clos
Il y en aura d'autres
après le Suicidaire
des masses au prix du gros
Le style
la forme
l'emballage McLuhan
art d'emballage
qui l'eut cru cuit?
Mains rouges noires
blanches
sur parois de suifs
concluant
le guet à peaux...
Que du SILENCE

De la répétition
Il faut laisser la place
faire le RIEN
emplir ce RIEN
de plein de riens
Un sot bien plein
de ce Bien Voir
un sot dans le RIEN
du TOUT

Des us de l'Art
de l'appris coco
de la lutte des classes
du filet tu passes ou pas
du bien du mal
de la tartine
au rat goût
de la bouille à baisse
du rôle de la banane
chez les quadrupèdes
de l'esprit capté des bipèdes
mijotés à la sauce tart tard
mis en boîte vendu
au bureau de votation
pour ceci et pas cela
d'obéir à qui de droit
sur la chair des étales
d'échomomies
pillulé...etc cte cet
tec etc...
L'éternité mortelle
à déficiente mémoire
farce et attrape
des contorsionnés
du four crématoire
l'élection à papier carbone 14
Et que la Sainte-Victoire
est belle en cul cubique
passé la géométrie
du bon Dieu...à la phase
océanique de l'arche
des pieds nihilistes
du savoir
la Disparition des sables
sous l'eau salée
des derniers mots du Camp

Passer RIEN d'autre
et comment
nul ne la sait...
Des fils dans la tétête
à outils...
Ensuite ça ne passe pas
c'est là que ça passe
y a quelque chose
qui passe sans trépasser
Tout est toujours
pas où cela EST
Petit dessin
à comprendre
sans contrat
pour un dessein
"la poésie commence
lorsqu'un idiot
dit de la mer: On dirait
de l'huile"*
Bon enfin manière
d'Art...sur la plage
léger frivole
allégé léger léger
vent des voiles
perçant le sein de l'image
pour y donner les mots
qui passent
ramassant la sénescence
insensible à sa perte
sa Disparition
Un devenir Indien
chinois...un mix média
gangue scories
Nature natures
et renaissances
en fast food
 iris frites
orchidées
camembert...
encor en TOUT

Petit dessin d'en faire
qui ne passe pas
qui disparaît
comme le lot
de la loterie
du vivre ou mourir
mais un désir
de dépenses
sans compter
part de bataille
avec dans l'esprit
dedans dehors
le Paradis dans le gouffre
entre deux dents
de l'ogre de la Mort
Pas encor..
Cela vient...ça se sent
Les couleurs en profitent
se font la fête
veulent s'organiser
faire tableau


Pavese*



17 avr. 2019

Le Cercle


Lignes En Signes
(de main)
à répétition
sans prix


Que du silence
de mort ou vif
Que dit-on
affamé à la limite
de respirations
en urgence
Dire il n'y a que ça
chaos structure
cucubé d'informe
action...
Cris poussés
retenus
Mieux invisiblement
LÀ entre tous
les débuts du monde
sur l'os de lumière
frêles fragiles
aurores à main tenir
par tout le visible
rendu visible
et dessous
l'ancestral vertige
des lieux
d'où si près meurt
Peau  et vie
de suifs à paroi
mal traitant
du passé bien vu
d'ici cultures
à mains liées
de cerveaux machinés
au Mur des peines
à torture...
C'est sang
sauf qui peut
et les herbes
à têtes de rats
laits de peloton
d'exécution
aux cadences de cieux
d'abandons
Abysse épiphanique
en lave mains
spermatiques
en avançant
la gangrène
cellule corps masse
la jambe là quand
Sylvia masse
le fruit des entrailles
des essieux et celles..
Bref du mensonge
en copies cons formes
emboîtant au quotidien
le permis d'aimer
en bluff et imposture
autrement que l'amour
de l'Amour
C'est la guerre l'Art
mon amouir
OUI YES SIR
et devant la MORT
m.Coroner Science
fait tout sait tout
mais sur le cadavre...
Dieu est mort
Marx et le reste
n'est pas fort
n'est Pas...
Redon danse
avec l'impôt
pot position
des mains
sur la funesterie
des éphémères
disparues
normal l'esprit
monnayé succombé
succube cucube
culbute Karma sus l'tas
assujetties...riches
capitalisés d'os corps
Rembrandt
du musée amusé
aveugle bâillonné
tout nu pis
dans la rue
LÀ ICI MÊME
sans jenous à taire
attendant de retrouver
ses sens dans le chaos
de la mouvance
des cerveaux
climatiques
sous contrôle
des nues
sur velours
dans le miroir
à mensonge
dés pipés
mains mises
destructives
par Nature natures
(pas plus le géométrisme)
un veau d'or
en triangle dort
à la Grande Disparition
du temps et de l'espace
Où est la ligne le fil ...
"au fond je n'y pense pas,
ou je ne sais pas
à quel point j'y pense..."*
tenir re tenir encor
en corps seul cette fin
(et dans tous les sens)
d'Amour cet accord
du coeur et de l'esprit
mais peut-on dire?
"La vraie vie est ailleurs"
Rimbaud...
en un peu de silence
de paix...
LÀ ICI MÊME
et déjà c'est terminé
encore "la réalité
rugueuse à étreindre"
etc. dure l'échappée
Tenir se faire voir
retirer dans le Visible
rendu Visible
cela regarde le bleu
concerne le rouge
réchauffe en jaunes
contes de chimères
sortir du sortilège
de la grappille
Mais la lumière
venue du désastre
de l'érosion du grabuge
de l'effritement
du crache en l'air
dedans dehors...
cette lumière
c'est terrible
et terrifiant...
Place scène vide
après un tsunami
En vrai vers où vais-je?
À chaque instant LÀ
pour voyant aveugle
ne devant pas voir
ayant vu...
Tantôt chacun croyant
sans tirer...
Mais comment?
Peur que prenne fin
la folie des jours
insensée présence
inaccessible énorme
dérive gigantesque
débris
d'éternuements d'astres
s'entrechoquant
parcelles de lumières
flash pour attendre quoi?
Du souffle qui descend
au fond de son tombeau
l'ossature d'arcs-boutant
brûle l'extase s'enfonce
en sa nuit transfigurée
signe Rodin Messiean
Hugo Baudelaire...
en sang tous...
et quatuor pour la fin
des temps
abîme d'oiseaux
fouillis d'arc-en-ciel
et de blanc mort
du temps
perte de mémoire
no way déluge
de Nature natures
d'ennuis intelligentes
RIEN
retenir ce qu'on peut dire
et qui est impossible à dire
...
Mourir tu tousses
flétrie tu tiens
pleures l'Amour
qu'un peu de paix
ressuscite...
Cercle de voir dire
géométrie céleste
invisible...
Que vont devenir
les chats de Chartres
pas d'erreur des élues


Nietzsche*
Rimbaud**