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17 avr. 2019

Le Cercle


Lignes En Signes
(de main)
à répétition
sans prix


Que du silence
de mort ou vif
Que dit-on
affamé à la limite
de respirations
en urgence
Dire il n'y a que ça
chaos structure
cucubé d'informe
action...
Cris poussés
retenus
Mieux invisiblement
LÀ entre tous
les débuts du monde
sur l'os de lumière
frêles fragiles
aurores à main tenir
par tout le visible
rendu visible
et dessous
l'ancestral vertige
des lieux
d'où si près meurt
Peau  et vie
de suifs à paroi
mal traitant
du passé bien vu
d'ici cultures
à mains liées
de cerveaux machinés
au Mur des peines
à torture...
C'est sang
sauf qui peut
et les herbes
à têtes de rats
laits de peloton
d'exécution
aux cadences de cieux
d'abandons
Abysse épiphanique
en lave mains
spermatiques
en avançant
la gangrène
cellule corps masse
la jambe là quand
Sylvia masse
le fruit des entrailles
des essieux et celles..
Bref du mensonge
en copies cons formes
emboîtant au quotidien
le permis d'aimer
en bluff et imposture
autrement que l'amour
de l'Amour
C'est la guerre l'Art
mon amouir
OUI YES SIR
et devant la MORT
m.Coroner Science
fait tout sait tout
mais sur le cadavre...
Dieu est mort
Marx et le reste
n'est pas fort
n'est Pas...
Redon danse
avec l'impôt
pot position
des mains
sur la funesterie
des éphémères
disparues
normal l'esprit
monnayé succombé
succube cucube
culbute Karma sus l'tas
assujetties...riches
capitalisés d'os corps
Rembrandt
du musée amusé
aveugle bâillonné
tout nu pis
dans la rue
LÀ ICI MÊME
sans jenous à taire
attendant de retrouver
ses sens dans le chaos
de la mouvance
des cerveaux
climatiques
sous contrôle
des nues
sur velours
dans le miroir
à mensonge
dés pipés
mains mises
destructives
par Nature natures
(pas plus le géométrisme)
un veau d'or
en triangle dort
à la Grande Disparition
du temps et de l'espace
Où est la ligne le fil ...
"au fond je n'y pense pas,
ou je ne sais pas
à quel point j'y pense..."*
tenir re tenir encor
en corps seul cette fin
(et dans tous les sens)
d'Amour cet accord
du coeur et de l'esprit
mais peut-on dire?
"La vraie vie est ailleurs"
Rimbaud...
en un peu de silence
de paix...
LÀ ICI MÊME
et déjà c'est terminé
encore "la réalité
rugueuse à étreindre"
etc. dure l'échappée
Tenir se faire voir
retirer dans le Visible
rendu Visible
cela regarde le bleu
concerne le rouge
réchauffe en jaunes
contes de chimères
sortir du sortilège
de la grappille
Mais la lumière
venue du désastre
de l'érosion du grabuge
de l'effritement
du crache en l'air
dedans dehors...
cette lumière
c'est terrible
et terrifiant...
Place scène vide
après un tsunami
En vrai vers où vais-je?
À chaque instant LÀ
pour voyant aveugle
ne devant pas voir
ayant vu...
Tantôt chacun croyant
sans tirer...
Mais comment?
Peur que prenne fin
la folie des jours
insensée présence
inaccessible énorme
dérive gigantesque
débris
d'éternuements d'astres
s'entrechoquant
parcelles de lumières
flash pour attendre quoi?
Du souffle qui descend
au fond de son tombeau
l'ossature d'arcs-boutant
brûle l'extase s'enfonce
en sa nuit transfigurée
signe Rodin Messiean
Hugo Baudelaire...
en sang tous...
et quatuor pour la fin
des temps
abîme d'oiseaux
fouillis d'arc-en-ciel
et de blanc mort
du temps
perte de mémoire
no way déluge
de Nature natures
d'ennuis intelligentes
RIEN
retenir ce qu'on peut dire
et qui est impossible à dire
...
Mourir tu tousses
flétrie tu tiens
pleures l'Amour
qu'un peu de paix
ressuscite...
Cercle de voir dire
géométrie céleste
invisible...
Que vont devenir
les chats de Chartres
pas d'erreur des élues


Nietzsche*
Rimbaud**