27 mars 2018

Pas En Corps


Un Dessin De Tête


Illusion
impénétrable
Seul
fouillant le fouillis
bouilli boogie
bougie
en des mémoires
d'oublis
des vertiges d'effrois
science à l'appui
en Vérité
C'est tout scellé
figé marbre noir
de cas rare
en cire messire
Rosso et rodant
au soleil
(car en fin)
les mots à maux
qu'en corps
et c'est bien ici
que joue l'Art
perçant le perçu
s'apercevant
qu'en avançant
il y a soit ceci soit ça
au prix d'une place au noir
des salles payantes et froides
d'un film de Debord
regardé par Giacometti
dans une salle remplie
de poussières rougies
d'us et coutumes
des planches du fond
de culotte traînant
le sac à métastases
aux croix de barbelés
spectres des morts
imposables des inédits
en perte de mémoires
Cauchemar
dès le premier mot
sans prise qu'illusion
farceuse vide
deux par deux de Russie
comme pensée
tombant tombée
au plancher des os
nomenclaturés
d'histoires de sang
chaud glacé Histoire
pour UN des uns
des pâtes à modeler
Groucho Marx
trompant les trompettes
pour la queue des trompes
en big pawpaw livrant
le délire par icônes
en prière atomique...
OUI bon mauvais sort
l'ennui est que terminé
cela continue
en forme d'écho
venant du fond
et depuis en puits
la résurrection
des corps tarde
pendant que le texte
et nuée à la file sautille
au bout du cordon
l'ombilical du livre
délirant des chasses
...
Ici Juste ICI
la langue bruit
dans le silence
de l'Amour
des oui des non
des contradictions
paradoxalement
il règne en BEAUTÉ
par guerre et paix
sur l'insaisissable
qui EST a ÉTÉ
Et la suite et bien
le meilleur va emporter
le TOUT
personne n'en saura
RIEN

Petit dessin
tenant main
de tête la paroi
des tombes en bas
oeil en ronde de nuit
étoile polaire
aux froides prémices
or des corps
de peaux séchés
de richesses
diamant perles
maîtres anciens
des tiroirs-caisses
d'impositions
par résonance génétique
bio culturelle
et attelle...
Ceci plutôt que cela
(rire un peu soit-il)
vrai ou faux
tenir ensuite...prier
dieu sait qui?
Et dépendant lequel
Petit dessin
pour une idée
approximative
car l'Art est sauvage
innaprivoisable
comme le TOUT
du monde
fait ce qu'il veut
avec les mains tenant
l'hier et l'aujourd'hui
argent ou esprit
art Mort avec dieu
Mort...
Bon pour le tri
de Munch
et du Dieu à venir
de l'autre côté
du voile de Saïs





Sang Vie


Tête En Sur Temps


...des mains désertées
d'obliger pour vers tiges
forêt d'échographie
décapitée...
Tenir avant que la fin
ne finisse jamais
Des célestes 
et vie danse
affres des mots
pour ne dire maux
qu'à UN les uns le Même
et SEUL qui suis-je? JE
le Soi lui le tout grand petit
Le RIEN en TOUT
qui signe saigne
fait signe...
et qui va crever
de Mort absolue
Lumière tu voies
le Crime en Vérité
les oreilles bourdonnent
comment ne pas RIRE
de ce qui ne se dit pas
ICI LÀ JUSTE LÀ
Créer du sens
insensément
(un vide limbique
obstruant ce qui ose
tient veut dire)
Ceci un lâché prise
un écoeuritte
et l'espace autre
portera ceci ailleurs
paradoxalement
sédentaire déjà en route
vers une décomposition
améliorée en terre air
eau apprivoisés
s'allégeant partant en fumée
Au hasard de la conscience
ceci cela en noir et blanc
une mise là par Nature
multipliant innombrable
natures forme unique de cancer
dans l'univers (Nietzsche?)
et puis construire
ce quelque chose
après destruction
suite à l'usure des morts
au champ de tournesols
courbés d'astres brûlant
d'un contenu contenant
ce qui doit LÀ obéissant
a RIEN ce TOUT de joie
de VOIR encor et crevé
d'AMOUR
C'est sans quête
A VOIR...
Prendre re-reprendre
tous ces pas pour tous
ceux épaississant
le sang par larmes
t'outragent aux amis
vaincus par l'Ignorance
qui tue en FIN

OUI LÀ L'ICI
en cette part politique
maodite ou démoncratique
caca pipi tata liste
toto tata lit taire
histoire d'ans nuis
père de tous les vices
en sommes cadavres
de cadavres disparus
depuis le début du monde
sans début ni fin
Courbet et le Coup de Poing
de la mère sur le père
Noyés par ses affres
résiduelles de l'autre conte
au dernier en date
pochoir de particules
d'atomes sur la paroi
du gros orteil de Bataille
Au fait texte créer
créant sa part de jeu
d'échange avec l'image
(toutes formes d'images)
pareil à un petit dessin
a dessein de se mouvoir
dans l'aurore choisie
pour combler un manque
de vraie vie Ailleurs ICI

Où les nids de Vincent
sans arbres sans appui
par vent noircit
des sciences de vérités
éphémères passant
une après l'autre
sans incidence
sur la nuit du temps
éparpillant
milliards de choses
d'imbues embuées
devenues opaques
insensiblement froides
glacées triées totalitaires
encore un paquet farci
d'idées sombrant
festives par un univers
larguant ses larmes
arrosant la stérile création
trépassée emmurer jaune
rougie enragée bleu noir
étêtant la poésie pour en finir
avec le capital excrément...
là où Dieu
sent l'homme
là est sa Mort

Elle ce moi d'élévation
retenu mains ténues
si loin des parures d'or
pauvre d'épiphanies qu'en nous
Éclairs l'Oasis
réalisé...Lumière en cendres
et tout autour...
Allons soleil levant
aubépines des rives
aux cadavres numérotés
désossés des jours successifs
plus que Guerre
coeurs effilochés
puis dispersés
aux vents des folles météo
sans dessus dessous
du wagon déraillé
mais oiseau tu pars
laissant la mare
agglutinée des corps
inutiles appelés
du tyran d'échos ruant
tantôt un peuple
un regroupement
association secte
prétexte...
Tas d'argent des corps
tralala le temps des cerises
pommes patates
ou bien écrire médire
Bref Odyssée oh! Mère
égorgée du compte d'auteur
par mille exemplaires
répétant le train trains
histoire plate et ennuyeuse
où la Mort endort la mante
repue disparue en sa nuit
de tous ses cent morceaux
depuis Adam et Ève
Et des sortilèges
envoûtements
en dires illusions
des choix et des tris
Enfin...des mots
contre maux





Sortir


UN RIEN 
recyclé


En la MORT
quincaillerie
d'éphémères
sans cesse
jouant Zen
atomique
et maître pions
conscients
ou Gnose
tout UN uns
dévorant
le même LUI
pour durer Être
histoire
pour graphologues
traçant du Voir
à revoir et en corps
mais quoi?

Allons...
broyons le noir
dans le feu
des organes
du parti pris
par petits dessins
de mémoire
de cela qui doit
seront les vies lasses
sans nacelle
que la suif de la flamme
des chairs détruites
à faite fait fera
monter au ciel
La question?
Comment tuer l'éternel
sans RIRE...
L'homme est mort
alors seul un homme
du Réel imaginairement
peut par petit dessin
tenant jusqu'au premier mot
la résurrection
des ombres soufflées
des atomes
l'éclair qui fait la lumière
sur l'au début
du LÀ ICI MÊME
comme UN RIEN recyclé
pas d'Histoire
un conte de vraie Vie
AILLEURS ICI MÊME
en braille ..."désormais
il ne se passe rien..."*
et cette Histoire termine
après l'extermination
l'éternelle Beauté.




Blanchot *

19 mars 2018

Oba Bao


Tête 
d'arbre à main


Fugues fugaces
étincelles
indociles
de l'ère sans air
aux nés des bombes
de terres
descendant l'escalier
chair à Marcelle
si peu de RIEN
ficelant la légèreté
la main accrochée
à la muraille
vertigineusement
libre et joie
trouée d'effrois
en une chaconne
de Sébastien
frissons ébrouements
d'oiseaux
c'était du vent
dans les cordes
si vite terminé
bruines de peu manquant
la terre promise
des notes
petits dessins
demeure attente
Des cadavres croyants
tombant en pluie
poussières de mains
sur le mur
de BEAUTÉ
bas en haut boa
allons...voyons encor
Au bas mot
Bilbao Peggy...juive
d'or changé en Art
pour ne pas et ne pas
dans les faits
que s'efface
la trace des méfaits
de l'univers
dedans dehors
Saint-François
discours aux biens assis
de l'en faire fécal
du vol des esprits
vers des profondeurs
biochimiques d'avant
Homère Virgile Dante
Capitaine Bonhomme Ti-Gus
Ti-Mousse avant Dieu aussi
et Personne entre les brebis
pour le dernier repas du Tyran
le fruit des entrailles et gémis
toujours suspendu
au méga chaos de l'univers
sans création du TOUT
Abattoirs
gémissements
la France à l'assiette
qui pourra bouffant qu'air
évitera...Léautaud
de suicides
chez ses spermes
et les crevettes
Comprendre
qu'ici c'est l'offrande
à la demande
assassine du marché
de dupes entre
Nature natures
naturellement
...Vous qui entrez laisser
tout espoir...
...point de suspension
à la ligne par la peau
des fesses contre l'enclos
des ponctuations
la prosternation
à la lettre des roulements
de vents à girouette
à caca demies
de leurs ponctions
cérébrales...En fin

 Créer le cri
l'écrit ensuite
des lignes
de maintenance
tenant Lieu...

Contre oui
au mourir
mourant de rire
de lui le même
UN des uns des us
à offrandes oeil à d'oeil
ce tyran de guerre LÀ
ICI par la société
de frimes crimes pofs
(la vie c'est effrayant)
de cul cul bistre dans
l'univers à musée
des fins pigmenteurs
à blanchiments d'assassins
jouant un tour
aux chairs vives mangées
mangeant fécaliennes
qu'agrippa Daubigné
pour une hécatombe
à Diane...(car les fruits
et les fleurs n'y font qu'une)
des guerres à Guerre
terre terrible et magnifique
(Qu'elle me tient
de son heur ennemie,
Quand elle cherche
en ma perte sa vie
Et que je trouve
en sa beauté la mort)
Pour tout dire
lentement paisiblement
crevant l'inaccueillant
du jeu je jouir
passer de gazouillement
à gaz et luciférant
les marquises
en une valse microgramme
avec Robert
Qu'est-ce qu'une liberté
d'un job en maux à mots
dit au tout pour RIEN
par ligottements
des sons signes
cachés LÀ par détresse
qu'ils entendent
entend comprend
va l'ère novas rie n'a
TOUS morts les poètes
assassinés des sots cités
à sang sures
puis par tireurs
aux pieds de bots
populistes
et (gens qui clochent)
nova qui va
galère et pet
du UN des uns
EN FIN
que de la BEAUTÉ
sans fin

Seul par milliard
de venues scellés
insectes à Germaine
pétrissant contre trois
à la ième dimension
en dieu mort
par ses créateurs même
du tri en cri infini pulsant
la conscience d'un jugement
venu dont ne sait d'où
mais qui sent le Crime
d'avant l'apparition
et pendant la Disparition
quelque chose a eu lieu
Main tenant brûlant
devenant poussières
effleurant la montée
des flammes
en langues de feu
monsieur la fée néant
Tout UN ici
le livre au dernier
paragraphe
d'une poutine frite
et sauce maomique
Ah!!!! Que vous dirais-je
maoment il ne riz plus
depuis qu'il est soluble
dans le pouvoir
tyran le diable par la queue
au théâtre de quatre sous
les dépôts d'or d'argent
de la pulsion meurtrière
où Dante vécu vrai et faux
à la foi LÀ OÙ ICI MÊME
avançant vers le jugement dernier
au mérite de chacun
d'un croyant dire écrire
régner en édition des poches
bien bourrées par mots
fixés au total
y taire l'amusement parasite
de la vraie Guerre
SEUL insaisissablement
TOUT et RIEN en UN
des uns pour dire