11 juil. 2018

Tête À Lyre


Chant UN


Sur do 
mi
voix
vents
eux
crocs nos
des morts
requis
aime
monte
et verdit 
en cage
nono
violon
SEUL
gamme
en son
Bartoli
chez
Antoine
chant fluvial
a tire
langue
tirelire
et requiem
source
dit va
hurle
cri
beugle
turlutte
gorge
sonne
hennit
de Music
haut
os et cuillères
Tape les pieds
clé de voûte
pour tympan
marteau
et enclume
tout brûle
décrépite
l'oiseau
de feu d'Igor
limbe
alambiqué
en des silences
de cordes à pendus
d'abattoirs à ports
tenant désastre
sortie de Mort
et d'Israël
gospel blues
par jungle bell
sans âme
qui vive
archet dénoué
de fassbinder
onzième
symphonie
jaune la note
de l'étoile
d'enfant
au volcan
tout est passé
du sang
d'égorger
sur la table
d'offrandes
d'univers
Des bêtes
allaitent
des grappes
papiers
Joyce
autre déjà
enfer mais
sans revenir
à Itaque
et Bloom
mort aussi
en un vice
sans fin
Spirale
de la morgue
a létal
la vie bébelle
et Pierrot
Tenant tenir
et crève
Dire retenir
le temps du mot
du vide
expirer
Quoi?
À la loge
au creux
blottie
au froid
a contre dur
Voir
après tout
perdu 
pas d'eux
des uns du UN
ni que du soleil
Cela
SEUL RIEN
galet des ressacs
suspicions
d'arcane 17
de cela un mot
des voyages
en l'air d'étrange
vrai de faux
pas a Pape
aux cadavres
exquis d'amulettes
gris-gris
de fèves qui roulent
la main tendue
créant du vent
d'Aragon
à la bonne mère
bien pipée le poète
de mars saigne
stalinien
du bon peuple
au grappin
modelé OGM...
Un jour en vérité
regarde bien petit
les îles...
Rêvé un impossible
rêve Jacques Jaaaaaque
Jacques.........
Voir en Réalité
bloqué la mouvance
Paradis...
Eh bien...
Tous tombent de haut
en cerveaux fleurs
oiseaux chiens chats...
en confettis de joie
de plein ENFER
de mort caméléon
tranches gorges
En FIN

Des lyres d'hydres
comment dire?
Sang Rire Jaune
Du noir dévorant
ses nuits darwiniennes
Table mise festin
de tout pour tous les goûts
a petit conte d'autreur 
terrifiante toile d'araignée
de mise de fond fond
les tulipes
luttes guerres assassinats
sur Nature natures morte
sans isme Plutôt redonder
que mordre la poussière
des mangeurs de pommes
à terre s'échapper trop tard
beaucoup trop peu pas assez
ART MORT Bebay
mort de mourir
éternellement traqué
d'univers du Voile de Saïs
Chaman à sortilège
à religion à histoire
à un OUI
et quelques poussières
pensant de VOIR SEUL
au sot saut tant le vide
de cela qui de don
redondant l'image
et là un mot bête
un maître mot
et un monde mots
de dévo-ration
d'âme en SILENCE
infime magie
d'extase spirituelle
TENANT LIEU
sachant que n'importe
exporte n'importe quoi
fondant délice
dans la bouche
de lumière
Sans sang sens s'en savoir
post-antithèse et Doute
redoutant la MORT
(cette Nature natures)
socle de l'ART
ce poudroiement de désirs
éparpillant ses germes
fragiles sensibles
vulnérables ces mises
en garde guets l'oeil ouvert
éclairant a souhait
dedans dehors
la PEUR ce POURQUOI
de l'oeuvre de Beauté
LÀ JUSTE LÀ
ce RIEN donné





2 juil. 2018

Les Fleurs De Mort


Carpe Diem
(érection post mortem) 


Champs du pouce carré
de cime terre
De l'autre côté
du RIEN
Au Tri des rives
des affres du cri
vert mourant
des étêtés de Bacon
en échos du lointain
portés dans les folles
menteries explosant
pour dire la joie
des semelles devant
mourant attablé au a z art
dépecé des pétales
des îles en flaques vomies
bactériennes
Coupé! Le chat arrive
avec go gain
sans le capital
des CD c'est sang son
rythmant la marquise
d'aluettes en colère
Mais tout doux
pour des peanuts
en bocal pour Chinois
de rubbers
aux murs innombrables
mères noires (blanchies)
par les soleils
ma haut mais au courant
les pieds dans l'eau
de là sans plaine
d'Abraham mort
assassiné du fils
histoire de fous
internés aux mangeoires
pillulés de récups
chimiobiobacté...
refait dans l'ordre
désordonné
des commandements
bibliothécaires
histoire de dire
en perdant inutile
et déserteur d'univers
avec Boris
et quelques grecs anciens
amis d'Axelos
Ann Quéffélec adagio
Bach
passé éternel a eu été
sera qu'importe
Florence Art-o
sur la merde
tombant de l'air
au bord de la falaise
du lit crasseux
debout en fait d'hiver

Des trous de chairs
en chérie chéries
et des chats des yeux
des chiens des dieux
mutations des nuits
en plein soleil
Oiseau oiseaux
des blancs des morts
en barbarie
comme ICI
maux à mots
de la cochonnerie
pour Personne
sans désir
qu'un reste de musique
nettoie balais
de tout son coeur d'âme
Mais des cris persistes
l'univers hurle
de silence
Et qu'est-ce que
la terrible fin de la faim
dévorée par le gouffre
de tous les effrois
qu'encor les yeux
donnent à voir
à l'esprit le temps
(le temps mort)
d'une tonne de métamorphoses
suite à une multiplication
échos momies Nature natures
terminant la course UN
le même en uns
cela a été...
Mais quoi?

Étirer la sauce
des nuages
sur le dos
des trop-tard
des pas le temps
pas à pas
roc en pétards
à la frontière
immense du sans sujet
attirant là
Michel-Ange
partant ailleurs
pour une poétique
héritière de la liberté
c'est le vide...
Regarde bien...
la mère allée
avec le père
et de la Religion
mieux un conte à rebours
du crâne avec le Pape
et ses idées derrière
la troupe en grappe
sous la vigne séchée
en fugue loin...
Eh bien ça recommence
sans fin le multiplié
1x1= Éternel
Étourdissement
sur la pointe
vertigineuse
de l'érection
crachant le feu
éclairant le monde
finissant post mort t'aime
au-delà d'une sensation
contre actuelle
dans le four
à macron-onde
à la recette
amère masse
en pipée par lui
inventant soi-disant
quelque chose
plutôt que redire
inventant soi-disant
quelque chose
se redisant...
Enfin bref sans anecdotes
que digressions
en piqûres de mouches
sur un pied d'enfant
domptant le piano
d'une choconne
aux doigts crochus
du suicidaire collectif
copies conformes
à la multiplication
d'un non-lieu
des mots de l'autre
en UN des uns
disparut sans bruit
avec l'infini de sa création
hors de tout doute
raisonnable
Voir à n'en pas douter
est le Voyage
le passe Personne
des horreurs aux fureurs
des techniques
ce fondu au soleil
du silex à l'oeil de touche
des disparitions
quand s'éteint l'esprit
avalé par l'aval
dans la vallée des avalés
comme dit sans charme
le dieu des mots
du dernier signe
dans le sablier
cette imaginaire stellaire
fleur effleurant
la Mort morte
des balayés du concept
et du percept
disparus au vent mauvais
Alors l'aurore
par qui EST
éternité retrouvé
loin de l'effroi
des jours anciens
caché de même
des justifications
du Dieu du peuple élu
menant l'infini
aux UN des uns les autres
lui le Même
au BBQ sur grill
du dernier repas
écononomomie
simpliste sur mesure
d'un tailleur italien
modo de la dernière
page du livre
cette chose
du quelque chose
histoire de dire





De Là


À Paul
(les oiseaux)


Silence pour tout dire
parler ne pas dire
sons des bruits
d'univers
pour un conte
à croire qu'il était
une fois cela a été
de la musique
à cordes pour sauter
dans le vide
poème pour se pendre
à la lumière des villes
aux maisons d'éditions
aux salles d'expositions
une histoire celle-ci
une autre
L'Italie Rome De Sica
Arizona dire
des Forêts, Després
Blanchot
tout ce qui est disparu
jusqu'au dernier
étouffement
dans un vacarme
du Colosse de Goya
sourd aveugle muet
Voir devenant
l'aveuglement consenti
pour quelque chose
du RIEN

De la suite
des reprises kitsch
à la disparition
des écosystèmes
récupérés
après la fuite
de la terre
en molécules de synthèses
par la récupération
récupérée récupérant
la récupération
 ...Alors
la science aura
des poules aux dents
et des crêtes à têtes
de Brancusi
Qu'importe
dire...tout doux
ou en beau câlisse
changeant au vent
à l'air qui fait défait
pareil pas pareil
mot de RIEN
point d'appui
de l'enfer et du ciel
au compas de William
du bien du mal
beau de l'air RIEN
forgeant les tenir lieu
du nid de misères
jusqu'à l'explosion
d'atomes crochus
éparpillant
la germination au-delà
de la Nature natures
juste en plein vol
avec les oiseaux
passant entre les plumes
de Nolde le Christ
et Hitler petites taches
laissant tant de pensées
librement aux couleurs
Tri tri sur les rives
des départs (sans mot dire)
l'insensé fait sens
et ment pour taire
le limon de froids
mouvements de matières
hallucinantes
sorties des lobotomisés
cherchant la possibilité
d'une vie sur terre
afin de clore le bec
aux volatiles maîtres
de perceptions
de lumière
toujours peindre
sculpter dessiner
dans la MORT
de LÀ tu crèves
en union de larmes
au Paradis de l'Amour
contre distançant
tenant à l'écart
l'horreur la vraie Chose
dedans dehors
Voir et mourir
et de la main
par signes
toujours pour Voir
gravant dessinant
d'Où Où vers Où?
Et chant de signes
plus long plus court
sur la même rengaine
de il aura est et a été
quelque chose mais quoi?
Sans savoir ou si...
et tenir ce RIEN LÀ
en départ pour une oeuvre
transcendant la Vérité
la Chose horrible
et la Vie s'y confrontant
donnant le feu des pierres
des nuages qui se frottent
éclairant allouant
ce qui peut-être...

Enfin...si peu
Là ce maître de l'Art
de quoi?
Tenant lieu de quoi?
et cette Lumière
et après le doute
Et dans l'exténuer...
là où la Disparition s'empare
insaisissablement
non pas du sens
ou de l'insensé
mais de l'éphémère
tremblement
vertigineux...





Radeau De La Mésuse


Ancre Corps


Attaches
filaments
petits bouts
risibles
pour se pendre
plus personne
des CD
font les râles
rares en échos
d'une population
substituée noyée
mi rond mi carré
argent comptant
une cenne la tonne
d'écroués au fond
du Saint-Laurent dragué
par les faims
biologiques contrôlées
tous disparus
aux heures de pointe
à l'ordre des pas
d'un ciel sans terre
au compas
de géomètres véreux
aux théorèmes
d'enfouissement
de salles affaires
de cadavres
débordant les boîtes
bancaires de migrant
boomerang écomomique
en poudres d'océans
radeaux de la mésuse
parlant la folie
d'un reste limbique
sur la corniche
d'ossements noirs
au pétrole des pairs
éperdument perdus
dans la lumière
du royaume de l'Oeil
en son espace des morts
Tout sans prévoir
en saccades extrêmes
un chien blanc
traverse...en penser
pour voir n'est plus
ou ceci des patrouilles
déguisées en maquisards
surveillent matant
le surfer politique
Et de fatigue
en bleu rouge jaune
comme Personne
passant incognito
en l'arc-en-ciel
du percept
vers de nouvelles
érections faisant bander
le fil de tension
de l'imaginaire
hors les spermes
à contrats nuptiaux
engueuler l'univers
en feu d'art ptit fils
du poète provoquant
l'éternité de la mer allée
avec le soleil
Enfin LÀ
ces lumières
toutes grises
là encor comme
la promesse nouvelle
cette éclaircie soudaine
aussitôt évanouie
aussitôt réapparut
variant au gré
de la mouvance
du dépérissement
vers sa fin Terrible
et ses peurs
dépassant tout possible
luttes obligées
et perdues d'avance
"Dans la mesure
où nous sommes seuls,
l'amour et la mort
se rapprochent"*
tombant perdu
qu'un cri petit son éteint...
repris par tant
d'autres tous pareils
Tout reprendre
toujours...
de l'autre bord
du sans bord
ou du bord
qui sait le fluide
de l'esprit après
son RIEN

Non qu'importe
exporte
tout ce redit
fait revient
repart s'enfuit
Laborit
et au fait
des soupirs
c'est tout dit
ça repart
jusqu'à la fin
de la mémoire
d'une pomme OGM
pour l'entrée
au paradis
des disparus
du roi délire
dans la poussière
et les cochonneries
Bach Adagio 
accroché
au cauchemar
de l'absurde
et c'est fait...
de la farce à fournaise
sous le soleil
de lui le même
chassant du Paradis
aux douches à gaz
d'atomes crochus
en halos de disparus
festifs du UN des uns
au dernier mot
Nature natures
-Artenir
voyant le feu
des chants
en langues dans le vinaigre
et des viandes roussies
de celles qu'à vu Villon
que voie qu'à vu verra mot dit
l'empire des fins
à la joie du SILENCE
hors-piste
poudroiement des délices
de Bosch
du bruit finissant
et des ruines babines
pour Cage en solo
de lune créant
des ignorances
parfaites
distrayant l'envie
d'en découdre
avec la bête
fatiguée épuisée
de mourir
encagée ici
en la folie
des souffrances
qui échoient
sur des lambeaux
de mains à couleurs
lignant limite
une liberté
qui n'existe
que dans l'imagination
d'intoxication culturelle
ou en poudre
vieille recette
de disparus
dans les acides gastriques
de la Chose
Surtout trouver
chemin faisant
le Rire du Vrai
sachant TU VOIES
quoi...Et LÀ

Lévitation
des fleurs
aux pierres
un genêt
encor
secret
bien caché
à la tombe
tombant
au cas où
des fois
en un
faux air
de cela ceci
étant pas
pour tous
Il y a bien
quelque chose
mais quoi
sur tant d'effroi
saloperies
d'ignorances
agglomérant
le fixé d'avance
sans le silex
depuis le début
un flou
une disparition
certaine
Un songe
en un tour à jouer
au sommeil
du sens
mal dedans
sans dent
s'en avenir
qu'un parti pris
d'équilibriste
sur la toile
désapprendre à vivre
sur le chemin
d'ici d'ailleurs
CLAIR




Rilke*