23 févr. 2017

Rendre visible


Dernier Tremblement
Des Signes 

Par sauts des os
en chute libre
et pierre au cou
pour un Deuil
et d'abandon
milliards
trilliards
en zéro du RIEN
chiffré
informent
dissolution
chercheuse en sage
tristesse animale
entre nous
au vent mauvais
de la guerre
anthropophage
d'avant pendant après
L'Art de faire voir
le visible visible
art de sortie
art de silence
dedans
et de bruits
dehors
art utilement inutile
art près du soleil
et des bas-fonds
art de la ligne
de la couleur
de la lumière
art de la mise en oeuvre
du fouillis
de la scorie rognure
de l'ordre du désordre
(sortilèges magies
mirages...grappins)
Pas d'autre
passage que part
le CRAYON d'illusion
et d'imaginaire
le même par mille
et un programme
passer pensant
aux doigts
de Delacroix
Lui le UN en UNS
de TOUS les autres
pour tu voies petit petit
l'éternité aux couleurs
je crois de la JOIE

D'autres après
avant pendant
cherchant
ayant trouvé
parce que cherchant
et retenant la part
solide de l'éphémère
chemin faisant
LÀ en cette infime
et lumineux désir
exhausser au-delà
de la raison
déraisonnable
d'Attente même
et ses raretés d'éblouies
par parcelles données
de sapiences
pour l'au-delà
en partance d'ICI
des mains tenant
inventant le réel Quotidien
par le PASSÉ d'en AVANT
collé à tous les ailleurs
transcendant
toutes réponses
d'OÙ ÇA caquette
au couteau atomique
en de Nature nature
agitations de molécules
orgueilleuses
à professions
de pilleurs
tricheurs
prédateurs
pour conte final
dégustation
de chairs abattues
et sang changé
en vaines tournures
d'évènements
souffrant d'un déficit
situationnel au Visible
visible sans montre
à l'aiguille

L'Art EST l'écart MÊME
distance émotions
tenant lieu de maison
à peindre en Visible
rendu visible
et solide pareil à la chair
posée dans l'assiette
ou sous la caresse
art d'amour et d'eau fraîche?
De vent et d'esprit sain
et saint d'esprit
en plein soleil du midi
dit Vincent la voie
des étoiles passe
par la vive mémoire
sans choir en équilibre
sur le fatras du gouffre
ensorcelant Ulysse
bouffant villes et villages
pays monde Ithaque
où se tisse encor
par quelques liens
d'étranges histoires
à fuir l'incarcération
des mots du Dieu
de LUI le MÊME
UN en contrôleur
de voyages au train
où vont les choses
sa Nature réglé
au chiffre
ZÉRO ZOO UN
des créatures
baignant d'os calcinés
LÀ où ICI
dématérialisés
éjectés célestes
par la disparition
d'Hegel avec les glaces
d'avenir passé
et trop tard déjà
consumé ...consommé
Art du SILENCE
sur l'Art
'Mais l'esprit,
mais le rêve,
mais la pensée,
il n'en est plus question.
L'art est mort.' *
Alors des stèles
pierres tombales
de monde mort
disparus enfin
SEUL avec ce peuple
qui vient...avec l'enfance
retrouvée bariolée
de couleurs
et de splendeurs
indociles visibles
à VOIR
depuis les yeux
du tableau


Rodin *


de un A UN

À Chaque
réveil
c'est l'autre
lui les autres
uns en UN 

Où tu voies
l'ensemencement
des mots
pour le trafic
d'un conte
ouvre sa présence
en avançant
ce ne peut être
que le retour
à la case
de mort
Qu'importe
exporte
déporte
et des portes
pour le loup
des steppes
est-ce encor
une manipulation
de Dieu sait quoi
un marchandage
de ristournes
en des maux
incarcérant
la part neuve
de l'Amour
En quoi dire
pour faire le pas
dans le Camp
pour y mourir
du moins
en tant de rognures
de RIEN

Juste un son
une bruisance
de tranchées
et...
battement d'ailes
paisible
art de la VRAIE VIE
ici LÀ en plein
dans le mille
à VOIR
se faire VOIR
Bien sûr naïvement
...et dans les crocs
de la MORT
...quoi d'autre
aura le dernier mot
pensant à Pascal Hegel...
et l'Effroi
Des enfers
à la dévoreuse
en l'Enfance
résiduelle
du jeu de l'art
des châteaux de sable
par la Nature nature
En chant en danse
en la folie du bonheur
de la joie retrouvée
par les lumières éteintes
et par une Fin insensible
de jugement dernier

En ces jeux sérieux
de peuple qui manquent
d'étincelles faisant VOIR
en AArtAmourAnarchie
soudés par le ET du RIEN
de la vigueur
en la merveille du ho!
Du haut duo en
'Ma belle folie' *
créant créateur en nous
héritier millénaire
au risque d'Amour
faisandant les rires
Enfin que cela tienne
en dédoublement
de Silence en tableau


Miron *



Crucifiment Des Signes


Hommage Aux Signes
L'alarme
arme la larme
à l'œil
en goût de sel
en faire
des mères
au figuier
séché
sans maudire
les viandes
crucifiées
des peintres
Oui enfin
qu'est-ce que ça dit?
À y regarder
de plus près
c'est d'anthropophagie
qu'il s'agit
UN univers
se dévorant
jusqu'à disparition
de l'atome trois
au dernier UN
des éditions
La mort de l'âme
en croix
du top d'abandon
laissant les signes
de souffles coupés
aux pires
niaiseries
des bas fonds
infernaux
des camps
bref
nul n'a jamais
peint sculpté
que pour sortir
prendre l'air
un peu de paix
de libre vivance
ensuite étalé vivant
sur la table d'offrandes
des mises hors de tous
les états d'humains
trop Nature nature
sans appel
de l'éternelle
absolution
des signes
en vain pour libre
de liberté LÀ
ICI sachant
la sévère sentence
des yeux ouverts
sur l'horrifiante
dessaisie d'Amour
à demeurer
juste pour dire
car c'est sans mot
à la Fin
de la cochonnerie
terrestre pillée
d'ignorance
par le TOUT-UN
CHACUN
sur la même cassette
depuis la première
pénétration du divin
pour une partie
de ballon volant
consentant
et consanguin
génétiquement
le temps de VOIR
autre chose
à l'affiche
d'Après Souffle
suite en son dernier
signe d'insignifiance
le Silence
en une réalité imposée
par l'imbécile
d'a côté LUI LE MÊME
en UN LUI LÀ
qui écrit ou pense
ou dit en EUX les LÀ
les UNS en qui suis-je
après tout
en je est un autre
etc...
mais quel AMOUR
Seulement VOIR
que l'histoire
de la folie Vivante
est quand même
autre chose
qu'une technique
pour comprendre
un oignon
grain de sable
etc...
et les trous noirs
avalant l'or l'argent
et le pouvoir
faisant disparaître
les Disparues
mener menant ménés
à la mère
des mères à tous
Ici l'opinion
n'est qu'une opinion
parmi d'autres
Des signes lignes
formes passés
de RIEN
En ICI depuis
l'attente de la lumière
et par les dés pipés
tenir encor en corps
tenir retenir
le cœur déchiré
d'outrages à VOIR
ce ni d'hier
ni de demain
ce sans LIEU
que du visuel
triste à crever!
Quoi...
De quoi après
les portes fermées
dans le bunker atomique
la machine à faire
disparaître le mirage
l'illusion la croyance
la mémoire l'émotion
la vie....
quoi LÀ ENCOR
que VOIR et pourquoi?
De ce côté
les cimes taires
sont complets
le Baroque en ses plis...
comblés
le roman tique
malgré Kundera
et le rire de Dieu
et le posthume un mot
qui a crevé ses os
Techniquement k.o
Qu'épaves signant
le côté ombre froide
des derniers râles
écho lointain
de vagues histoires
de cygnes signes nichés
aux parois des falaises
tombant s'écrasant
ou attendu des prédateurs
ou encor rescapé
blessé mortel
ou dansant marchant nu
étêté cherchant son chapeau
porté par LUI le UN
le MÊME EUX en UNS
par milliards dépendant
de la demande
formée au Moïse
des O.G.M. de couvaisons
contre art de faire
la pleine lumière
sur l'ultime joie
de CELA où le LIEU
SIGNE le tableau

Apparition
d'aurore olé
de vivance
écumé des chairs
à viande
aux kilos
des fureurs mères
maquillées
en troupeau
d'abattus
offre à la demande
de Compost Elle
des îles aux rois
d'épines suintant
la corruption
...Etc. etc.
histoire
en la couleur
des rêves
portant l'insigne
SILENCE
de la vérité



Trois Petits Points


Constat De Lignes
sur chaos
et papier
domestiqué


À ceci loin
des sources
des murs
de pierre
à bien penser
le cycle du temps
des vives-mémoires
à boucs
à pénitences
à brûler
à nazis
à capitalistes
à ismes à iques
à dieux et à maîtres
à Dieu le lui le même
UN en génocide
en fin de livre
LÀ ou PAS
par-dessous
l'impossible
des corps
emmurés
tapant la tête
au mur
de l'enfer
pour en sortir
de la géhenne
des tortures
loin de l'éternité
que naïvement
créer à la gouverne
de la moindre joie
de couleur
alignée sur la lumière
éclairant le RIEN
sidérant abyssal
vertigineux  LÀ
JUSTE LÀ
uniquement SEUL
sans dessein
que chemin
absout par souffle
encor à Voir
se lover
en la beauté amer
et effroyable
tenir tenace
à vide pour un Est
incertain
aux évasions
brûlant jusqu'à
l'étincelle
la main ouvrant l'œil
par son TOUT UN
pour aller tenir
s'entêter à jouer
le  jeu à montrer
du dire pareil
au Nietzsche crucifié
par LUI LE MÊME
et ici passant à l'autre
de les eux sans UN
en une ritournelle
sans fin d'éternel retour
du MÊME UN
'Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme
de vivre! ' *
Chérie d'amour
à la piastre
au vide sanitaire
à peindre sculpter
graver pour RIEN
TOUJOURS
échos logis
par un risque
fort et tranquille
au-dessus
de la semelle de vent
au désert de la pensée
quotidienne
au pogrom
des disparitions
terrestres des cycles
digestifs de la grande
dévorassion...

Sensiblement
l'esthétique
par éthique des pairs
LÀ où l'inutile
pose au bout
de la lutte
ce jaune jouant
librement
main dans la main
avec les traits
de lignes et l'eau
des bruines
portant les nuances
embellissantes
mêlées à la noirceur
du lieu donné
contenir cerclé
corrigé ensuite
revoir le VOIR
de cela qui ne peut
être autre chose
que porte à dire
dedans dehors
pour et vers...
Constat de lignes
de tête cadrée 
à l'œil d'embellie
à mains nues
en son royaume
bien fragile imaginaire
tenant l'instant
d'une destruction stellaire
avalé par un trou noir
recomposé en d'autres
anthropophagies
de quelque chose
...coiffé par Ubu l'UN
en LUI EUX en fin...
Images à faire voir
penser c'est-à-dire
Innocent Dix
et Dieu sait quoi...
Ulysse en d'autres
Divine comédie
Quichotte
Monsieur Teste
Voyage Au Bout De La Nuit
pour les trois petits points
encor des corps
évidés de leurs contenus
en larmes d'éros
de sels crocodiles
l'arme à l'œil
Et au jour d'aujourd'hui
qu'est-ce que peindre
sculpter
après l'imposture
des imposteurs
postés en bons
là LUI LE MÊME UN
en Duchamp en Marcel
en Villon en avion
parachute en parapluie
en tort et raison
en Dieu et Maître
en...
En vérité l'art
est victoire
sur l'UN en TOUT
et par TOUS
libre d'imposition
des mains dans les poches
crevées et tête encerclée
de toutes les couleurs
du temps en raison
ou folie par juste un trait
ou retrait LÀ et pas ailleurs
dans le cadre du sacer
à RIEN


Nelligan *

10 févr. 2017

Maille À Partir


 La Recommence


Fuite du texte
en fin la bonne
le crucifié
et l'antéchrist
le même
le jaune
le torturé
et éternellement
de retour
ou Vincent
Bacon
mimant en couleurs
lui le même UN
le seul unique
chrétien
dit Nietzsche
ici question
de dieux
deux en UN
risquant la limite
pour le jeu
laissant aller
la musique
de Monteverdi
vocal au silence
de Cage
méli-mélo
par flash
La violence
exterminant
par Disparition 
suicidaire
Nature nature
par atomique
fureur entre eux
les uniques
UN là apocalyptique
plus là mais LÀ
venue en tête
du on me pense
pas besoin
de soleil ni de lune
le ciel de l'esprit suffit
dit le poète
Tant qu'en mille
et une nuisances
de contradictions
alors tu passes
sans chercher
c'Est LÀ

Nourrir cette part
invisible
tenant le Lieu
de mise en geste
de création
rendre la chose
à sa réalité visible
en blanc
celle de l'être à l'Être
et passer outre au blanc
blanc des signes
à signifier
l'attendu du blanc
halluciner par déjà vu
mal vu pour Voir
en Blanc nuptial
hors le tableau ce qui Est
la vérité en peinture
hors de tout doute
c'est de cela qu'il s'agit
comprendre
le point d'appui
sur un vagabondage
futile inutile
et sans issue
comme le reste
Maille à partir
avec les fuites
scories rognures
de la répétition
du même UN
partout en milliards
d'autres UN
pour un BOOM
sang bang big bagne
et trou noir
Allons sidérons
le sidéral aux maux
à mots en des écritures
à lire pour qui comprend
comprenne...
LÀ où et pour tant
de mauvais temps
à ce pourquoi cela Est
entre tous les luis
en UN de raison rieuse
et d'abandon
du Tableau de l'idée
de la chose
de la Sainte-Victoire
disparue en noir sur noir
en blanc sur blanc
et en victoire sur le soleil
et de Dieu sur Cézanne
Malevitch Nietzsche
en fin sur TOUT
Retour à la case départ
de RIEN du TOUT

D'étoiles aux yeux
lâchant le sol
si brun du sang
des arrières
les mêmes eux
les jes en UN
basculant de mort
vers l'en haut
sans savoir
risquant un RIEN
de plus en juste LÀ
en images à ne pas voir
ou épaves de souffles
fragments d'il y eu
un futur antérieur
fragile en obéissance
à créer du moins
dans les confins emportés
aussi au néant
des attentes interminables
de l'Amour
battant pavillon coeur
à TOUT
Encor ce SILENCE
à sons à mots à dire
à reprendre infiniment
jusqu'à ce que MORT
sans suive
Enquête sur la lumière
avant toute chose
en se signant des signes
pour Voir
sachant bien le Royaume
sacrifié par mains mises
des souffrances
des mots à maux
des émotions détruites
par distractions
ensorcelées
par l'Enfer et le Ciel
sans le Paradis
à la fin des jours
ICI MÊME LÀ
en images pour l'An
Vol au-dessus
d'une nidification
en casse LIEU
de cela plutôt
que ceci et en fin
exténué de fatigue
Disparue Dieu sait-où
avec sot dôme
ou gomme or
en des chemins de tendres
enfances...et qui sait...