26 janv. 2017

Lignes D'Affects


 
 Tête De Silence
 

..spirituel en Kandinsky
en ange de Klee
en couleurs de Vincent
poésie en lignes
démasquant le sacré
par les yeux
la création créant
de désir d'éternité
fil ténu tenant
la beauté qui se donne
d'être LÀ tout en étant
LÀ plutôt que LÀ
de trop ou en manque
nuées des nues dénudées
montant l'escalier
descendant désert
repassant certaines
des horreurs de la Mort
d'abandon des morts
nothing to do
détrompez-vous
mirages fossoyeurs
de cercueils
et poudres d'os
Les traits des cadavres
en peinture depuis
la leçon d'anatomie
au bidet en boîte
de conserve
à sa disparition du champ
des muses à musées
aux théories
cartographiants
les ristournes entre eux
de la ben à ordures
et pas une lettre
pas un mot
sur la dévoration
des cigales sans ciel
élévation hors du cadre
technicien du cerveau
disparu dedans ma rue
Après il n'y a plus d'après
d'étoilement
plié et déplié
en noir et traits
de crayon
de colle à bon Dieu
ni babiche
de B-art de chapeau
d'air...d'où décolle
les âmes fortes
À moins que RIRE
avec du haut des cieux
pour en sortir
de RIEN où il n'y a
jamais eu ni sortie ni entrée
que de la création
malgré le TOUT
du n'importe quoi
qui est DIEU lui
les mêmes en poutine
au goût trompeur
tirant le diable
dans l'eau bénite
par vagues insaisissables
et flous artistiques
tels les frottis au fusain
de dégâts créant un vide
sanitaire au sein du peuple
qui manque
La lumière des yeux
crevés pleins de sang
dévoré par le soleil
en son exil emportant
le bloc-âge aux cendres
de sa destinée
L'art cet objet à connerie
de mouches noires
dévorant les chairs
de poule échos des grottes
aux parois du téléviseur
pour voir le voyant
se faire voir
l'instant de perdre la vie
à la fin de l'émission
en orgasme
où rugit le lion
empaillé du mon
dentier pour maille
à partir avec la vraie Vie
celle-LÀ à décrotter
le né non né
la voie de lui-même
du criaillement
des tripes de boue
au cerveau d'armes à larmes
sur fond de soleil œil oeuf
de boeuf aux arts taire
de la main d'arène
d'ocre rougit
souffles d'agonies
et crissements
de la fin dernière
désincarnant enfin l'Art
de sa part de l'organe
éthique et étriqué
de donner à voir
pour ce RIEN
de mort ralentie
anesthésiée d'éternité
Mais de quoi parle-t-on
LÀ au milieu
d'une réalité
qui se prend au conte
de quelque chose
comme la Réalité
Bribes rognures
confettis de dessins
préparant le nuptial
de la fresque d'un tout
de signes posés
LÀ juste LUI
Retour aux îles
de nulle-part
renaître sans fin
à la vigie de lumières
aux attentes de couleur
aux lignes de vivance
Un Silence de royaume
au même endroit
de l'envers à mimer
d'usures et d'ennuis
les nuits de plein jour
en l'infertile quotidiennerie
d'imposture
au mourir sans célébration
d'être par ici en attente
de ne plus y être

Mais Art pour soi
le qui du UN en uns
des autres entre qui
ou quoi que ce soit
Art à l'art tique la Mort
face à RIEN
de la géométrie
de l'organique
au métissage
de la bouillie bouillies
créations de la fin
dès le début et tout ça
sans histoire
au buffet froid
des sorties aux entrées
Etc. etc...
Art découragé dégénéré
des anciens modernes
des tous tout tout
métissés épurés
soupe à voir revoir
à penser tout est permis
se justifie...
dans le d'où viens-je?
où suis-je? où vais-je?
LÀ...où tu VOIS
après la suite
poursuite
chemin faisant
par vive mémoire
passant par LÀ
vers l'inouïe
tu vois libre
encor autre
par ancestral
au-delà des cloisons
chante en temps
sentant le jaune
aux rizières
des tableaux
pour VOIR
apercevant
l'extrême LÀ
de la beauté rouge
des tombes vertigineuses
abyssales
déconcertantes
du bleu au-dessus
abandonné
de disparition
en prisme Dieu
ou encor
le Plus Grand
que Soi
ouaitis déconcrissé
du sans solde
en black and day
Créer à VOIR
reste à revoir
tenir dit tous les Gilles
trépassant
hors les gestapos
de Babel bébelles
délinquants
Passer outre
à la bébelle
pour le label
déposé au pied
du prix du passage
au symposium
du jury affecté
par la comédie
de la trahison des clercs
scientifiques
du contrôle
attachant les signes
hors du tableau
des mille et une histoires
à tourner de l'œil
devant la MORT
Effleurement
chérissant le cœur
en lignes d'affects
en tête de silence

La Langue


...'être adossé au néant,
qui serait à penser comme jeu'...*


Par ailleurs
à peine bouger
distrait
des criques à truites
aux bancs de sable
des neiges ou
enfoncé sans souffle
ta main sur
le trait de ruines
c'est sans eux
les terribles
mais entre nous
dans l'angoisse profonde
des abattoirs
et des tombeaux
en crise
et en cris muets
le language ici
est l'expression
en mire à Miro
et dire en guerre
mieux de la mourante
du code de la broute
à petit feu...
Sarcophage
monney taire
'...si je perdais
ma bibliothèque,
j'aurai toujours
le métro et l'autobus...'**
oui il ne s'agit pas
de cela en fin mais
des derniers maux
après un cataclysme
Une ligne tu vois
aligner là d'Ingres
où Delacroix
allongeant la dame
dans son bain
mythiquement
la tête en médusante
bref ça dit ce que ça
déroule la langue
dans sa fange
compostant
les résidus à bon Dieu
larvaires en papillons
de Bonnard
et migrantes métisses
vers la beauté
ailleurs ici-même
toujours première
et en jouvence
suite aux mises à feu
nettoyant
le compas royal
des morts
aux marbres passés
des choses cachées
en censures
de l'effrayant brigandage
des mises à mort
payables en défécations
des ocres sur la paroi
des avancées
du UN parfait
le Lui là
en tous les uns
de voir en face
ce qui arrive...LÀ
Bien léger ludique
à reprendre tendrement
entre dedans
après les morts subites
disparues en LUI
le UN d'amouir
En avançant
la mort de Dieu
début des résurrections
éternelles...
En n'oeuf
insensément
recompté
partir repartir
aller LÀ
toujours
LUI le MÊME
dans la gangue
passant LÀ
seul si do ré
au soleil
en l'état
des métamorphoses
justifiant tout
''Volonté de vérité'
-cela pourrait
être une secrète
volonté de mort' ***
Guerre...éternelle
des disparus
en Tyran tris cris
Mais pendant
ce temps-là
par l'épouvante
valse d'Amour
aux tenants
d'un quelque chose
un bourdonnement
d'émotions
un lien LÀ tranquille
pleurant de joie
sachant l'ardue rigueur
de l'avancée
du sacrart d'affection
de joie même
en tête froide
par une volcanique
vivance LÀ
avec et plus ou moins
de ce qui EST
une abracadabrante
folie d'exister
Aller vers nulle-part
à l'abandon
de l'infini et si mal
souffle en ce moi
du UN
amende ou oignon
en TOUS SANG TOUS
sanctus
Recul distance
opposition
et noyade
et traits d'attraits
à traiter
en retrait monde
abysse et sans réflexion
Fait-art...
pour un Occident
de papiers disparus
encor et en corps
disparus...
Par milliards
éparses cendrés
terrestre cosmique
et céleste
pas de balades
tranquilles mais
vigie anxieuse
nerveuse
C'était cela
mystère roussi
en bourdonnements
géophysiques
résidus de Vésuve
de cratères
fissures tectoniques
dépliées pour
certaines perceptions
du LÀ
Mais ceci
n'est pas d'ordinaire
plus lent que lent
immobile
au-dedans d'un tableau
où même une ligne
n'y tient plus
avec des points
de signes s'effaçant
dans la MORT
où tous les traits
sont blancs sur blanc
en cercle oeil
de la dernière lumière
au sans lieu
devenue éparse
et sans mémoire
dissolution
du dernier cri
en bruit de carapaces
sur le sable
Se faire
le vers de taire
la frime en rime
la poésie a depuis longtemps
perdu la jambe
par suite mal armé
la tête explosa
dans Un l'Un le mÊMe
tomber sur les mots
en nidifications
s'allongeant
d'Un pas LÀ
sonné d'échos olfactifs
dans dessous des neiges
en des langues se déroulant
la leçon d'urgence seule
brulant des cris
d'excréments
à la douleur que j'ai
que j'ai en souffle court
d'éternité retrouvé
saut LÀ d'ICI MÊME
par la lumineuse prose
futile inutile
gratuite pâture
en Mir à Miro
pour un dessin
discrétionnaire
et contre la langue
en vain de vie aigre 
de babil en babel
à bagle d'errance
en murs d'emmurement
de diversions
en Disparition
figée de morts lentes
...Prenez et manger
buvez mon sang
do ré sol si mi
en langues
dans le vinaigre


Axelos *
Jouhandeau**
Nietzsche***



RIEN Dire


Hère De Silence


...à ce silence
froid ciel
de gueux
dire vide
justifiant
la mystique
de la mouche
sèche
sur le nez
inventant
l'histoire
de Cléopâtre
du moins
l'arrangent
un peu
Oui n'importe
le vent
les solitudes
en groupe
ou seules
en fin
Va mon bateau
va...
C'est sans forêt
et sans dieux
sans monde
créature disparu
avec les tyrans
tri-tris
dans d'atroces
horreurs
babéliques
en miroirs
Ici longtemps
après RIEN
ces dessins
gouachés
illustration
des fins dans l'Art
au sortir de tête
perdant la trace
effacent le Je
encor mieux
cache le tableau
en fait un acte
de bonheur
et tôt le matin
de là la mort
du Dieu
bien caché
'L'art au service
de l'illusion
voilà notre culte'*
Voici sa mort
et enfin
sa résurrection
le mystère
en son insondable
perception
capté par la science
mathématiquement
asséchée l'Ange
de Klee
épinglé sur la liste
des épouvantails
du UN parfait
en diable
bon pour les poubelles
Société du crime
du marquis
au comte de berceau
en tombeau
porté au troupeau
par la troupe
des entourloupes
en loups
des biologistes
comptés...
des disparus
DISPARUS
blancs sur blanc
noir sur noir
non pas à reprendre
depuis le début
en fin...

Silence
musique
on ferme
à moins que
...radote
encor
l'épave
de l'Art
en éprouvettes
vidé de son aurore
se mirant
en LUI le MÊME
UN disparu
le dernier en UN
final
une fois pour toutes
à moins que radote
l'invisible vizir
rendu visible
en grille
de grillades
balbutier
aller chemin
fait en Voir
de vertiges
d'abysses
lovés du OUI
des beautés
toutes poétiques
du donné
des extrêmes
au-delà de l'asilaires
des mots
en mises à l'écart
et contrôles
enfermement
sociopolitico
écomomiques
Totalitaire
en UN parfait
apocalyptique
eschatologique
plombé du livre
Empathie
pour tant de fuite
hors l'ICI
cette part fragmentée
de tout petits repères
fragiles se disant de travers
échouant la bouche
sur la grille
Éphémère
minuscule
toujours cela
que plutôt ceci
mieux un gouffre
de contradictions
édictant des forces
germinant
là tentant ce LÀ
durable éternel
Mieux ne rien dire
et ne rien dire encore
comme une opinion
en vaut une autre
gangrenée bouffé
des têtes à prédation
dans la poubelle
des maux à mots
Follow de guide
sans entrée sans sortie
alors fais-moi un dessin
au fond de la fosse
là où tout va seul ou pas
cent lieux sans lieu d'Être
En langue
de cochonnerie
de bébelles
à bon Dieu
du maux et du dernier
songe...
'J'écris j'écris à faire
un fou de moi' **
et pour rire
en pourrissant
de la mémoire
des ans Êtres
pour de vrai poèmes
Que ça!


Nietzsche*
Miron **

12 janv. 2017

Art De Qui Que Se Soi


Ceci n'est Pas
de l'art


Fête ou jeu
décadré par le festif
d'un quotidien
sans esprit
rébarbatif
à la pensée
du Tombeau
de la Disparition
et par un point
d'appui sans...tête
en corps perdus
d'échos cataclyptiques
venus d'un puit
sans fond
Mais art de devant
du LÀ du signe
du qui EST
du RIEN
partant vers
l'ICI-MÊME
entièrement libéré
de tout tout du TOUT
d'errance
sans mot dire
allant migrants
d'atomes
défigurés
des contenus
enchaînant
le temps à la piètre
piastre à la pièce
En petit oiseau
tu vois
des poissons
des cailloux
du sable
et des déserts
encor que tuer
semblable
tu peints sculptes
tu donnes à voir
tu dis tu penses
Un je mord en je mort
en je M'Art
avec la puanteur
de tous les cadavres
échos sensibles et bigarrés
d'UN je vous tus
des camps du Camp
Mots des morts
des disparus
d'un réel avouable
et cannibale
Le ben bon sens
et puis...
porte la mise à table
de la dernière scène
des rôles enrôlant
l'enfant à la part
festive de prédation
hypothéquant
la mémoire
manquant le don
disparaît encerclée
cadrée totalisée
UN boom
échos lointain
de quelque chose
qui n'a pas eu LIEU

Le sens sans essence
allons...
Qu'est-ce qu'un tableau
par temps des disparues
et pourquoi
encore des tableaux
après Personne
après la fin
après l'attente
de ce peuple
qui manque...
Juif à la Coupole
d'or et de diamants
 ou Dieu...
en la personne
de Staline 
Pouchkine
Thoreau
Poutine 
Tromp et les autres
Whitman
Pound
Louis X11
x-14-16
X 13
et un rill chez
l'écomomiste
du meneur de boms
à l'invisible
qui est partout
...des petits dessins
après tout tout
se joignant
au RIRE
façon de jouir de la vie
en bouffes culs
de têtes étêtées
et tubes digestifs
ceci étang
donné les wawarons
du point à la ligne
et au plan
toujours à reprendre
depuis le début
avant la maladie
de la mort...
à la mort du Dieu
en tout est permis
Alors la beauté
sauvera le monde
mais ceci n'est pas
un tableau
pas de l'Art
pas un dessin
C'est sans coupure
sans sang
que la chose
de RIEN
se présente en beauté
éternelle et en tout
point de vue
mais pour qui?
Le débat sera long
en UN
Qui sauvera
la beauté
et d'où vient cette beauté
de quelle beauté
parle-t-on?
La beauté effrayante
des surréalistes
assisses sur les genoux
du poète
Allons t'art très t'art
en la disparition
du cogito
la p'art de LÀ
et sans reste
voir en douce
et tendrement
dans le couloir
de la mort
Art hors la demande
moléculaire
atmosphérique
de la mouvance
digestive
À l'art comme alors
un peu Tati-Tata
un peu de si peu
de-ci de-LÀ
un peu autant
que faire se peut
en peu et sans bon sens
aller de l'avant
avec la fin du sens
en flou de l'or
jeté dans la Seine
en bleu luisant
au fond des boues
renouant avec la M'ART
et le tata-iste
sauvant l'insensé
du sens
qui n'en a jamais eu
Jouant l'enfance
LÀ où tu Vois
fini le commencement
c'est le chemin
Dès le départ
c'était fini
Du bucheron à l'écrivain
du tâcheron
à redondainne
la rengaine en rond
rond ronflements
en cœur
enchantons les choux-fleurs
et le réveil de la Nature
nature...
Insensément
non collabos
Après quoi?


LÀ Tu Vois


'Je m'ôte 
simplement
d'un coup
de feu
de cette place
où je ne suis pas'*


Mort
change
l'ampoule
fait
que tu crèves
de toi
de là
tu tries ton cri
fermant
le silence
en son infini
décomposé
Sans suite
où tout répète
en n'oeuf
anthropophage
et des sommeils
d'assassins
Peindre sculpter
armes à l'âme
déposée
d'insomnie
d'indécents
non dits
de RIEN
entre amis
d'Amouirs
attendus
Et du silence
dompté
des misères
fondues
au-dedans
d'enfances
échappés
des dents
du grand Camp
voyant bien
qu'à la fin
il y aura
qu'un seul Dieu
ou quelque chose
...enfin il s'est passé
quelque chose...
Mais qu'est-ce que l'Art
sans l'antithèse
et sans l'eurêka
de vérité...
Où suis-je moi
LÀ tableau
où personne
semble ne voir
l'enjeu cadran
la mémoire
de ce qui EST
était sera
en vigie
de désobéissance
100 pommes
et en des géométries
dissidentes déliantes
libérant
le désir de...
Oui le Silence
de qui
et pour qui
les mots
Dire redire
dédire qui
pourquoi
le dernier mot
qui?
Le dernier signe
la dernière ligne
et ceux-là
pas là pas eux
sans nom
tu vois
le CAMP
Qui dit quoi?
Pourquoi
'...ce commerce
avec des fantômes...'*
Saloperie ou pas
des mots des signes
inutilités menant
au SILENCE
et à LA MORT

De la mémoire
cassée brisée
d'UN LÀ...enfin
par le chemin insensé
de cage en cages
au gré d'oasis en oasis
planche de salutation
en passant vers...
d'autres lumières
lois ordres et beautés
qui éclos brisant l'effroi
et sommant de sauter
dans l'abîme
à chaque instant
et une fois pour toutes
Limite vertigineuse
où saisit par le RIEN
peut-être une force
des larmes alliées
au désespoir
sur la mer en furie
ce mutant à cet instant
en joie infinie
qui ne dure
que ressuscitant
invisiblement
LÀ en sa perfection
inutile et éternelle
pour un petit dessin
sans dessein


Kafka *