Traces
sur le sable
savant
du désert
de
LÀ
encor
le chameau
passe
le trou
de l'aiguillon
des ventriloques
et les tempêtes
nietzschéennes
d'une histoire
virulente
de prédation
et anthropophage
de la main
à l'oeuvrage
de l'esprit
d'aise
tranquille
depuis
le début
du
Monde
Juste
un peu
tout petit
exactement
LÀ
AILLEURS
ICI
MÊME
cheval
3
en quatre
5
l'espace
le beau de l'air
aux mots
d'insignifiances
s'effaçant
des babilles
hors
synapses
truqués
d'errances
ponctuant
le sang faute
apostrophé
du
MÊME
UN
des uns
fin prêt
pour la fuite
des faims
éternelles
et créés
pour
le point
final
Art
de la
DISPARITION
tenant
de
RIEN
le
NOUI
de la faim
des faux airs
d'en vie
du tour
du trou
des saintes
exaucées
de la
Beauté
des victoires
sur le seul'oeil
de satin
'' Je couche
toute nue
pour me faire croire
que vous êtes là
mais quand je me réveille,
ce n'est plus
la même chose '' *
ou encor
sous le car
mat du tant
qu'en faire
se peut petit
dessin à dessein
de lumière
en la nuit
troublante
ICI MÊME
des saumures
des mers
en pleurs
océanes
C Claudel *