12 oct. 2018

L'Encadré


Copie Nage


Escrocs griffes
assassines
avant pendant
après
Art de ne pas
laisser de traces
fichées sociales
Vous d'où
chat men
le sort si et plus...
Cannibale
mangeant ses tubes
tripant de ses tripes
art de ne pas
dire le vrai
du mensonge
sanguinaire
passant outre
aux attrapes festives
des naissances
aux cercueils
Volant avec la mort
prise en flagrant
déni d'elle-même
Pur-sang du Dieu
fait l'homme
Ne plus dire
mais redire
et dédire
prédire
se faire Voir
l'AILLEURS ICI
comme un plaisir
de vibrance
Sachant le sang
des fleuves
le goût salé
des cuisses
en coquilles
de pets le voile
au palais
là quand te tient
sur le divan
en divin Marquis
S'agissant
de se libérer
en interdisant
et passer à la ième
dimension du plaisir
s'envoûter autres
bon ça lira ça ira
ça tournera de bord
du bord au bord
bordé noir de monde
entouré du Fra
des ors dures
en ordre de Poussin
se poussant en Art
avec raison
du Greco de son Tolède
qu'a rat contée l'histoire
de lui le Même
en abysse abîmé
du je des uns du UN
devant l'horrible
Nature natures
va son train train
pleine vapeur...
Fasciné ensorcelé...
Turner tient bon
la lumière colore
la Vérité
liquéfaction
tsunami
le lieu s'éclaire
William est mort
sur le quai des brumes
et puis Saint-Lazare
les glaces les miroirs
Paris s'enfume
fredonne fait de la fumée
sur tout ça...
Enfin les atomes
nus errent à l'entrée
du Camp
"en dehors de la peinture
et du jardinage je ne suis
bon à rien'*
guéguerres guerres guerre
la même éternelle
Malheur à ceux
qui entrent ici
Rodin l'Enfer
dantesque
Vert tige vert âtre
coquelicot
des ponts de peintre
lyrisme cadré
de mémoire ancestrale
shakespearienne
et des faux faussant
en cul-de-sac
cucubés s'encucubant
vers une pipe qui s'agrippe
à ne pas voir Saïs
en pleine Nature
avalée ses avaleurs même
Du champ fait patate
bouche la sortie
et fume attendant god art
là camp Freud
analyse Groucho
un doigt dans le compost
des nourritures
extra-terrestre
Parler pour dire
l'enluminure
en bruits qui trépassent
l'effet mères
pour voyant lumineux
Ne pas y être
mais comment?




Haut-Relief
Murmurant
Du Mur


D'ancestrales flambées
de passées immortelles
en pas LÀ
De ceci pour enfin
tout fin seul
sachant...l'effritement
de l'éphémère affraire
forcé à prendre et à laisser
en conte d'autres leurres
à croire qu'un corps
étranger joue à se multiplier
formant déformant
au gré de ses contradictions
forçant le lumineux
à se faire voir
en UN des uns
et ainsi donner
un cadre à la liberté
qui n'en veut pas
mais apprivoisé
fait RIRE le VOIR
passant outre
à l'être et néant
pour le RIEN
du TOUT
et sans ce
tout du rien
Trou pour une tombe
tombant à zéro
sous drapeau
du caca démis
de ses fonctions
cadrant le cadré
du cadran
Alors LÀ
ananart ananas
jonglant des maux
à mots traduire
chair AILE
de l'Anse-Pleureuse
par tous les holocaustes
de trahisons
Amouir...
des cimes taires




Monet*



Exit




Art de sortir
avec la belle
jouant la poupée
caracolante
Caraco
imaginant
un pessimisme
de raison
vérité absolue
Nietzschéenne
alors que le désert
porte oasis
assiste de haut
à l'eau changée
en chat man
bien encadré
de vérité colorée
Vérité colorée???
C'est plutôt
comment dire...
Percept en comment
tu files mauvais
coton bon moud
bien roulé
dans du coton
Enfin dire là-dessus
RIRE...
Art cause toujours
mon lapin...
Flanagan un lapin lièvre
posant son Lepus
qu'il peut
à Lafontaine et sa tortue
de longévité
donnant à boire
qu'il lui faut à Francis
pour faire passer
le Bacon à la reine
en six reines
allemandes
avant elle
Qu'est-ce que l'art
peut????
RIEN
Il n'est pas ou bien
il se fait..
Il s'y croit
et il fait bien




Vénus De Silence


Ceci tenant pour tenir
main-tenant l'air du temps
et restituant LÀ ICI
cette Vénus venue
se représenter de nouveau
vêtue de nuit blanche
Tombe à dessin
de l'autre côté
l'en vous te ment
Comment dire
l'effroi des froides
hors heures avenir
..."dors je vais
garder les yeux
ouverts..."*
Tuant encor
la part lumineuse
à dessein d'en finir
avec l'Art
Est-ce la MORT
ou la MORT de l'Art
les deux ou le jeu
de tenir et qui ne tient pas?
Art pour ne pas
mourir...anesthésié
en tas de Nature natures
Ouvrir en toile
d'art régnant
filant la patte main
Continuum
Art d'aller
avec la sale affraire
art tique
inoculent le poison
au miroir
de la décrépitude
du prêt à disparaître
art fait dire
redire répétant
comme autant
de grains de riz
à rire sous rizières
avec le grand Meaulnes
ou bien ou bien
Blablablas
Enfin LÀ mais
pas celui-là
ICI mais Ailleurs ICI
encor EXACTEMENT
PRÉCISÉMENT
petites pièces de bois
peintes en blanc
semblables à deux beaux
boeufs blancs
en plein dans le blanc
des yeux
avec les yeux
du par coeur
Dire ou maudire
ne pas dire...en disant
et place à l'image
en tenant conte mémoire
pas pour tous
Eux sont en guerre
après Nerval
le bon Dieu
prend de la distance
laisse abandonne
s'éteint...UN contre uns
UNS contre un
La poésie l'Art
en pleine reconstruction
de vivance
Suite aux cris en t'aime
place à l'espace de lumière
fidel à l'ignorant
au JE innommable
sans sang sens à offrir
en mémoire des essences
ciel nichant dans les nids
des maîtres l'air le feu
les songes montant
par les chaudes fumées
des résistants
à la disparition des comptés
au conte des arts
de la boucane
et de la distraction
Au jour en pleine nuit
car tout a été vu revu
et corps y gît
La grande saignée
des signes passés
demeure des mots
en maux de plus en plus
de moins en moins
Dadaisousurdalailama
lacanta triste chauve-souris
en tour d'écrou
qui fera le procès
des grilles d'analyse
qui inquiètent la posture
lire délire déliant
les liens du vent
l'air libéré
de ce soir on fait peur
au monde...
Et quand un anartiste
passe devient un tartiste
alors la chaux blanchie
l'écurie chante la curie
et fonctionnaires
prient les affraires de durer
Pourtant l'éphémère
au vent du CAMP
des jours en pleine nuit
du business des diamants
de l'or noir au noir
métaphore des suifs
cannibales en pains
noircis d'OGM...
Allons...d'otages
à Technique de Mort
au TRAIN trains
des jours noircis
génocide de pâtes
à modeler des masses
en liasses bariolées
du spectre gazé
du quotidien au quotient
disparu pour fin
d'apocalypse imposable
où la quête du néant
passe le panier silencieux
de bruits et fureurs
cadrant ci-haut
la Vénus de Silence




Celan*


Port Trait


Post Restant


"Au bleu qui cherche
encore son oeil je bois
le premier"*

Comateux
du Camp
sur les dopes
d'affamés
raidis froids
après l'aération
des ossements
salés de larmes
au temps où l'il y a
était...
Allongé
croyant
le sol à taire
les rives
moisies
d'attendre
l'oubli
Voici tu saignes
encor
de mers de mères
100 pères
perd et pair
c'est mort
fini
Ça sent bon
la mémoire
nez bouche
oeil oreille
En d'autres ports
qui va LÀ
et sans nom
pas celui-ci
l'autre qui sait?
MORT
certain et longtemps
toujours qui sait?
Assurément
milliards
et pauvrement
Tout ça fait RIEN
CAMP même SEUL
qui sait?
Faut regarder
c'est vrai qui sait?
des peaux d'Amour
en trous de peurs bleus
d'échos s'étirant
jusqu'au silence
détraqué de Messiaen
en ciel de RIRE
qui sait!
Oiseaux portés de vents
protégés derrière
en clé de dos
pas grand-chose
si peu un poème de Rilke
après les leurres
plumes sur l'os
tenant de le dire
S'ouvre invisible
joueur insaisissable
pourquoi ça
ou pas ceci cela
Étincelle cachant
l'enfant jouant
le chef-d'oeuvre inconnu
d'échos à échos
entre moins et plus
et bien moins
que deux mains
Oeil de quoi à qui...?




Nature natures


En vert et sang
RIEN contre
danse verte
de rouge venue
en bleu du ciel
vivre en vie
de la vraie ICI
"L'angoisse
ne s'apprend pas"**
Écarquille les pattes
saute hors du train
où vont les choses
du quelque chose
plutôt que RIEN
Mourir d'être né
du gros orteil
de George à la grotte
d'Edwarda
en cierges larmoyant
d'offrandes à RIEN
cela qui fait dire
passage à vide
comment dire
redire et dire encor
criant l'essentiel
mais quoi?
D'où ou vers où
verrous les froids
le soleil brûlant
tableau de l'Oeil
S'oeil d'Oeil
Pouf ruines
et pouf de rire
et quoi faire d'autre
qu'être LÀ coincé
pareil aux animaux
prisonniers
de la folie du lieu
Lieu????
Rare l'écart
par la question
quelques fois
sinon ça assassine
société du crime
Interdire et ne pas
du pareil au même
Nature natures
Spectraque
y faut que ça sa saigne
Boris
et la grande saignée
de manger en purée
du Marquis trop tard
Le crime la sainteté
disparus avec les morts
depuis un bon bout
ICI c'est NULLE-PART
au bord à l'angle
du vertige.
De venir ériger
érecter créer
Sarah bande
samedi tu voies
de plus en plus
Sylvia c'est la MORT
petite ou grande
ICI c'Est la crève
l'élévation vient
des fumées des os
pétrolifères
des mères à faire
boire accroire
et perd perdu
le père abandonné
une orgie de pour voyant
(les non dupes
errent) Là quand
lui l'autre le même
par l'UN des uns
tombant SEUL
En FIN qui parle?
RIEN tas de petits
dessins à dessein
main-tenant
dans la grotte
à vif du sujet
pour le verbe
en complément
la part d'angoisse
d'effroi de tremblement
épris d'un four voyant
désordre du désastre
du ciel et de la taire
enfer des signes




Celan*
Bataille**