'Je m'ôte
simplement
d'un coup
de feu
de cette place
où je ne suis pas'*
Mort
change
l'ampoule
fait
que tu crèves
de toi
de là
tu tries ton cri
fermant
le silence
en son infini
décomposé
Sans suite
où tout répète
en n'oeuf
anthropophage
et des sommeils
d'assassins
Peindre sculpter
armes à l'âme
déposée
d'insomnie
d'indécents
non dits
de RIEN
entre amis
d'Amouirs
attendus
Et du silence
dompté
des misères
fondues
au-dedans
d'enfances
échappés
des dents
du grand Camp
voyant bien
qu'à la fin
il y aura
qu'un seul Dieu
ou quelque chose
...enfin il s'est passé
quelque chose...
Mais qu'est-ce que l'Art
sans l'antithèse
et sans l'eurêka
de vérité...
Où suis-je moi
LÀ tableau
où personne
semble ne voir
l'enjeu cadran
la mémoire
de ce qui EST
était sera
en vigie
de désobéissance
100 pommes
et en des géométries
dissidentes déliantes
libérant
le désir de...
Oui le Silence
de qui
et pour qui
les mots
Dire redire
dédire qui
pourquoi
le dernier mot
qui?
Le dernier signe
la dernière ligne
et ceux-là
pas là pas eux
sans nom
tu vois
le CAMP
Qui dit quoi?
Pourquoi
'...ce commerce
avec des fantômes...'*
Saloperie ou pas
des mots des signes
inutilités menant
au SILENCE
et à LA MORT
De la mémoire
cassée brisée
d'UN LÀ...enfin
par le chemin insensé
de cage en cages
au gré d'oasis en oasis
planche de salutation
en passant vers...
d'autres lumières
lois ordres et beautés
qui éclos brisant l'effroi
et sommant de sauter
dans l'abîme
à chaque instant
et une fois pour toutes
Limite vertigineuse
où saisit par le RIEN
peut-être une force
des larmes alliées
au désespoir
sur la mer en furie
ce mutant à cet instant
en joie infinie
qui ne dure
que ressuscitant
invisiblement
LÀ en sa perfection
inutile et éternelle
pour un petit dessin
sans dessein
Kafka *