La Fin D'Une Vie

" ...La plus grande

folie que puisse

faire un homme

dans cette vie,

c'est de se laisser

mourir..."*

Outre le moins
qui de plus en plus
pareil à un surplus
d'après-guerre
de partout claque
au vent d'effroi là
les cendres
poussières
et en fin
l'autorité
sur lemmings
restait à le justifier
surnombre...étant
les poissons disparus
avec la faim...
s'use s'épuise s'efface
Personne...en la mort
définitive...
gare aux gourous
dit dit eux dit eux...
guerres ma foi
des hommes
menant histoire
de RIRE...
blafards et poudre d'os
etc.

De l'autre bord d'ici
passé l'horreur
des morts
les séquelles
de toutes les fins
tu vois sait
qu'au TOUT
puisant à volonté
le désir de joie
d'amour jouant
des cercles
silhouettant
les humeurs
de la création
tenant fort
a l'ICI LÀ
petits dessins
contre le désir
de Mort...
Faudra en revenir...
de tout cela
des étoiles du ciel
des oiseaux
et de la terre
...Passage
au plus noir des fins
là où tout est lumière
de lampadaires néons
de soleil...
ça vient tout seul
arrière comme devant
pendant des grottes
aux petits tableaux
lentement sûrement
le néant...
C'est ICI OÙ?
Déjà pas mal
comme dépense
à composter
Manière de disparaître
laissant LÀ l'erreur
le cul-de-sac la croûte
le grotesque
couillardise
d'un essai à reprendre
ou abandonner
en chemin faisant
des menteries
autrement triées
Matières à revoir
ces semelles de vent
en miettes de pain
pour oiseaux
sur le sentier
de toutes réflexions
au cas ou...
Dieu étant parti
vers de meilleurs cieux
alors my lord...
Un gourou qui fait où ou
bien mal dire messire
à lire ou délire
se préparer au né en moins
jusqu'au prochain budget
de l'état des lieux
pour les restes abandonnés
de la création
du dernier grand tri
du lumineux
Et rebelotte

Tamtam boucane
en avant les braves
sauvons-nous
les vlà...
Anglais Indiens
franco-chinois
chi mou chi dur
chi dans le trou...
Le suicide
maquillé des masses
guidées par Dieu sait qui?
Babel Pyramides
Empire Stade
igloo troue bébelles
et embarquement
pour se taire...
Né une foi pour toutes
dessine-moi un dessein

Poussières Et Dessin

Sans Titre

Cervantes*

Des Notes

À Zoltan Kocsis

(L'Aile)

Cent oreilles

vingt cents

files en gammes

portant au vent

sa danse bleue

d'obéir 

sans intubation

pleins de têtes

refaites à 9

tapant tympan

marteau 

déclouant 

les tombes

du mourir

Y voir noir

l'esprit 

décrochant

ses couleurs

d'émotions

sur la touche

de patience

la croche

arrondie

l'ensemble

étourdissante

filiation du LÀ

pas besoin

entendre TOUT

le mouvement

du Silence

rapt au dit

in milles 

sans tambour

2-4 et zéros joue

Muse sur Gaspar

musique au loin

t'entend pour...

Qui sait?

Bourdonnement
en miel de terre
tons sourds
des mises à l'oreille
s'échappent 

l'ensemble 

une antithèse
triangulant une quarte
d'offrande
chez Rembrandt
ou encor chez Leroy
du Bach dans l'air
de l'Art pour l'enclume
et le marteau
d'un résidu d'élévation
hors de ses gonds
vers des Silences
qui s'entendent
pas besoin d'organes
énucléés Tout autour
vole léger diaphane
ICI MÊME
entre invisibles
la mort ayant bouffé
et eu ce qu'elle voulait
mais pas la musique
Es muss ein 16 x4
en fin...

Le râle au do
la balle au front
de drôles de notes
en rouge
des masses
désorganisées
Siffler alors devant l'ours
traîner une pelle
pour faire du bruit
s'enterrer vivant
au champ de la luette
plumé d'extinction
totalitaire en sol
dé si ré suis si d'air
d'instruments au vent
du métronome au couteau
facteur à la carabine
séquence pure
et cloches savantes
chanté de percussions
terrestres
Tintamarres
des fins
pour orchestre
et tapeux de pieds
en contre point
dirigé par cas haut
technique
échappé du vent
entre les oreilles
camarades essoufflés
dadawinneux
en forme de parade
encagent pour un silence
de syncope dansante
pulsée par Saint-Guy
répétant la cymbale
d'Einstein sur la grève
de la 15ième à Babel
où les sphères...
Pour un autre fois
qui sait?
Bach peut-être?

Stèle au vent
entre deux herbes
sifflant l'air
décomposé
des atomes
suicidaires
des croches
blanches noires
pour une ronde
à la nuit solo
de zen a kiss
métastasé
d'Acropole
du grand midi
du requiem
pour pupille de marbre
d'appelant les dieux sévères
Lignes du LÀ
d'en faire un hymne
à la portée du choeur
l'emportant à distance
où commence le Silence
murmuré de la Joie de l'art
de qui n'est pas avec
est AVEC

Des Voiles

Seul Entre-Nous

"Et nous: spectateurs, partout
et toujours vers tout,
mais n'ayant nulle issue".*

Passage passade
du voir qui s'éteint
transport d'invisibles
voiles de voyures
infini du temps
Arrêt! Un mot
Dessin...à penser
en marche
malgré malgré tout
tous à mains nues
"Le mirage dans l'étang
a beau parfois se troubler;
connais l'image"*
Les mots coincés
par le verbe
aux coins quatre 
des larmes à rires
"...Bel enfant
de la lumière,
dors dors
toujours dors..." **
où sous tutelle
écroué populaire
abrutit en somme
égal...
Pellicules miettes
d'agents à contre 
à pour gloire et argent   
de crématoire
marbre incrusté
d'acier trempé
au rouge Silence
Qui est qui que quoi
réversible à l'infini
paradoxes contradictions
justifications
participation caméléon
à la Chose sure
linguistique...d'un q
con dit sien
sur la langue migrante
d'avalement
des matières premières
au temps du compostage
univers où les ficelles
invisibles du jeu du cela
qui EST reste un tas
de chimères de vents
changeant les chênes
en chaînes les châtaignes
en chats d'Irans les tirant
d'haut par le bas des pieds
se faisant tyrans
Et qu'est-ce qu'un poème
une oeuvre d'art
au temps de toutes les fins
Collants à mouches
faire mouche
se faire moucher
mouches à marde
sur les doigts d'agripper
à l'abysse de la pensée
au royaume
du rat qui danse
sur des souris
et des pommes
"Bel enfant..."**
battu par la tête
en devenir étêté
du (il y en aura
d'autres après nous)
sans Music ni solfège
que ruines babines
d'Ozias Leduc
à la sainte enceinte
du bord du bois
(lire Borduas)
En court et pour
écourter voici
l'annonce faite
d'une vente aux ans
chairs des maux à mots
comment la fin
fut sans fin
pour en attendant
god art en silence
devant un tableau
de Géricault
sur la mer allée
avec la nef de Bosch
à l'empire des sons
en leurs silences
blanc de blanc
sur fond blanc blanchit
de boniments comme
Blanche neige a neigée
qu'est-ce que le spasme
de vivre...
Fait dodo dort
petit prince...
Camarades
en avant sauvons-nous
les vlà! Qui ça?

Quelle est cette intention
d'en sortir de l'enfer
et pour aller où?
Sans l'erreur
du cul-de-sac
à faire bouger
vers le K.O. d'orgasme
la petite ou grande
mort ou encore
le chaos monde
comme éternel retour
pour y entrer sortir
entrer etc.
Sans enfin
Une opinion l'autre etc.
Arbitraire que la Chose
à dire machine
s'empironne au lieu
d'emmieuter...
pas de n'oeuf sans fin
micmac bric-à-brac
du suivant souvent
suivi de ceux qui essuient
sans poursuivre
le vent pire en courant
pour le fuir
sonne les mats signes
sur une chanson
pour percussions
de Vivier
(revoyant cette ville
étrange)
vue du sans racines
vol tige
au-dessus du printemps
du temps de la mort
et de l'ignorance
Cliquetis distorsions
mirages en forme
de bien foutu hors champ
pareil aux nids de Vincent
aux mille soleils en 8
dès pas à pas LÀ
Résidus de battements
d'ailes quelque chose
tout près effleurent
donne couleurs
à ce qui est EST
petit pan de mur
de radeau d'épave
aussi ombres fortuites
roulants la roue
des to be or not
Tableaux dessins
à dessein...
d'être abandon né
pour...
De l'autre côté Ici
avant après pendant
hôte d'une attente
impossible
désespérante
et vint l'Ici
puis qu'est-ce que
cet Ici de la boue
en or Rembrandt
des folies misères
de Géricault
des astres désastres
de Vincent
après quoi?
L'éternité...
c'est quoi?
Mystère accident erreur
ou silence ou lumière...
RIEN
Retrouvé.. . point d'appui
dans cet univers sans limite
qu'un cerveau sans limite
l'autre...
Oui l'éther nuité
re trouvé...
avec un petit dessin
aller...




Rilke*
C.Vivier**

Signe À Taire

Sans Dire Un Mot

Errance
d'Ici de LÀ
Ceci cela
dire mais quoi
qui sonne
à la sortie
d'us
en costumes
du timbre
écomomique
voix certaines
et assurés
du peloton
Allons
aillons
de vent
hors du toit
toi moi des uns
du UN tyran
la balle au front
du pouvoir
aimanter
la bouse
vers la bourse
des mortes-saisons
emmurant
la Beauté
pour deux sous
d'apparences
en tri final
Bon

Encres pierres noires
mine de plomb
fusain...
Les ongles
des cachots
coups de bec
ciseaux canifs
plumes de l'aile
de l'air d'aller
le goût et que qui quoi
d'un peu de danse
du galop
pas de gallon
signe à terre
d'envol concrétion
de niaisages
fantastiquer
comme en mots
comme maux
beau art yeux
fesses fait art
d'inutiles...
De l'Art après tout
avant tout
pendant l'inutile
non serviam
un plaisir luxe
lumière sur la paroi
du sortir graver
en memorium
d'Où verrou
signataire
du prendre l'Air
d'oeil de RIEN

Dessin en forme
de corps et d'esprit
et des couleurs
dans la mouvance
du jeu jus juge
Héraclite
ou couleur de rêve
en ceLci ne pouvant
être autre chose...
Histoire de passer date
pour oasis
au vol du passage
d'une vieille musique
totalitaire en chant
grégorien offerte
à la création
de ce qui EST
éclatant en infinies
possibles et exterminations
Dessiner un Vivier
d'à peu près tout
dans la ville céleste
de ceux des grandes
naïvetés qui sonnent
aux oiseaux d'abbayes
qui ni ne parlent
ni n'entendent
Y être sans
comme on veut
sans voeux
reprendre en mieux
pas d'empire
Dessins en forme
de danse de signes
à terre