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9 nov. 2020

Si Peu




Infante
amour
risible
présence
pour tout dire
et faire 
simple
TOUT
s'égale
LÀ ICI MÊME
écrire
sans écrire
dictée
sans savoir
toujours
Dans les tranchées
du quotidien
au jour
et dans la nuit
d'un temps
si court
que le 
RIEN
est demeuré
ancré
sans 
mots maux
à jamais
SANS


Enfin
quoi?
Tant que
se propose
la nécessité
tu respire
tu crois
vivre
Alors
tu n'a pas
à trop
t'en plaindre
Allant
vers ta mort
chose
certaine
bien comprise
mais toujours
inacceptable
même si
lui ou eux
ou tous
ou encor
SEUL
( à chacun sa mort )
équivalent
à que veux tu
que je te dise???
Ou encor
arrange toi
avec tes troubles!
Encor
Quoi l'éternité?
La mer allée 
avec le soleil
du poète
Encor
comment penser
cette chose
qui donne à penser...
la vie quoi...
La vie courte
ou éternelle
Se perdre
en fait
Et pourquoi
et maintenant
cette question?
Vulnérables
moments
s'abîmant 
en leurs Nuit
laissant là
toutes joies
terrestres
Et
 RIRE
( l'inaltérable
l'impérissable)
chez Alain
Et être
LÀ MALGRÉ
et surtout
parce que contre
quoi?
'' L'Œuvre inscrit
l'oracle'' *
etc 
Cela ne répond pas
ne répondras
jamais
car il n'y à 
RIEN
IL Y A 
mais ceci ou cela
dépendant
dépend
(et dépendre 
c'est exister)
le même
Lire Alain
lire et puis
quoi la 
MORT
ce dont on ne peux
parler
la terre
Dante alors
Peut-on le dire
Vraiment?
Quelque chose
mais quoi?
RIRE
''La vie 
est une maladie
de l'esprit'' **
Il y en à d'autres
après 
TOUT
Et peut-être
qu'une erreur
de jugement?
 Une illumination
un Satori
chandelle
ou soleil
de la vie?
Cela 
EST
RIEN


De la douleur
du vent
et de l'inutile
des choses
de tendres
amours
quelque chose
de sensible
des moments heureux
gagnés d'à bout
de sang 
tête
insensément
certain
de cela 
est
insondable
incernable
insituable
joie d'être 
doutant
et certain
de ne pas douter
de ce volatile
bonheur
si peu
précis




Alain *
Novalis **




24 mai 2020

Passe P'Art


Oeil pour D'Yeux


Siffle et arrive
en la machine
a viande
collant a l'os
pour y faire
l'affaire
des gains
capitaux
des mouches
a mardes
avec ou sans accent
sur le sang téléguidé
aux cerveaux
des mers verts
rouges où veille
la somme 
poétique
résiduelle
réfractaire
a crever
pour un jogging
un pour deux
avalant l'autre
etc tce cet
autre qui n'est 
qu'UN en uns
le même
guidant le peuple
les braves
la bande à Bonnot
et les notre père à tous
Donc allez multipliez-vous
avec ou pas
quelque chose
y a t-il là
de quoi pourquoi
faire de l'Art
si ce n'est 
que pour la beauté
des choses
invisibles
dans le train
filant de fil en aiguille
pendant que ce forme
rythmant
les maux et les fosses
mises à jour 
de l'oeuvre
au coeur de palmier
matissiens
car on ne sort pas
d'ici plus vivant qu'avant
Althusser
était ce qu'il avait toujours été
la tété étêté
de la pipe
pipant le pipé
de ce n'était pas une pipe
Ici la fin des idées
fut parfaitement réussies
ne reste plus qu'à faire
du surf sur la fin de l'histoire
de celle-ci du moins
celle de l'Art
dernier bastion
tombé d'Artaud 
Debord en k.o
technique 
maintenant aux mains
sales et de la putain respectueuse
des amusent gueules
en entrée et sortant 
les pieds lavés
de la planche à dessin
de Fourier
aux niches
et cabanes à moineaux
votant vert aux forêts
du désert des gobés
de seins aspergeant
la lapidation
de Justine
par le marquis 
le soir des noces
où trois hommes noirs
...
Le seul espoir
en somme fut celui
non pas dénaître
mais d'en passer 
par l'Art de jouer
dans le trafic
rien de n'oeuf sous la poule
pondant dans l'art mise
Pourquoi des sottises
en temps de Guerre
seul...
où qui sait sait
tantôt le fleuve
allé avec ses larmes
qu'ensemble
nous pleurerons
d'être mal
a l'évaporation
de l'Amour
mise en tutelle
par l'esseulé
même UN
Ce soir là
plus que tout autre
la craque
de l'édifice
se referma
séchant les parois
de son don
flétrirent
les occupants
la ville fit faillite
La terre ne peux
ni veux plus donner
les sols épuisés
agriculture
morte
la culture
éteint
juste a la fin
Il avait été
il seras
tout recommenceras
sans semence
ni romance
entend les coups
de gourdins
aux petit pan
de mur jaune
tout recommence
tel est la sentence
L'Histoire
d'une blague
l'espace
d'UN instant


Hétérogène
cher amie
sache enfin
qu'il n'y a
que le UN des uns
on le sonne
et il répond
'Où commence
le monde ?
et où finit-il?
a quoi sert-il?
enfin Dieu existe t-il?
Qui est-ce?
Qui parle?
Qui est là?
Y a t-il quelqu'un?
En FIN quoi?


C'est tout...









16 mars 2016

Cache Comptant




'Foutaise que tout cela
c'est bien fini' *


Dieu en fin
de ligne
en goût de souffre
pas là
mais LÀ
Toujours
en bout de champ
en rire ou pas
prière du dernier
moment
au dernier mot
plus de branlades
'Le coït est la parodie
du crime' *
Bataille et Dieu
au-delà
des mots redondant
et des jeux sont faits
depuis le début de la fin
donné par sans sang
de la mère rouge
en pure perte
pour un passage
bien malgré...
Une histoire
à tenir le coup
d'éruption
larmes du héros
(éros)
en sève de branle
le très bas
qu'en parcelle
partir en tous
en un universel
fin du temps
entrant dans l'espace
sans les jours
bons à capturer
le particulier
en tant que bétail
faisant don
à la nuit
de sa semence
en un tyran
du germe
de la Mort
en sacrifice
anonyme
Des mots
en constantes
irruptions
de dire autre chose
que ce qu'ils disent
Broutages
et enfin
grappe de temps
en vain Espace
de flottaison
cosmique
à géométrie
tri tri tri
tyran la loi
par la queue
contrôlant
la lettre volée
s'envolant
seule trompant
Trompe en cache
cache ton dieu
en peinturant
dans le coin
les têtes à Papineau
d'un pillage à l'autre
pour une liberté
dans le livre sterling
or et déjà finalisé
en Alpha et Oméga

Outre voyons voir
en ce Silence
du temps mort
où en est-on
là juste là
la somme chiffrée
granite glace
molécule
oubliée en foi
insensée
de quoi ?
De tant de Tout
partout
trépassé
disparu
jugé depuis...
hors ou dedans
de tous bords
tous côtés
l'enjeu tu voies
espèce
ayant été
la quadrille
d'une histoire
de souffle essoufflé
dispersé dès le départ
pour l'Absence
éternel en signe
fixé LÀ

Échappement
du lieu
malgré Tout
en fin de non-recevoir
élites masses
en peuple manquant
la création
à force d'avoir raison
de n'importe quoi
d'anthropophage
à se mettre sous
couvert du royaume
écomomique
même mûrs
emmûrement
des signes
sur le bûcher
horreur dévorant
dévoré
et poudre d'os
l'œil ouvert
sur la proie
en foi de quoi
tu meurs
....

La bande à Dieu
braque la banque
par le branle monde
policé pendu
estropié rendu
chant de pleures
afin que cesse
l'incontrôlable
envie de foutre
le trou au feu
de la part maodite
au fond de l'épais
brouillard
des disparus
'L'histoire finie,
à jamais finie,
personne
ne parlerait plus' *
L'Art est mort
avec Dieu
par Absence
pour régner
sur les aveugles
en la nuit
du Sacrifice
illuminant
le grand inquisiteur
en Silence
se faux filant
ici dans et par
les mots
art gent agents
des ruses à calculs
sans chaos
un ordre commandant
des lieux tenant
de mains mises
en diversions
sur le troupeau
bêlant que penser
fait des crapules
la somme de leurs
héritages
qu'on pend par les pieds
ou sauter d'orgueil
ou crucifie
en criant ciseaux
au nom du plus grand
que Rien
Des mots éternellement
menteurs et vrais
où le Là
se cachent plus
que la perte
après la maladie
et le suicide
la Mort
d'un souffle bon
qu'à un mot...
N'importe !


Bataille *

27 juil. 2015

À Nul-Part


Rendez-vous
en Rien

Et ou pour où
fallait le dire

Alors
pas tout
zigzagué 
qu'encor
eeeee
pas pour tous
assis 
en apesanteur 
sans peur
du ver hameçonné
par le garant 
du salaire spectral 
prédateur
de l'éthique 
de l'art
de l'innocence
de la naïveté 
devant l'avant
là se taire
en le disant
Tout détruit
Rien rien
un mensonge
grotesque
malicieux
et damné
de vérité
À pat zoom
anthropophage 
entre deux feuilles
méchantes 
du temps mangé
par le moi 
merdeux
du Dieu qui s'en fout
et le moi aussi
Mort la mort
la mort
sans Némésis
pas un sou
nothing to do
en avançant
au vrai
de l'art
pour personne
d'interposée
corrompue
à la tâche
de dire
autre chose
du silence
de l'image
là en toute
monstration
de ce qui est
d'un rendez-vous
avec le Rien
inutile et là
lévitant
en son cadre
historiographique
d'un Rien à dire
avec des mots utiles
pour ne pas dire
la fissure
dans le cercueil

Art de Rien
et quelques
traînées
de poudre
de Chine
d'Europe
d'Ici sous l'aile
des sans nom
imaginaire
dépêtrant
l'apparat
des parfaits
des uns et autres
en titres
de maîtres d'oeuvre
des grottes
au roman à l'anonyme
éternel du ciel
et de la terre
rythmant pain et vin
des enfants
sortis tous croches
du lit de Procuste
et ou bien peu
pas d'autres
après eux
'Et tout le sens
de la claire image vit
Comme une image
qu'entoure un faste d'or' *
S'accrocher après quoi ?
Ensuite qu'elle est
la teneur du jeu
si jeu il y a ?
Mise à table
sainte ou pas
ou encor tenir
par le e qui manquait ?

Histoire accoudée
à la face de dieu
sait quoi...
Attendre quoi ?
(la mer allée avec
le soleil) en de bobos
mots pour en découdre
avec la poésie
des amusés d'étoiles
filant le piège
mafieux des corps
corrompus
de bonnes intentions
sociétales à satiété
d'associés assassins
bien organisés
en spectraque
d'extrême réalité
totos tatis tas tas
en temps morts
pour une mortelle
randonnée (rat donné)
ou prédire
au nom de Dieu
la venue d'un nouveau
tyran le diable
par la queue
de reproduction
pour à la fin
comme au début
quoi ?
L'éternité retrouvé...

Hölderlin *

23 mai 2015

Rien Pas Pour Tous



Et des ruines
poussières
ténèbres
de là enfin
pendant que dort
le passeur
au bruit
des ronflements
clandestins
sans je
ni Personne
avec tous
où vont-ils ?
Qui est ce passeur
c'est sans problème
...si il n'y a vraiment
pas de problème ?
Un rêve
bon ou mauvais
n'est qu'un bad trip
en vérité
même inoubliable
ces visions
délirantes
mirages du dedans
n'indiquent
qu'en chemin
il y a des
non et des oui...
faisant partie
prenante du chemin
Chemin ?
Ou ?
Qui ?
Qu'est-ce que
toutes ces facéties ?
Non mais quoi ?
Un mur
tu erres
percer ce mur
lentement
dit Vincent
vers l'éclosion
du dedans dehors
quoi encor
en ces temps
de déserts techniques
et grotesques
et la bibitte
en veut en mange
de l'âme
Réalité plénière
de Rien
Barbarie maquillée
des masques
et loufoqueries
imbéciles
Du style
pour de l'homme
à sa cage
ce qui vient là
un silence
désoeuvrant
s'impose de plus en plus
les tirs au mur

Cas Duke
au son des couleurs
de Musil
'Prairies dressées
blanc, violet, vert, brun.
Une forêt féerique...' *
Pareil aux pommes
de Cézanne
un pied là mains
un trait coloré
et des chiffres
quelques mots
des échos lointains
des notes d'Arvo Pärt
des réminiscences
d'ironies
Là et tantôt plus
Parle au chien
me dit que sans
un sous-métiers
Zola au peintre
un raté bon à Rien
des oiseaux au-dessus
volent des orchidées
s'agrippent
en fleurissant...
Ce qu'on veut...
De choses et d'autres
et vivre en V
sans sombrer
lié ligoté moulé
brisé cassé piégé
traqué épié
volé pillé chassé
ennuyé menacé
trahi oublié
encensé détruit
reconstruit
mille fois
bref en une Liberté
de mise au monde
de création monde
de joie monde
'Peut-être que je suis comte
ou général et que j'ai
seulement l'air
comme ça d'être
un conseiller titulaire ?' *
Qu'en pensez-vous
Catherine?
Ou encor que ça
disait Lamarche
que cette illusoire
faculté de tenir
avec Rien

Des huards
sur de folles eaux
non enfin
voyez c'est risible
vrai ou faux
de ces choses
par mille possibles
en fait que des fugacités
éphémères feuilles
à mots par du travail
à disparaître
comme ni vu ni connu
qu'une tête pourrit
pour rire un reste
du bouddha
Mais où suis-je ?
En guerre bien sûr
contre lui ce Je
de Dieu en tout
sans l'autre le tout autre
le Dieu...
Qu'il bouffe
comme nous bouffons
normal sans rendre grâce
à la mangeoire...
universelle...
Idées
opinions changeantes
instables à la tonne
maîtrise en ceci cela
pour quelques sous
Au besoin là
un recteur
un voleur
un pompiste pompeux
un geai bleu
un ananas cancérigène
un point-virgule
dans la poitrine
Aline câline de bines
Aussi bien
disparaître laissant
la trace de Rien
celle sur le sable
au grand vent
de la neige au soleil
'La vie compterait
seulement si elle
n'admettait pas
la mort.' **
encor si si si
do ré mi sol mi fa
Tantôt une damnation
sacrée tantôt
qui met en crisse
n'importe quoi
Rien croquis dessins
esquisses à mains levées
premier jet et l'autre
rejet trajet tralalas
pas pour tous
pour Personne
indisposé dépendant
de la liberté
résiduelle de réel
porté à son épuration
la plus savante
concrète et poétique
L'Art n'est pas
pour tous
en fait si
mais il n'y a pas
tout et ce n'est pas
dans un lieu précis
qu'il s'y trouve
L'Art est composé
de diversions
d'astuces de ruses etc.
tout un côté
de savantes échappées
à la mort petite
(politique
poétique
scientifique
esthétique
mathématique
philosophique
psychologique
religieuse...)
pour enfin
mourir de la grande
d'avoir été sacré éternel
va...

Silence c'est du bruit
et toujours
maladroitement
paradoxalement
contradictoirement
inutilement
dans le système
Ce qui s'enseigne
ce n'est que les mêmes
erreurs ou la monotonie
de choses et d'autres
usées racrapotées depuis
la nuit des temps
La Nuit tous les noirs
...le jour tous les blancs
...les rouges les jaunes
exactement dépendant
du conteur des massacres
Au fond il n'y a
que le dessin
la peinture est déjà
élaboration
d'un autre grand fouillis
dans le crépitement
du big hell
Tous les peintres
sculpteurs
pour ne parler
que de ceux-là
ayant donné à Voir
arrêtés le temps
l'idée
la pensée
la réflection
saisies les choses
empoignés les sons
agrippés le vent
mordue la poussière...
Créant finalement
cette chose
horrible
grotesque
donner forme
unique à un Tout
qui s'écroule
qui est Dieu le Sens
ou l'Art
Pourquoi cela a-t-il
disparu à vu d'oeil ?
Le tableau raté
a été jeté au diable
au vert...
un vide un néant
...'Proche et dur
à saisir le Dieu.
Mais dans le danger
croît ce qui sauve' ***
Oui quand là
mais qui est-ce ?
Puis bien sûr des enfants
mais pas les mêmes
ceux-là
les nouveaux
t'entendent ??

Gogol*
Landolfi**
Hölderlin***