Remake Éternel
pour une éthique
funèbre
funèbre
sans dessus dessous
à la paroi des contes
au sang des mains
des morts à naître
des mères rouges
au fil à la file
au défilé de la ruine
rupestre de la Nature
aux façades des buildings
punaisées dansant
boogie Broadway
cabine à sous
d'hémospermies
aux primaires
géométriques
en piètres détachés
survolant des yeux
sa fureur retenue
l'abysse magmas
à géométrie variable
parfaite et éternelle
état de l'uni-vers aplati
ayant laissé sphère
les doutes suspendus
lévitant flottant au-dessus
des champs de blé
sans corbeaux
de Hollande de France
d'Amérique...etc.
"...Le sacré apparaît
mais le dieu reste loin"*
et la Peinture
banques désoeuvrés
de cous coupés
de coups couches paniers
décorant le bol
monumental
du chant totalitaire
Bref un monde riant
tyran la queue
d'une vache blanche
plaquée de noire
ou l'inverse mugissant
sur la Grande Beauté
du MONDE
effrayante et mortelle
en Fin
De guerres
chaudes à froides
après les faut trier
du buffet des arts
à onze enfants
de la fratrie des anges
déformes
et des couleurs
alignés sur l'insensé
du sens sensé
mener à bien
dans le cadre
clôturant l'art
en son règne
théorique
en maître UN des uns
lui aussi le même
par peur
de quelque chose
de première vue
qui ignore le goût
l'art en fait
Ici coincé
obéir maintenant
mais libre tenant tête
entre folies et raisons
LÀ en ligne de vraie vie
en complétude
suffisamment comblée
de l'effroyable VÉRITÉ
de la mort de tous
l'UN les uns par UN
les uns...
Comment dire autrement
qu'en petit dessin
pour jouer le désastre
de l'en faire d'être ICI
obéissant à désobéir
à qui de droit
Allons désordre
de coeurs grimés
de mascarades
d'histoires à terre croire
au sang sus au composé
masqué au profit
de la ville jaune (Camp)
des disparus au profit
des contrôles
du soi disant l'autre
lui le Même l'UN des uns
Et de l'autre côté ICI
le visible la Peur
l'horreur juste LÀ
qui ne bouge pas
fixe engouffrant
tout au fond du jour
entre les planches
que cercle l'oeil
les milliards
d'esquisses aux traits
naturels de Nature
qui obéissent
sans trouée de vivance
aux barbelés
des traces qu'imprègne
derrière qui que se soit
qui monnaie tout
l'immonde en tableau
de nature Morte
Et c'est la PEUR
après Où d'Où vers Où?
Seule la mort et l'abandon
qui sait sans destination
autre qu'un petit dessin
posthistorique
mais de quelle chose?
Fin des idéologies
mort de Dieu art homme
seule forme de cancer
fin du monde à minuit
Non enfin si mais
en douce évanescence
sourdine et cacophonie
de squelettes dansant
une ronde de sang signes
en pleine lumière et devant
les uns piétinés par l'UN
pour le jus sanguinaire
..."cette tempête
que nous appelons progrès"**
Dès le début
et des cris de silence
là où d'amour à (mouir)
écarquillant l'oeil
du tout donné
de lumière à main-tenir
passant sortant
loin de la portée
du grand pan
de mur jaune
et du cancer
cloné en machine
à n'importe quoi
des uns du UN
Sortir de l'en faire
râper d'avancée
vers le pire
le feu s'est éteint
et le froid a repris
du tombeau
tombant dans le trou
de la déportation
du ciel et de l'enfer
que vienne la vie
de pain et d'eau fraîche
Bref tenant lieu
de tout cela
petit dessin de bien
des choses à voir
chemin faisant
mourant de vivre
la larme à l'oeil
Et l'abandon...
signant rupestre
aux mains régressant
vers tous les effrois
finaux du GRAND
SILENCE en FIN
Heidegger*
Klee**