12 janv. 2017

Art De Qui Que Se Soi


Ceci n'est Pas
de l'art


Fête ou jeu
décadré par le festif
d'un quotidien
sans esprit
rébarbatif
à la pensée
du Tombeau
de la Disparition
et par un point
d'appui sans...tête
en corps perdus
d'échos cataclyptiques
venus d'un puit
sans fond
Mais art de devant
du LÀ du signe
du qui EST
du RIEN
partant vers
l'ICI-MÊME
entièrement libéré
de tout tout du TOUT
d'errance
sans mot dire
allant migrants
d'atomes
défigurés
des contenus
enchaînant
le temps à la piètre
piastre à la pièce
En petit oiseau
tu vois
des poissons
des cailloux
du sable
et des déserts
encor que tuer
semblable
tu peints sculptes
tu donnes à voir
tu dis tu penses
Un je mord en je mort
en je M'Art
avec la puanteur
de tous les cadavres
échos sensibles et bigarrés
d'UN je vous tus
des camps du Camp
Mots des morts
des disparus
d'un réel avouable
et cannibale
Le ben bon sens
et puis...
porte la mise à table
de la dernière scène
des rôles enrôlant
l'enfant à la part
festive de prédation
hypothéquant
la mémoire
manquant le don
disparaît encerclée
cadrée totalisée
UN boom
échos lointain
de quelque chose
qui n'a pas eu LIEU

Le sens sans essence
allons...
Qu'est-ce qu'un tableau
par temps des disparues
et pourquoi
encore des tableaux
après Personne
après la fin
après l'attente
de ce peuple
qui manque...
Juif à la Coupole
d'or et de diamants
 ou Dieu...
en la personne
de Staline 
Pouchkine
Thoreau
Poutine 
Tromp et les autres
Whitman
Pound
Louis X11
x-14-16
X 13
et un rill chez
l'écomomiste
du meneur de boms
à l'invisible
qui est partout
...des petits dessins
après tout tout
se joignant
au RIRE
façon de jouir de la vie
en bouffes culs
de têtes étêtées
et tubes digestifs
ceci étang
donné les wawarons
du point à la ligne
et au plan
toujours à reprendre
depuis le début
avant la maladie
de la mort...
à la mort du Dieu
en tout est permis
Alors la beauté
sauvera le monde
mais ceci n'est pas
un tableau
pas de l'Art
pas un dessin
C'est sans coupure
sans sang
que la chose
de RIEN
se présente en beauté
éternelle et en tout
point de vue
mais pour qui?
Le débat sera long
en UN
Qui sauvera
la beauté
et d'où vient cette beauté
de quelle beauté
parle-t-on?
La beauté effrayante
des surréalistes
assisses sur les genoux
du poète
Allons t'art très t'art
en la disparition
du cogito
la p'art de LÀ
et sans reste
voir en douce
et tendrement
dans le couloir
de la mort
Art hors la demande
moléculaire
atmosphérique
de la mouvance
digestive
À l'art comme alors
un peu Tati-Tata
un peu de si peu
de-ci de-LÀ
un peu autant
que faire se peut
en peu et sans bon sens
aller de l'avant
avec la fin du sens
en flou de l'or
jeté dans la Seine
en bleu luisant
au fond des boues
renouant avec la M'ART
et le tata-iste
sauvant l'insensé
du sens
qui n'en a jamais eu
Jouant l'enfance
LÀ où tu Vois
fini le commencement
c'est le chemin
Dès le départ
c'était fini
Du bucheron à l'écrivain
du tâcheron
à redondainne
la rengaine en rond
rond ronflements
en cœur
enchantons les choux-fleurs
et le réveil de la Nature
nature...
Insensément
non collabos
Après quoi?


LÀ Tu Vois


'Je m'ôte 
simplement
d'un coup
de feu
de cette place
où je ne suis pas'*


Mort
change
l'ampoule
fait
que tu crèves
de toi
de là
tu tries ton cri
fermant
le silence
en son infini
décomposé
Sans suite
où tout répète
en n'oeuf
anthropophage
et des sommeils
d'assassins
Peindre sculpter
armes à l'âme
déposée
d'insomnie
d'indécents
non dits
de RIEN
entre amis
d'Amouirs
attendus
Et du silence
dompté
des misères
fondues
au-dedans
d'enfances
échappés
des dents
du grand Camp
voyant bien
qu'à la fin
il y aura
qu'un seul Dieu
ou quelque chose
...enfin il s'est passé
quelque chose...
Mais qu'est-ce que l'Art
sans l'antithèse
et sans l'eurêka
de vérité...
Où suis-je moi
LÀ tableau
où personne
semble ne voir
l'enjeu cadran
la mémoire
de ce qui EST
était sera
en vigie
de désobéissance
100 pommes
et en des géométries
dissidentes déliantes
libérant
le désir de...
Oui le Silence
de qui
et pour qui
les mots
Dire redire
dédire qui
pourquoi
le dernier mot
qui?
Le dernier signe
la dernière ligne
et ceux-là
pas là pas eux
sans nom
tu vois
le CAMP
Qui dit quoi?
Pourquoi
'...ce commerce
avec des fantômes...'*
Saloperie ou pas
des mots des signes
inutilités menant
au SILENCE
et à LA MORT

De la mémoire
cassée brisée
d'UN LÀ...enfin
par le chemin insensé
de cage en cages
au gré d'oasis en oasis
planche de salutation
en passant vers...
d'autres lumières
lois ordres et beautés
qui éclos brisant l'effroi
et sommant de sauter
dans l'abîme
à chaque instant
et une fois pour toutes
Limite vertigineuse
où saisit par le RIEN
peut-être une force
des larmes alliées
au désespoir
sur la mer en furie
ce mutant à cet instant
en joie infinie
qui ne dure
que ressuscitant
invisiblement
LÀ en sa perfection
inutile et éternelle
pour un petit dessin
sans dessein


Kafka *

La Pétrification




Traits De Traite


Du cadavérique
des chairs à feu
à sang
des maladies
bioalimentaires
des couleurs
formes rythmes
biodégradables
du quelque chose
du LÀ
de cela du politique
gains capitaux
(détruire
il en restera
toujours
quelques choses)
Justifier
passé présent avenir
petits poissons rouges
lignes en fuite
ficelles déliées
des mains d'usines
d'hôpitaux
des pénitenciers
camisoles chimiques
des disparus
de l'ère technicienne
où l'indistinction
chiffré des vérités
à manger
Au nom de l'histoire
de ce conte
en compte bancal
d'assis
sur le banc ère
du goulag
du camps et Camp
une toute petite
justification
et qu'importe
c'est sans opinions
100 opinions
opinions par millions
trilliards d'opinions
de no mans lands
de parole sous terre
ensanglantée
de main à mains
du UN le Même
grand inquisiteur
en milliards
de uns ayant
mondialisé
la cage du UN
coincée en poussières
de marbre noir
de Carrare
résidus de la main
de Michel-Ange
du Freud en Moïse
de l'errance en  père
totalitaire
Un pour UN le même
(Dieu Art Politique)
en une histoire
à faire valser
le bonhomme sept peurs
pendant que la mort
en a finie depuis l'éternité
avec l'ICI LÀ où la main
d'assassin dessine
la création
de vivance
nettoyée
de la tête étêtée
s'entêtant
à se faire l'êtreté
et chérir le LIEU
des métamorphoses
d'un point d'appui
petit dessin résiduel
de vives mémoires
ancestrales
Montée des viandes
des fruits réglés
rythmant gestes actions
capitalisant
grognant de chairs
et d'eau
à reproduire
du vertige
de la fin
de quelque chose
d'et gel de show pen
à heures
dabracabraham
et l'affaire Dieu
réglé par son créateur
Frank End Einstein
et h sans eau
du sang du signe
des boucs
et tauromachie
En fin UN contre
Uns...
Allons...
mon dieu
qu'elle affraire
Dessine-moi
un Dieu
des moutons
des égorgements
cris râles
tremblements
Avec ou sans
inquiétudes
la Mort rebelotte
les molécules
après c'est sans après
dit la chanson
et l'entrée ici
en cette manière
où tous pensent
s'en sauver
et où personne...
Et de chance
en  hasard en calcul
en ruse et raison
en tout tout tout...
Rire mais de quoi?
du trait de traites
prière des arts visuels
tant bien que mal
plus mal que...
entendre l'offrande
de RIEN
enfin d'une perte
d'une folie
raisonnable
et raison folle
en un incompréhensible
LÀ ICI seul ou avec tous
ses seuls ou encor
en UN tous milliards
et trilliards de...
Quoi? quoi? quoi?
De machins
croyants au quelque chose
hier là pendant qu'après
C'est en marbre
et de pain béni
et de la main
du sculpteur
c'est en peinture
des mises à table
et de la main du peintre
c'est de la main demain
à mains histoires
d'attendre de croire
plus solidement
encor tenant l'émotion
Tient un cardinal
en rouge sur blanc infini
froid en noir de Chine
mi-chaud mi-froid
qui sait bacon and eggs
en plumes nuptiales
à la remise des Césars
époumonés
de compresses
et essoufflés
aux balounes
de Jeff enfin tête
de mort aux perles
de verres pour un appui
à la dictature du roman
Sortir oui mais d'où?
Où choux hiboux
d'un langage à jamais
viciés corrompus
par les diaprures
de la décomposition
...De-ci de-là
des bribes
d'hybrides
de matières à graver
colorer ciseler
former informer
abandonner
recommencer
chemin faisant
persister
aveuglément
dans la nuit
de toutes les nuits
CELA QUI EST
suite à RIEN
des rôles d'agglomérés
à Marcel laissant uriner
l'ivresse sur l'objet
de leurs désirs
et tenir éloigné
l'ange hors la portée
de l'impur voyageur
disparu au triage
de l'innocence
de la naïveté
de la disparition
histoire décapitée
de son conteur
et le compteur ayant
été débranché
d'hier d'aujourd'hui
vers le RIEN
pas pour les grandes
personnes
mais le seul enfant
ayant nourri
les oiseaux
de beautés
pains de repère
réveillant le mort
à sa vraie vie
AILLEURS ICI
verticalement
l'invisiblement LÀ
le même qu'au
premier souffle
poignée de terre
ensuite de ciel
et des faits
des bêtes des peurs
en grognements
de Cro-Magnon
d'errance atomique
aux bruits éteints
par l'espace infini
qui effraie le futur
antérieur de devant
participant ventriloque
au UN éternel
par refus d'Amour
De ces cieux
refaits corrigés
ciselés polis
désengorgés
malmenés
de cela qui Est
des tentatives
de dernières lignes
en dernier souffle coeur
sans reproche et craintif
sachant la MORT
avertit d'éternité
allant d'une croche
à blanc de demie noire
sur histoire de dire
les îles célestes
pour ce peuple
qui manque
ICI tu voies
ces choses-LÀ
programmées
mordues par le soleil
dès la première ombre
penchée sur le moïse
Ensuite et bien
à moi l'Afrique
la terre la bombe
et la fin du monde
en faim affamé
de sa fin
Libre et pétrifié
en son espace


30 déc. 2016

Là Pas Là


'...Personne là
Tous ici'*


D'abord ceci
Ici mains froides
monétaires 
enfouient 
sous les dalles
du capital
clic haut hisse
la débandade
cap tourmente
tout se justifie
main de ruse
à pouvoir
pour tous
de Bosch
à Friedrich
de lui à l'autre
d'eux...
Le bonheur
d'être ICI
au givre
de cinq ailes
sa plûmois 
Semer serré
Amérique
Chine 
suffocation
des esprits
pareils aux douchés
des gaz
à la roulette
Russe
Noir non
blanc laiteux
entre guerres
la fin et le silence
sur le sel
de toutes les terreurs
Seul les mêmes uns
eux ressuscités
d'entre les vivants
Tyrans le diable
par le UN
pas LUI
le Leurre
le polie gentil
pas LÀ
à la contemplation
éternelle du plus grand
que TOUT
transcendant
le fruit des entrailles
encorné par le peu
de réalité de la sottise
de la bête affamée
en fusion bridée
par le politique
ennuyeux et nucléarisé
pour une fin des faims
idéologiques
d'Apocalypse
Les pas là les Là
et ceux-LÀ
tous concernés
par le feu de leur enfer
démoncratique
ICI l'extase appelle
l'intensité de la passion
des résurrections
sans nom sans peur
les seules
portant la vraie vie
hors de son oxymore
survolant les dictatures
et les bonnes intentions
des ponts à péage
pour sortir du cri
des brûlots
dantesques de la maison
d'édiction des savants
collabos payant
pour un nom trop tard
passé estompé coupable
plus d'ICI
Peindre sculpter
tendre tenir
encor agrippé
le vide
plein de signes
pour Rien
absolus cristaux de neiges
accumulations
souvenirs
exténués
morts-nés
poésie
dans l'R
de l'L
Sans trick
magie
qu'insipide
création
résiduelle
sans aura
qu'auréole
OEUVRE
de passage
en ruine
Trace en chiures
de moustique
même pas
Absence
par disparition
récit proche
SILENCE
chismique
chaos bruyant
cris d'oiseau
des bêtes
forêts qui crissent
hommes
d'agonies
céleste
Penser
si ce faire
se peut
Main
sans figure
jaune
dévorant
l'astre tête
percept
cri d'errance
ischémie
des opinions
réminiscences
débâtit du rêve
aux mots
de noir perdus
litanies
Histoire
pas drôle de rire
kaki des booms
évanouies
sanguinaires
Mer amère
sans ordres
terrifiantes
de tantôt
Espace
d'impossibles
amours
triste en vérité
abandonné
d'inaccessibles
géométries
Dissipation
du conte de vie
effacement
vertigineux
de quelque chose
De ce côté
ou de l'autre
même bateau
des morts
LUI l'UN les autres
les mêmes
éternels
PAS LÀ
naïvement
ICI LÀ
Qu'est-ce qu'ils croient?
RIRE a partir
de RIEN

Oiseau
fret glacé
de feu
passé
Phoenix
sous vide
sol-air
des cendres
vole tige
assistée
des noms
fleuris
du sang
au Camp
d'offrande
en eau
d'os cassées
perdues
du temps
pour RIEN
à répétition
mise en attente
pistils à dessins
sculptures
gravant
de chaudes
memories
de vents
brises
brouillards
brumes et rosée
de chances
en dévastation
cadrée des cages
d'argent
d'ennuyeux
pouvoir
d'emprise monde
mirage en fin
l'UN tyran
de bloc froid
jadis la même
rebelotte
maître du monde
en masse
suffoquée
sans mystère
plombée
d'atomes épars
effet mère
et veines
séchées
du fard
de Rose
des vents
Une ligne
en rondo
mondo
au fond
du mensonge
des mots
que temps passé
à forniquer
dlà la Nature
nature des morts
en pertes rouges
blanches jaunes
noirs brunes
bleus vertes
roses des pertes
des failles
de lumière
de faillite
Tant de dévorations
avant pendant après
demeure lettre morte
est cru qui croyait
croyant en le LUI
L'UN celui LÀ
qui va bricoler
le plus grand maux
des mots
niaiseries fixés
sur l'infini
où tout se passe
de TOUT
LÀ où se joue
la grande fugacité
des luttes
entre LUI
le UN et
le MÊME
TOUS UN
ICI-là
Pas LÀ
dans le neutre
indifférent
des espaces
infinis pascaliens
OÙ?


Creeley *

Quelque Chose


LIGNES DU RIEN


Dire rien
et ne rien
dire
c'est pas RIEN
RIEN
c'est mieux
et RIEN
c'est un mot
et pas RIEN
Ceci est bien
le vrai RIEN
...un mot

Mot Dieu
du début
à la fin
DIEU
Fin Mot
de l'histoire

Le Silence
est le mot
que préfère
le RIEN
souffle
de la création
et où il veut
libre pareil
au vide

Inutile aussi
semblable à l'art
qui mal prit
s'inspire de RIEN
pour en sortir
En fait de quoi?
De quelque chose
mais quoi?
De la raison?
De la folie?
Du mot art
qui ne dit
plus RIEN

Art langage
silence
des grottes
contre bruit
des bombes
Jeux d'enfants
quelques mots
contre Babel
et clair en tout
LÀ et LÀ
lalala...

Ni mer ni terre
que mère père
qu'un mince filet
d'âme légère
'Calme bloc
ici-bas
chu d'un désastre
obscur'*
sans savoir toujours
excepter cela
l'irréjoignable
deux trois quatre
cinq est plus simple
seul en fin
parmi vous tous
l'UN survolant
la dernière lettre
Z  éros tous là
et tous se mirent
à rire du Mot mort
ayant oublié
de prendre ses épinards
le philologue les ayant
confisqués
pour le président monde
Satan le lui-même
super-big boom
festif après moi
le désert
Et vie dent
terminant
l'amincissement
cerveau de prédation
pour celui de l'UN
Père sonne
en personne
le dé du glas
glazouillant
du dé pipé
par un cul-de-sac
naufragé
Polysémie
en UN ramassé
de multiples
résurrections
moléculaires
portant l'éclosion
totalitaire
de l'indifférencier
sidéral à son dernier
dictât FIN
du dessein du UN
parfait
' La force n'est pas
souveraine ici-bas'**
Rite de passage
ou chemin forestier
pour oeil de guerre
Et encor la lumière
au bout du tunnel
c'est ICI-MÊME
en belle et bébelles
petites morts
de dévorations
à petits feux
milliers de lois
de cent morceaux
vraies ou fausses
Dieu ou pas DIEU
c'est vrai
doute ou pas
Par le verbe
la passe
est sous SILENCE
juste entre
un conte
le mien
le leurre
du moins
le on the stage
des personnages
vis-à-vis le mourir
d'effroi ou de rire
par la Mort de la Mort
sous des ragots
maomonétaires
ou milliardaires
trilliard'airs
une suite
sans hommage
qu'encor une fois
il était RIEN
plutôt que quelque chose
Il faudrait non pas
tout reprendre
depuis le début
rejoindre les esprits
loin du voyage
d'au bout de la vie...
mais en finir
d'en sortir
du sort qui échoit
au fou d'être LÀ ICI
avec des fous
en pleine folie
tentant d'y trouver
une raison autre
que l'Amour


Mallarmé *
S.Weil **