30 juin 2017

Camp Tous


Main Tenant
l'irreprésentable


En cache-passe
par tous les pores
du plus grand
que Dieu blottit en tout
des maux à mots
jusqu'au RIEN
du tableau
métaphore
de passage
petits sauts
de murs mûrs
outrageant l'attente
du trépas monnayé
des mises en cases
d'os et de poussières
d'offres aux roses
pour eux
les savants d'hommes
menant menus
aux vérités
pures et dures
du magma
surmultipliant
l'insignifiance
des opinions
aux options
de froides raisons
à l'urgence
de la sortie de secours
des fins dernières
sur les planètes bleues
comme des oranges
brûlant du ciel
des apocalypses
de Vincent
ou d'Ezra
sur la pirogue
du festin
en tête-à-queue
d'offrandes
au dernier des maux
du Camp
Sous peu
de RIEN
sang des corps séchés
pigments des tranchées
accouchant des maquis
tombant décimés
des mémoires englouties
des distractions de survie
loin de la ligne
des deux moitiés
du ciel
infime intuition
appel silencieux
sur quoi tenir
malgré tout
Lentement
prendre souffle
persister à Voir
le signe échappé
apatride et errant
du chant chagrin
de vérité
T'Art et fin seul
depuis et bien avant
le grand RIEN
Mais quelles sont
les couleurs qui
au passage de nuée
de mouches noires
piégées apeurées
sanguinaires
hétérophobiques
disparut dans le ventre
de la Banque
universelle
de n'importe quoi...

Rebuts de la raison
ayant abîmé
l'inconsolable
quelque chose
d'admirable...
l'ICI plus que jamais
devenu Silence
imposé devenu
insaisissable
par l'UN
les mêmes
venus du lointain
du führer intérieur
allant comme un gant
une botte
un botté atomique
techniquement
aiguisé tranchant
calculant l'air
l'eau et le feu
UN TOUT
naturellement LÀ
en un
les tous Disparus
aux brumes
sans quais de départ
ni naissances ni morts
alambiqués
pour quelque pouvoir
de martiens
écocomiques
Oui la couleur des arts
immémoriaux ors
de l'esprit des cendres
phoenix toujours chéries
rire au fond du tombeau
et rire au-delà de l'utopie
des semaisons
passant LÀ...sortant au gré
d'échappés
du présentable paquet
larvaire d'évanouies
et ni vus ni connues
poudrés blanchies
de show festifs
Mais quoi
la réalité
emportée ligotée
de Nature natures
contre la peau aussi
contre poésie
contre la vraie vie aussi
banque en trop de parqués
de destructions
en masses évidées
déchues saignées a-blanc
...et volatilisés
en monnaies mortes
De l'autre côté ici
ou sorties de cases
après Adarno
à mer base
erre bluff
après post
les taureaux
sans arène
avec un pinceau
fourre-tout
en un moulin à mots
après le faire après
le fer exprès
de 9-10ooooooooo...
milliards de très tard
aux boues aveugles
du bout débouté
du (seul cancer de l'univers)
semblable au Dieu
de crachât crachant
toutes sortes de choses
plutôt que RIEN
impavide
petits dessins d'écoles
d'ICI à redire
pour VOIR poux VOIR
à reVOIR et VOIR
tous de RIEN perdus
des mémoires
voilà...De pas encor
qui vient....LÀ
en silence
tout en délicatesse
douché du fruit
des morts fusillés
des mères dévorées
des prédations disparues
devenues inutiles
chéris chéries...
Voir VOIR
éternellement
plus que des maux




18 juin 2017

Évaporation


La faim du ciel


Jeu de pommes
d'asperges
de têtes etc.
Et des mots
paquets de maux
de peinture...
Sans mais quoi
de Nature
du je par milliard
de pas pareil
en nature
dans le bouillon
de saumure
de poissons à poisons
d'arêtes sans arrêts
évaporation des os
Quincaillerie
d'histoires à ne plus finir
à dormir loin du savoir
dopé de paradis
d'artifice
en chantant douwadidi
talidelintan
tout le temps
ou yesapichou
encor dans la neige
y avaient deux souliers...
Et bien...allons danser
au-delà de la raison
et de la folie
Là où l'éternité
s'est enfui avec l'esprit
du bonheur d'élévation
abandonnant
le possible à l'égarement
de la Création
pour de fins calculs
ruses contrôles et diktats
menant lier suicidaire
à la disparition de l'espèce
au rythme des raisonnables
d'un sauve-qui-peut...
Mais quel grabuge
pour en sauver UN
le même en eus
les Uns
Odeurs lumière
formes et couleurs
et de l'homme
styles modes quêtes
ruines
perdition...
Nature nature
déjeuner sur le futile
l'évanouie l'évaporé
des bruines
d'insomnie
d'une pierre tombale
s'effritant pensante
en des arômes
de pralinés d'aurores
cadavériques
pour mirages
héroïques
de têtes repues
fragiles pétales
de prétentions
d'orgueil humain
riche de se faire
hara-kiri
à l'abattoir
du quotidien
plat et plein d'ennui
disparus à jamais
des désirs
d'Oeuvre du UN
confus
après seulement
dix millions de billions
de trilliards
d'héritiers
des sentiers
puis d'autoroutes pavées
des stratégies
du show de têtes
à traces aux éditions
des se faire accroire
quelque chose
plutôt que RIEN
À reprendre depuis
le début mais
début de quoi?
De la misère à tenir
le coup d'être avalé
par la bouche
avant que de dire
A-Blanc
RIEN
farce au cul cube
de l'ennui
où des condamnés
à mort sans savoir
que Dieu n'est pas
et c'est pour cela
qu'il est partout
faut voir...
Chien vertige tigre
papillon abysse moine
perdition moineau
saint-Graal bitte
queue enfer bateau
torture gouffre
crachat de composte
ailes en métamorphose
de taureaux silencieux
aux derniers jets d'urine
et détournements des yeux
pour la reine le pape
infailliblement
the end par la main
tenant lieu
aux disparus
de quelque chose
de RIEN
Oui mais de quel
gazouillage s'agit-il?
De cet aujourd'hui
de la redondance finale
de l'il y a
UN là qui est LÀ
en UN tyran
tous pareils
en Boom Rang
dos au mur
murmurant
dodo l'enfant
dormira bientôt
Est-ce l'en faire
des goulags modernes
du Camp des disparus
serait-ce le Cocyte
la perte de mémoire
par le fixe des natures
ou une variante
du bricolage de langue
ayant materné
le trou des maux
par où vont les mots
quand la poésie
tourne au fumier
du tralala là l'erre
s'aérant de l'air
de tant de frayeurs
d'inconcevables
bruits des boues
cloaques piaillements
anglicismes insidieux
way of war gommant
la barbarie du néant
échosmomique
at the world
...Et ayant tout dévoré
la fin du chant
se termine par l'UN
fatigué usé en loques
dernières pages
derniers mots
et sans maux inerties
le conte s'embrouille
s'éteint les lumières

Le carré ment
des nues
des mises
homos des sens
transe des pères
sur la mer
qu'importe
en deçà
dessinant
des millénaires
de poisson
sans titres
advenus
entrelardés
de l'union
d'une vessie
et d'un surréalisme
empaillé
faisant sans blanc
d'y voir clair
avec Simon
moine avait voulu
cela aurait pu
être une pipe
à ne penser ici
qu'avec un crayon
à la main
par multiplication
des poissons-chats
pour coudre
le moulin des maux
A-Blanc b-vitrée
cd pour peu
e-eeee etc.
Dès lors
de plus en moins
tout s'évapore




Nulle-part Et bien Ici




Seuil à l'air de Rien
près des morts
quand claque le je
d'agonie d'Amour
que s'inversent
les maux mots
en sang des ronces
des flaques rougies
d'explosions
des soleils
au point liquéfié
des horreurs
là où deux mots
n'étant plus qu'UN
enfer de mystères
de magies
d'abracadabrant
spectracte
de tous les riens
c'est fini c'est l'éternité
en conserves sous-vide
passée décomposée
en UN tyran
représentant
tous les uns
de cloches
oiseaux
tintamarres
en ciseaux frappés
du maillet
de l'éclair
rencontrant des nuages
versant les restes
des suifs de bords
soumis aux dessous
des tables
s'effilochant
de désobéir
n'engageant que l'invisible
passage d'un trépas
à tous les autres
en contradictions
malentendus etc.
par tous les possibles
figés solidifiés fixés
scellés machinés
en fait refait
entièrement
de matériaux indestructibles
des fins dernières

A beau rire
qui vient de loin
des couches à laver
et celles à jeter
pour conte
à payer aAa
à trois fois le prix
en trois personnes
pour un A majuscule
à prendre ou bien
À commencer par la fin
étant le dernier Dieu
il A tout
les as tout
pour y mettre UN
point final À moins
qu'À la fin
tout s'égal à A
et À bien y penser
tant qu'À être
À vent À RIEN
du tout A
la suite des suites
entre des huîtres
et les jésuites
un cuistre et cuisses
de quoi est-il
 la question
Tout dépend À Lord
d'y voir
quelque chose
en ce RIEN

Petits dessins
sans solde
petites pommes
à pépins
vent des feuilles
aux oiseaux
des os disparus
aux boussoles folles
agitées à l'argent
du tombeau
bruyant d'étêtés
en gain capital
sur mort gagé
Lumière chérie
...(raconte-moi la mer
le goût des algues
et le bleu et le vert)
...de l'anse Pleureuse
ensemençant
des mémoires inouïes
d'éternité dans l'air
des bruines en V
du temps perdu
vu par-delà
les savoirs
plein chant
donnant sa langue
escortée
de grands cercles d'avenirs
et tendres naïvetés perdus
bien ensemble
où allons-nous
Nulle-Part
et bien ici
après demain
de mains
entourant des nuages
indociles

Aller


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enfanter
Ceci n'est pas "Le Jambon"
pas plus que "La botte d'asperges"
de Manet
c'est le vent 
dans la trouée
dégénérée 


Où la main tenant
alors que l'oeil
de deuil arraché
cyclope clopant
ayant puisé
l'épuisement
de l'écart aux portes
de l'enfer ou de Venise
avec un bordeaux
sous le soleil
du diable
s'écrivant dans le gosier
de l'horreur
s'y agripper en vain
Ici l'atelier roule à fond
s'entête persiste à RIEN
énorme écologie
de merde à bon Dieu
suite à l'infestation
sous le compostage
des résidus de mystère
par maîtres passés
sans Histoire
tenant la lumière
de près très près
de la chose à Voir
qu'en peinture
sous peine
d'en crever
pour de vrai
de la vérité
source de l'Art
point d'appui
de naïvetés
bonnes à aimer
dans l'ensemble
De points virgules
en mots de géométrie
d'organiques
d'anamorphoses
en néons en néant
de choses et d'autres
...Qu'en est-il
avec un cerveau
se racrapotant
de perdre la vue
à vie deuil
par des déserts
où les chameaux
font gratter les poils
aux fronts
des minorités de sans
dans tous les sens
à trouver
dans une botte
totalitaire
par UN beau
dimanche
à la grande messe
de masse
Etc...

Pas tenir
tenir de
entretenir
encor retenir
hors le chemin
de prédation
entre pas encor
comme lieu
du parler pour dire
le trouvé de toujours
pour en sortir
d'avoir entré
par le parfum
des signes
dans les ouï-dire
des illusions
avant le final
Paradis des fins
de la Fin dernière
et des mots à répéter
Verbe y âge...
Tout cela n'était
que maigre effort
pour une oeuvre
de génie
tous ces jes chiquant
des noms
à la Frankenstein
entrés à coups
de clés anglaises
dans la mécanique
du UN pour UN
en plusieurs copies
qu'on forme
à la va-vite
Le jaune le rouge
comme le noir
et le blanc
souvent oublies
qu'en dessous du bleu
de la firme maman
c'est la décomposition
du prisme en un gris
de cendre du cul
brossé là en extase
devant comme derrière
résidu festif sournois
de l'absolu
en selle que faire
après l'holocauste
offrande à Dieu
le mort
toujours ressuscité
pour le besoin
de croire...
Dans le cul-tle le bon dieu
Où ou vers et d'où
Mystérieux point d'appui
que l'art d'être si à l'avant
de ce quelque chose
qu'il ne sait plus
de quelle chose
il s'agissait...
Sûrement de mains
là au dernier rendez-vous
des après-demains
De la peinture
en milieu de sang
sur des maux
où se cache
le Tri du cri
d'interpensivité
de la pensée
qui pense
entre les morts
feux follets
des pairs perd (pères)
à travers la peinture
rigodon sur le plancher
l'espace retrouvé
l'instant d'une feuille
de papier
mais...
"Qu'est-ce que peindre
ici de nuit?
Intensifier
Le bleu d'ici, les ocres,
tous les rouges
N'est-ce pas de la mort
plus encore qu'avant?"*
Quand vu bien vu
l'étau du ciel et de l'enfer
obligeant le coeur
à s'évanouir
là surtout pas
c'est LÀ
mais quoi sinon
soliloque
histoire de dire
feuille vent
déjà cela vint
en phrases
ensablées de mirage
à sécher de boue
penser en suite
par morceaux
effrités parcelles
d'artefacts d'os en eau
sabbat de sorcières
reparties pour crever
encor par gel
brûlant d'amuïr
d'Amour
Boom du dernier
souhait des invivants
y mettant de l'air
avec l'aile pour Léopold
planant le peu de respirable
oppressant l'extase
de la Vérité
en peinture
tas de Rires ensemble
pour cordes et pioches
jusqu'à avoir le cran
du mot au  "...mariage
des phrases et de la cendre"*
dissolution de l'Histoire passée
au temps des morts
voici l'UN commun
début évanescent
du bal amusette
en pleine lumière
d'hécatombe
des résidus salés
d'ayant remis les larmes
à maître céans
..."Aujourd'hui
le passeur
N'a d'autre rive
que bruyante, noire"
Odeurs en brume
dérivant le résiduel
lourd des misères
d'un mental magané
là où s'accroche
la fanaison
d'anciens tableaux
du rire et de l'oubli
seul en solitaire
avec "eux" les preux
gueux creux
éclaircissant
le ciel d'heureux
présages aller qu'art
des jours invisibles
surveillants le résidu
la fermeture du Réel
après celle de la réalité
dcd des monnaies
(mots nés) du Silence

Bonnefoy *

10 juin 2017

Exécution


Transmutation 
du beau fixe
vu d'ici


Penser 
par temps mort
à la lisière
du grand artère
la lucide
et fragile 
arrêt de l'image
sur la mort grouillant
des mouvances
brassant les affres
célestes 
insaisissables 
malaxages 
portés à la lumière
de l'esprit agrippé 
au Rien infini
afin de Voir
infime instant
l'agonie des sphères
et la cacophonie
d'un désastre
exterminateur
du TOUT de RIEN
(Socles et Poussières)
portant la fin 
à son oxymore
pour habiter
seul incorrigible
l'antithèse 
vers l'obscure beauté
du désintégré  
par alliance
du fragile 
et de l'éphémère
au moment 
de la Disparition
Vestiges en particules 
dans l'air éteint
de toutes les fins
par des violences
sans phares 
inouïes...
Poussin Cézanne
en natures Nature
et géométries
résiduelles
Et des russes
par centaines
en blanc bonnets
bonnets 
de primaires
et de politiques
étouffées
au Dieu mort
des goulags
et des guerres 
où les verticales 
sont surmontées
de croix blanches
S'étendre insister
c'est toujours à côté
que se trouve
la vérité du tableau
en plein dedans
fini quand l'exténuation
tourne à l'euphorie
attendre attendre
le les surlendemains
à force d'y croire...
'Si j'avais seulement
fait cinq tableaux.
Mais je n'ai rien fait,
absolument rien'*
Mais faire quoi?
Tralala là l'erre
don à perte de vue
nu vite
le temps oppresse
les globules
somment au cancer
de devancer son ombre
car le grand tyran
va corriger
lui le parfait
l'unique en eux tous
pour les UNS
le Même au beau fixe
sur la jugulaire
de l'abattoir éternel
et sans fin
l'abreuvoir rouge
et rugissant
des liquéfiés
comptabilisés
soupapes
palliant
aux terreurs
de la libre circulation
poétique de la vivance
d'étouffer
sous les décombres
du spectraque
là mais échos lointain
de sa Disparition
par implosion
du UN en UNS
s'éternisant
d'ennuis
dans  UN ayant eu lieu
vent poussières
de désastres
Passé outre
et oust hors de l'auberge
par main propre
sous rire et petits dessins

D'où proviennent
ces tableaux...D'ICI
par avec et contre
paradoxes doutes
assurances...
Déjà que ce n'était plus
la paroi la toile
le subjectile le mur
un tableau d'exécution
exécuté par esprit
du 'zutzutzutzut'**
quelque chose
de pas encor
à faire suivre
post restante
pour les deux yeux
du ciel blanchit
d'un tombe haut
dans les profondeurs
de l'or deuil
des passants seuls
en sol oeil
par les couleurs
du don de misère
aux morts sans suites
soudés à eux
les seuls sans royaume
au-delà du cauchemar
délicatisé des survivants
disparus du tableau
des songes de vérités
qui du premier regard
vertigineux porté
sur les signes pèles-mêles
abysse risques peurs
d'anéantissement de l'infime
impossibilité de possible
et par plusieurs tentatives
tenir reprendre oeil
revoir positionner
le souffle par battements
trébucher tomber
sachant le pire
en avançant (Arthur)
noter cartographier
le petit conte
mémorisé les lignes
du coeur penser voir
Voir et revoir encor
penser penser en corps
puis quoi? RIEN
Sur des bouts de papier
aller...
passons à l'exécution
du tableau
et de son créateur même
en une suite de viandes
et d'étrangeté
qui est la mienne


Géricault *
Proust**