Stèle
Posthume
Froidures
des lugubres
par milliards
en uns
SEUL sur sots
par étincelles
jaillissant
des cauchemars
de Bosch
du rêve de Dürer
de Goya Saturne
duperies de songes
et mensonges
sans lumière
pour dire en code
A à dent par mal
broute en guerre
pareil aux voyelles
du marchand d'armes
et le conte de l'autre
bord de pas ici
S'agripper cela vient
trouver la faille
et bien se tenir
de partout les présages
la mer passe à la verticale
et le service militaire
n'est plus obligatoire
quelques moisissures
par des espaces
désertiques
et de la condamnation
par la mante religieuse
Ils comprendront
ils (lui le même Un des uns)
justifiant l'infinie répétition
du Même enfer ciel limbe
métamorphosé
selon la règle
menée menant
à n'y pas comprendre
du début et de la fin
de l'Histoire
de la dévoration
de Lui le Même
en UN les uns
jusqu'au gros orteil
avalant son crachat
survivant accroché
à sa tétête tombante
sans problème
parce qu'il n'y en a pas
pour ceux qui n'en ont pas
en désuétude
et virtuellement
disparue par la Nature
en beaux fusils
d'éclairs entre deux nuages
passés outres
au coeur des anges
de cette chose
pas pour tous
rythmant l'envolé
d'un dessin tenant lieu
retourné par l'effrayant
qu'est la joie
du tableau de beauté
ou de la sculpture
qui n'est qu'elle-même
Fusains frottés de Degas
silhouettes de disparues
deadlines de ce côté
même plus de parois
et la critique
qu'une opinion
parmi d'autres
La banque de chômeurs
ayant été la ruine
de la peuplade
et sans Dieu et bien...
Ici ces résidus du reste
des ruines pour le dernier
des mots du Camp
Qu'est-ce qu'il croit
l'écriveux là
ça va pas làlal'erre
l'alerte à quoi?
Prophètes de malheur
et déporté du quotidien
Dit c'est quoi l'éthique
et l'esthétique?
Quelque chose entre la Poune
et le fleuve Alphée
de là le vert sang
goutte à goutte
du bleu jaune rougit
des feuillages
où tout est permis
à l'intérieur d'une politique
de mise à néant
du dernier souffle
suivi d'une destruction
comptable et composté
par Nature natures
vers le UN des uns
décédé abandonné
par sa création l'uni-vers
le Lui-Même en Personne
dans le corps étranger
de quelque chose
de L'Effroi
malaxant le TOUT
changeant le conte
à volonté
Main tenant
TOUT est permis
Au début était la falaise
des agrippés des tombants
tombés des gesticulants
en signes de piastres
de tyrans pendus
de leurs mains crottées
visqueuses rougies
tentant de s'agripper
en fin et des cailloux
choux hiboux
de croix d'André
et des seins et des bittes
sous les bras
Inutile d'insister
ce fut le commencement
de quelque chose
qui tomba à plat
assez rapidement
Ce récit court le risque
de ne pas plaire
à Joyce voyageant
toujours sans frais
en compagnie
des mers à boire
n'ayant plus la latitude
qu'un tout petit jardin
dans Paris ici
à se geler les fesses
sur le bord du vertige
...En fin par ... et etc.
etc.
Dessiner peindre sculpter
graver main menant
à la joie insaisissable
de voir et VOIR encor
au gré d'un héritage
heureux en quête
d'aller vers d'autres
désirs sans savoir
scriptant à vue d'oeil
au pif saisissant au vol
métamorphosant
le tout en mémoire
éclairant le venir
par l'éclair du don
laissant de-ci de-là
quelques traînés
dans l'air le vent l'eau
le feu et les songes
et mensonges
des Franco and Co
En fait de l'illusion
pour illusions et passer
outre aux brigandages
déficitaires
des philosophes
Bien sûr le quotidien
de ce qui verrouille
un tant soit peu
vend des maîtres
ayant lâché prise
par l'aile du RIEN
du Nul Part de l'éternel
absolu des masses
à bouillabaisse
congestionnant le ciel
de lapidations
de croix de camps
de soleil noircis
d'allumes BBQ
des dépotoirs
d'applaudissements
de pipis cacas
coucouches paniers
Trêve d'histoire
passées d'avance
en blanc blanc
noir noir
gris gris
des grisous
grisons revampés
rebrassés
en milliards
de trilliards
billiards
etcetcetcetc etc
d'etc.