'' Nul n'à jamais
peint...'' *
ou bien
Ta place Saïs
si tu savais
tu sais...
errante en somme
de TOUT
et pas fragile
PAS
de lieu
hors la Nature
et des natures
Le tigre va où il veut
et de l'art
d'enfer
la liberté
'' L'homme s'effacera,
comme à la limite
de la mer un visage
de sable. '' **
et des milliers
de cheveux sauvages
pas tondus
pas pas
et d'autres encor
milliards
de Vincent
milles
d'enfin
VOIR
deux fois
le même visible
devenue
Visible
inventant sa vie
avec d'autres
ICI
MÊME
L'an nuit
soleil
tombé
de pas savoir
d'errance
résistant
à passer
des enfants
rescapés
détruits
des pas vus
( l'ignorance tue)
de Cro-Magnon
à
La clarté
d'abats
jours
du karma
sus le tas
d'amens
et d'abandon
sur la plage
où
agonise la mémoire
De mots à maux
en corps
arrive l'éternité
de la
MORT
celle
d'Hegel
et aux inventions
ventriloquantes
ou à chacun
l'inattendu
du hasard
du coup final
à la question
de l'Art
et de la vérité
tenant la réponse
bien protégé
d'y Voir
près des chiens
chats
d'animaux
sorties du sort
de l'invisible
guidant
au sang des chairs
ravagés
la splendeur
de la
LUMIÈRE
alloué
Rescapé
du Camp
des misères
et pour
RIEN
donnant
main tenant
sachant bien
la créature
obéissant
à l'impermanence
d'Héraclite
poussières
sur socles
poétiques
d'hommes
aux mains
de regards
devenus
un peux plus
qu'objets
de faïences
et pollens
univers
survivants
de pacotilles
et de pas perdus
et d'enfins
Quoi?
Torse
(Bronze 2008-9) ***
...des matières
dansantes
sur la nuit
des temps
et des choses
s'arrêtant
un moment
de Sisyphe
et vital
pour un Amour
nommé
et puis faire dire
passant entre-eux
les sans peuple
qui sait
sans savoir
Allons....
Artaud *
Foucault **
Lavoie ***
Des sons
Messiaen
ou du Mont-Chauve
entre Abraham
encor
les rugissants
En voguant
au grés
d'intervalles
tranquilles
sur le bord
de l'île
de l'eau
des têtes
étêtées
couronnées
de girouettes
du temps propice
LÀ
souvenances
Ce qui donne
à vivre
pour peu encore
on y étaient
ficelés
et autrement
cimetière
côte des neiges
oiseaux
renards
L'Aile
portée
par le vent
camarades
Délester
l'ouragan
lieu
devenu
en reste
sur la ligne
de tous les départs
l'indécidable
avenue
d'usure
Lui ou l'autre
et de
SEUL
et plusieurs seuls
en tous
dans l'Arche
du vacarme
des condamnés
Géricault
sans mot dire
tu passe
tu sait ils savent
l'orgueil
des finfinauds
huluberlus
au jardin
des Délices
Ainsi
exactement
pareils
égaux
en sommes
morts
au Tri
De bonnes
nouvelles...
Patience
conscience
tergiversant
avec les joies
de sapiences
Passé
Cap au Pire
après les rugissants
et l'espace
dantesque
où tout
dépérie
et s'envole
l'illusion
sceptique
des amours
d'avenirs
nouveaux
C'est sans référant
remplie
de silence
et d'effrois
qu'heureux
Homère
pris Ulysse
dans ses bras
en feu
de lumière
sur l'île
des fins
dernières
que Sancho
remis en selle
l'homme de la Manche
Walser
Varlin
vers le Balzac
de
Rodin
voir et
Voir
en corps
et encor
la Nature
natures
et à jamais
Pas de quatrain
alexandrins...
bois l'eau
des mots
et dire
comment
le bout des sons
sans passer
par des balbutiements
et du vent
Enfin
persister
à murmurer
A ou À
et b ou B
des aàaaaààààs
Encor
Les mots
tombant
tomber
en tombe
haut
ou bas
grognement
des Ô
oh...
Et mot si on
si tant va la cruche
Tant bourre
bas tant
que la possible
voyage
au trou de l'ennuis
des touches
vers un château
et des morts
crédités
du ciel
de la terre
Meudon
et des suites
toutes en grilles
et puis sot
Watt eau
tout
de cap au pire
et des baleines
Jonas
qu'en pense-tu
de Moby
la patte ficelée
au radeau
des mésuses
du temps
à déposer
la Nature
Quel chose
inatteignable
que cela
EST
Dedans dehors
dort
mon petite
avec ou pas euh...
enfant
Le roi gueux
tout nu
et dans la rue
page blanche
et la disparition
d'alzheimer
par arrêt
du rêve
d'être
sujet verbe
complément
d'une histoire
en suite et poursuite
de quelque chose
plutôt virus
que variant
le monde
pas de Garp
mais des spermes
apeurés
dégoutant
des égouts
du cancer de la terre
pour tout dire
des maux
de la faim
5 leurres
Paris s'éveille
alors que par ailleurs
pas grand monde
à la place de l'étoile
du berger
embouteillage
encyclopédique
toto platanes
et baobabs
Tentative
échouant suicidaire
de l'homme trop
fatigué pour...
Giacometti
lever le bras
lourd de lourdeur
écrapoutillé
de rouler
Sisyphe
qu'en roulant
sa boule
en filant
le hasard
des citées
avec Valéry
Paul
et tous les autres
en sommes
et les dix vies
dansent
pour enfer
un pas
avec le temps va
la mère
t'attend
Parade
sa t'irait
l'attirail
des couleurs
pour qui voit
les jeux
de lumières
dans l'entraille
du
Dieu
fait univers
SEUL
et indifférent
des faits
d'hiver
et des saisons
silencieusement
il recrache
sa création
jusqu'à
Rome
là où De Sica
entre
Sophia Loren
et
Antoine
près du fleuve
embrasse
la Vita Romana
en câlant une pizza
à l'américaine
dans le cirque
arène des crétins
À tu l'heure
oui qu'elle est leurre
d'Ulysse
attaché
au mat des oliviers
sur la mère
de la dispersion
du TOUT
...des sourires et
des pommes
et des triangles
de Cézanne
et du bon dieu
de crachât
bataillien
et Roth
et Caraco
en si haut rang
des partouzes
du moulin
de la palettes
sur le grill
de l'univers
d'à soir on fait
du bonhomme
7 heures
une fable
pour
Brueghel
raconté
par le roi
Dagobert
et la musique
des enfer
de Boch
Jeu
des esprits
entre-eux
Notations
pas pour
et sang tous
des âmes
Que du justifié
pas d'embellie
et des habitudes
surtout au pire
aveuglé
par la Mort
collé au MUR
où se frotte
les ailes
noircies
des citées
ENFER
quoi que
tu pense
surtout que tu fasse
La Nature
natures
va où elle va!
Une mort t'attend
et tout le reste
RIEN
L'Échappé
de quoi?
Où l'enfer
ailleurs
Quête
de quoi
au fait?
L'envie
de quoi?
Du pénis
reproducteur
de
Disparition
en violence
ou en douceur
Hommerie
de quoi?
Darwin
Jonesthown
en fuite
sur mars
avril mai...
au calendre
de la vulve
célibataire
bordée de diplômés
et d'honoris
pour la cause
de la peau
câlisse
Trianculés
des seins de Lola
sur une danse macabre
joué par
Paganini
pour des enfants
naïvement
créer pour divertir
le Diable
baudelairien
L'en faire
des autriches
dépeuplant
avec l'aide
des particules
et les menteurs
de la mère jaune
sur une fin de party
Allons
Soyons heureux...
Plus sérieusement
la couleur des rêves
de lui ou l'autre
Faire oeuvre
d'ainsi soit-il
Sans ponctuer
les points froids
du réchauffement
du temps
pensant à Proust
l'infini
entre deux
temps innommés
temps retrouvé
ce saut
dans la terreur
qui vient
ATTENDRE
quoi?
La justification
de la Sentence
Tenir
re-tenir
passer
outre
à l'outremer
et le sel
des sables
sur les tables
à dissections
de l'Art
compris
et la FIN
advenue
et bien
Dieu
Marx
l'Homme
terminées
les misent
en bières
et des suites
triées
sans cries
chuttttt....
Demain
sens
UNIQUE
ICI
RIEN
n'indique
que l'emprise
de la
MORT
sur la métamorphose
de la vie
Et de cela
les mots
de-meurt
en mourant
des maux
pour le dire