3 févr. 2018

Le Soufflet


Tout À Faire
Venir


Tient la main
l'autre de main
il passe trépasse
aussi les mains
Un vide un RIEN
parfait léger
très léger
plume
Dignement
sachant confiant
l'ICI rendre visible
le visible
Pas pour tous
l'effrayant bien compris
tombant de luttes
où la mort s'éternise
de désespérer
tout tranquille
attendre et c'est LÀ
L'errance
hors la loi
qui ouvre la chair
de fleuve rouge à vif
par tonnes d'immondices
tout au fond
du couloir gorgé
des fins du cul-de-sac
écrits titubants
écrapoutie etc. etc.
De mains bleues
contre rizières
le fleuve lignant
les terres corps
griffées d'agonies
des tortures infernales
malgré Venise last-call
démasqué inondé coulé
vestige du Tout est Rien
le dire est déjà Tout
Virevolte...allant
bringuebalant
où d'où vers où
merveille du chemin
air terre et mer
Ailleurs ICI chez soi
insensément ICI
d'Ailleurs
LÀ Venise
n'est pas de mise
ni les Marquises
Enfin quoi?
Erreurs et chinoiseries
loteries d'artifices
la France peinture
qu'est-ce que l'Art?
Post mortem
en prince d'asticots
sans prétendre
à éviter le clonage
d'un devenir
du UN des uns
la fin de l'art
par milliards de fois
sans fin l'éternité
s'agit d'y croire
la Mort fait le reste
Le style le genre
l'acacadémie
de ses fonctions
tout est récit duel
gazouillis tralalalala
Alors répétons
autant que l'en faire
le peu coupant court
il est minuit passé
poudres de nuances
de mémoires averties
La Mort étant morte
l'Art et le Grand Autre
seul à seul...
après l'UN des uns
le vide insipide
vent du désert
des mécaniques
armées de poupées
rusant multipliant
la garde (sans avant
ni après que pendant)
chiourme multipliée
dans l'état
des mots à maux
contre la joie
de voir et revoir
encor...
Vol au-dessus
d'un nid de Koon koon
en tulipes de porcelaine
et d'arbres abattus
sous les pas là
de la belle au bois
du roi...est-ce ainsi
que les hommes vivent?
Ah que vous dirais-je...
Mots arts...
Et quoi?
art des masses disparut
depuis la nuit
des mille et uns du UN
imposteur furher
atomiquement
raconté par le SILENCE
passant passé sachant
tranquille pareille
à une taupe place
de l'Étoile
Purs petits dessins
de peines urges
en moutons sur la mer
qu'on voie danser
flottille en voyelles
de roast beefs
pour dire le vide zen
nihiliste qui fait
tourner le bruit
de l'en faire s'usant
d'en finir malade
et mort d'avoir
répondu pleins rayons
qui font tourner le vent
où le veut
le Grand Autre
Là très très ICI
agrippé
des mains à têtes
falaise de guerre
mangeurs de pommes de terre
des cris de ciel rougie
statues de plâtre disparut
en poudres d'os
portraits flasques
d'oranges mécaniques
et d'autres pour cordes seules
pendues à la lumière
de l'esprit des grottes
aux baigneuses
et demoiselles d'Avignon
à la belle-mère nue de Hans
fil et fils à fisques
au fond tues t'est toué
de viandes rougies
et tatoué aux abats
pris tremblants
en corps et priants
d'y trouver du sens
à ce sang perdu
de toute éternité
L'Art manière
de transfusion
passage en Beauté
jusqu'à l'Ouverture
du si...qui sait?
La langue ment
démentir
écrire contre les cris
du capital UN des uns
lui le même
Peux importe
la lutte t'est MORT
"Le monstre 'économique'
polarise le monstre 'psychique'..."*
monnaies mortes...
ne pas y être si mais pas vu
LÀ à créer de la création
après le UN des uns
elle est retrouvée
l'éternité en un mot CRIME
alors et bien des maux
eschatologiques
en mots dire RIEN
l'élévation au-dessus
de la mère rouge
où à lire il manquera
toujours la voie elle
du B de la béatitude
aux diplômés de la risette
des vieux téteux
tentant l'enfer
de l'enfermement
en ce va monde
où il se doit...
Pour les bisons
les couvertures
de la peste
des amis délateurs
du viol de la maison
éditant les bombes
sur les vierges
habituées à restituer
le vomit policé
des mots à maux
pour fin d'impôts
à suppôts enchaînés
formés à la plasticine
en pots d'écoles
programmés
par tranchées
d'extrêmes onctions
en croix gammées
festifs monétariens
posthumes postulant
le droit de s'étirer
jusqu'au UN des uns
le MÊME
à la dernière planche
du tombeau pourrie
de Goya il était déjà
beaucoup trop tard
pour n'être pas né...




Klossowski*


Sang Signes


Remake Éternel
pour une éthique
funèbre


De l'autre côté
sans dessus dessous
à la paroi des contes
au sang des mains
des morts à naître
des mères rouges
au fil à la file
au défilé de la ruine
rupestre de la Nature
aux façades des buildings
punaisées dansant
boogie Broadway
cabine à sous
d'hémospermies
aux primaires
géométriques
en piètres détachés
survolant des yeux
sa fureur retenue
l'abysse magmas
à géométrie variable
parfaite et éternelle
état de l'uni-vers aplati
ayant laissé sphère
les doutes suspendus
lévitant flottant au-dessus
des champs de blé
sans corbeaux
de Hollande de France
d'Amérique...etc.
"...Le sacré apparaît
mais le dieu reste loin"*
et la Peinture
banques désoeuvrés
de cous coupés
de coups couches paniers
décorant le bol
monumental
du chant totalitaire
Bref un monde riant
tyran la queue
d'une vache blanche
plaquée de noire
ou l'inverse mugissant
sur la Grande Beauté
du MONDE
effrayante et mortelle
en Fin

De guerres
chaudes à froides
après les faut trier
du buffet des arts
à onze enfants
de la fratrie des anges
déformes
et des couleurs
alignés sur l'insensé
du sens sensé
mener à bien
dans le cadre
clôturant l'art
en son règne
théorique
en maître UN des uns
lui aussi le même
par peur
de quelque chose
de première vue
qui ignore le goût
l'art en fait
Ici coincé
obéir maintenant
mais libre tenant tête
entre folies et raisons
LÀ en ligne de vraie vie
en complétude
suffisamment comblée
de l'effroyable VÉRITÉ
de la mort de tous
l'UN les uns par UN
les uns...
Comment dire autrement
qu'en petit dessin
pour jouer le désastre
de l'en faire d'être ICI
obéissant à désobéir
à qui de droit
Allons désordre
de coeurs grimés
de mascarades
d'histoires à terre croire
au sang sus au composé
masqué au profit
de la ville jaune (Camp)
des disparus au profit
des contrôles
du soi disant l'autre
lui le Même l'UN des uns
Et de l'autre côté ICI
le visible la Peur
l'horreur juste LÀ
qui ne bouge pas
fixe engouffrant
tout au fond du jour
entre les planches
que cercle l'oeil
les milliards
d'esquisses aux traits
naturels de Nature
qui obéissent
sans trouée de vivance
aux barbelés
des traces qu'imprègne
derrière qui que se soit
qui monnaie tout
l'immonde en tableau
de nature Morte
Et c'est la PEUR
après Où d'Où vers Où?
Seule la mort et l'abandon
qui sait sans destination
autre qu'un petit dessin
posthistorique
mais de quelle chose?
Fin des idéologies
mort de Dieu art homme
seule forme de cancer
fin du monde à minuit
Non enfin si mais
en douce évanescence
sourdine et cacophonie
de squelettes dansant
une ronde de sang signes
en pleine lumière et devant
les uns piétinés par l'UN
pour le jus sanguinaire
..."cette tempête
que nous appelons progrès"**
Dès le début
et des cris de silence
là où d'amour à (mouir)
écarquillant l'oeil
du tout donné
de lumière à main-tenir
passant sortant
loin de la portée
du grand pan
de mur jaune
et du cancer
cloné en machine
à n'importe quoi
des uns du UN
Sortir de l'en faire
râper d'avancée
vers le pire
le feu s'est éteint
et le froid a repris
du tombeau
tombant dans le trou
de la déportation
du ciel et de l'enfer
que vienne la vie
de pain et d'eau fraîche
Bref tenant lieu
de tout cela
petit dessin de bien
des choses à voir
chemin faisant
mourant de vivre
la larme à l'oeil
Et l'abandon...
signant rupestre
aux mains régressant
vers tous les effrois
finaux du GRAND
SILENCE en FIN




Heidegger*
Klee**

Le Mur


La Tombe
du dire


L'autre tue
te tue toi
même tu
rie des poisons
corrompus
du UN des uns
Nature
sang tête
allant là
tuant tout
sans vie
vent terrible
rose est
nord sud ouest
d'aiguillé
fil coupant
court l'infini
hors la horde
climatique
murée
Terre pourtant tôt
ou RIEN
qu'AMOUR
en FIN
Attendre n'attend pas
c'est l'autre côté ici
à rassembler
par papiers
donnés
"Tout objet aimé
est le centre
d'un paradis"*
instable précaire
menu diaphane
de mort certaine
en JE disparue
avant que dire
et dessin
pour des fins infinies
de SILENCE
et puis dispersé
en miettes
RIEN VIDE
redondances
meurtries agacées
peut ne veut pas
peut-être un visage
difficilement LÀ
Fermant les yeux
pour voir
ou ouvert sans voir
comme un cri coincé
en attente d'une ligne
un mot...
Après garde
théorème
séquentiel
d'un monde riant
de perfection
aux nues des murs
à vendre sans bavure
OGM apocalyptiques
totalitaires
à un poil près
du RIRE d'art
de RIEN
que si cela veut
s'éteindre
dans la lumière
ou marcher
chemin faisant
frissonnant oiseau
de passage
pour RIEN
que petit dessin
à jeter hors du vent fou
de toutes raisons
pour UN génocide
trafiqué depuis
le début du monde
déguisé en festin
de courte vue
présent mort passé
d'avenir
embusqué
en cellules menottées
d'éditions pipées
et à pipes
et par ici
agrippées lourdaudes
dans le bocal
mangeant avec ses mains
à plumes sans charrues
sa sauce populariste
dévoilant la vérité
de la Disparition
du capital piétinant
le ciel du coeur
des enfants endormis
entre les pages
secrètes du VRAI
juste ICI LÀ
à vue d'oeil caché
précipité d'où
cela vient
la dernière pomme
de l'arbre à tête
des eurêka
à coups de tonnerre
Main tenir
à bien se tenir
et y tenir retenir
le tremblement
déposé d'atomes
maintenant
en pétales de mots
Réapprendre
sans maux dire
là coincés
dans l'ordre
où l'effroi tombe
la forme s'informe
casse le moule
Tranquille voyant
au départ croyant
en pas LUI
le UN des uns
du TOUT cuit cru
ni chaud ni froid
LÀ mais pas ICI
au Paradis de l'enfer
miné de fleurs
épineuses
à cueillette
parfum de la peste
en pots posée
dans l'ordre unique
du dessin malgré
lux y faire d'yeux
de coeur l'arme
mémorisant
la réunion maintenue
céleste en tant de crimes
visibles et invisibles
murmurant la vertigineuse
mémoire ancestrale
de la ligne mouvante
étoilée d'Amour
à la porte de la Mort
LÀ comme on attend
l'effroi ouvrant les feux
agonisants de cendres
et poussières et RIEN
ni début ni fin
ni commencement... .
Perfection infinie
les larmes et l'ennui




Novalis *