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26 janv. 2015

Artrien



...des mots
un son si
sur la courbure
des îles
lasses
pareilles
à un Magritte
au-dessus
des montagnes
et des grisailles
par la conscience
d'y penser
Comment dire?
Le vent de saint
léger léger
où appareil
les poésies
d'anonymes
pas pour ici
Au do du chant
le sang bleu
comme une orange
quand même loin
des pâtes mots
tenir d'abandon
céleste
plus nu qu'un roi
pendu au lampadaire
du veuf inconsolable
Mais ou
pourquoi
et pour finir haché
liquéfié infiniment
...Rire

Radeau de la folie
de Nature nature
bien mal méli-mélo
scories d'amour
et de bombes
entre deux fois
jamais trois
pour ne pas croire
à cinq enfin
Allez multipliez-vous
laisser une trace
de plus dans vos bobettes
passés priez pour Satan
de vos cadillacs
de papemobile
de pets de soeurs
à bunkers atomiques
et orgies de terreurs
terrorismes de catimini
à des doses contrôlées
de ce soir on fait peur
au monde...
De droite à droite
de toutes les droites
par des gauches
recyclées
Allons passons

Artrien sans l's
du communisme
passé de traviole
au chant de l'alouette
par une déformation
bévue et corrodée
idéologique
Mort les mots
ou des sursauts
de maux
et tout le reste
c'est fantomatique
ce monde une parodie
de vieilles poules
coqs aux vins de retours
tralalas de hoquets
pour estomac
de grain de riz
Alors les dieux
du sang bon sens
sur le gibet des capotés
aux pieds nus
portent l'aube rougie
d'Amérique et de Chine
comme une hydre
à la couleur orangée
de Bacon
Et ces mots de redites
confirmation
d'un étranglement
par extinction
de l'admirer
et de la rébellion
disparus informes
sans mot dire
religieux ou cartésien
en des résidus
scories poussières
quelque chose de Rien

...ceci dit pas un pas
tout a été
beau fixe
un temps d'arrêt
un stop de vie
refaire provisions
repartir idiot
imbécile naïf
vers Rien
comme toujours
éternel
mal foutu
avec Aimer aimé
hors d'ici ou là
une erreur à corriger
en l'oeil ouvert
par des horreurs
encor plus terribles
inutilement
pour quelque chose
à s'agripper
entre les interstices
d'une horreur
d'une impossible
conscience
à ne pas perdre
la déraison
à la raison
du pourquoi
de l'être là
plutôt qu'ailleurs

7 janv. 2015

Un À Un


À Prendre Homo 

Non enfin si
d'un chaos
l'autre most
peat moss
drips...
floue
de l'avis
sur l'infini
néant d'un k au q
et des tombes
en poussières
des restes
mises en k.o.
des disparues
de la géométrie
de l'essentiel
Sans la permission
de vivre
le peut-on?
Là tout en peinture
poésie amour
par concepts
percepts
Rien ou Tout
désordre ordre
lux calme et grâce
par la lumière
des siècles
et des sectes
chaotiquement
géomètre
tralala...

Des maux vivants
mieux que mot mort
et des Maures
plus qu'esclaves
refaire faire
tirelou des vents
où le fil se perd
pour se perdre encor
sans se pendre
aller haler haleter
Simone est aux anges
monte en tombant
fixée suspendue
là quand graine
devant le début du monde
comment sait?
Au bleu du ciel
des boues
détruire et des restes
attendre
Ronde de jour
par la nuit
de toutes les horreurs
là interminablement
Agressions
viols séquestrations
body's botox
faux philosophes
cils bleus
du ciel en des coeurs
inoxydables
et des poètes
fumant squelettes
aux tablettes
dès le berceau
pour quelques euros
vin-yennes roublards
pour la tête à Papineau
Reagan tonton
à la peine
en prime à l'abandon
du tas en trop
milliards d'affamés
Voici venue
inversé balancier d'Adolphe
à saint-Adolphe
micmac briqu'à brac
oyez oyez quel spectraque
On gaz...Ça gaz?

Trous noirs tendus
au-dessus d'un volcan
Elle disait
on naît seul
vie seul
meurt seul...
S'embrase
s'amenuise
en bruines salées
aux anses
pleureuses
de Nerval
aux Îles Féroé
dos fin vertèbres
rougies colonnes
de vertèbres pendues
aux lumières
en plein jour
au su de l'ignorance
Îles allons...
Nageons encor
nulle-part pas là
en des moments
traduits cachés
d'évanouies
par tous vents
à nous sans je
jeux joues
mais métisses
en dessous
des zéros
de Chine
unie à ses anciens
feux d'artifice
dédoublés roublés
en tirant d'lavant
nos gens boom
Et là trou noir
tendu en petits
sauts après tout
et pour Rien
seule

Disparates
zappe Zapata
en fin...
Le cirque
l'arène
le labyrinthe
le théâtre
la politique
l'art religion
philosophie
science
tralala sa tire
relire sa farce
et cie and coco
Offenbach
Satiricon
la peste et la rose
de tout tout toutous
Dieu vouvoie
l'autre te tu toi
et personne d'autre
un infini
qu'on post
aux jolies fleurs
du mois de mai