14 mars 2025

Ergo Nomme


Là pas là
aussitôt 
né 
et le laps de temps
infime... .
et l'autre côté ici
Pas de théorie
en diversion
de l'actelier
et le symbiotique
amour
pour en mourir
en enfer
alors le piège
la toile
la mante
et la mortvie
et peindre sculpter
dessiner
à crever les yeux
du 
visible
visible
qui n'intéresse 
PERSONNE
et c'est
TOUT
de là
la chose se dessine
dans l'abouche du
TROU
du monde
et le seul
à seul
en vérité
parmi des tonnes de dires
détonants
 en milles et et plus
de mots pour le dire
quoi que qui quo
cul
de la taire et du fiel


le terrible végète
radote
( Désormais, muette 
inodore,
et impalpable,
la nature c'est vidée
de toute vie )
Descola
d'où l'après
TOUT
virus et pas jojos
Alors
art de quoi... .
des faires accroires
en défaisant
l'imaginaire
des aimé(es)
ia
va détruire
l'émotion d'adaptation
à quelque chose
qui que quoi... .
Alors 
CONTE
moi un histoire
pas avec 
Michon
mais 
Nichon
des saints de l'eau là
quelque chose de mieux
un laisser passé
vers une distance
aimantée
et s'aimant
hors le vire tue aile
et le compromis
Ô
lieu
de ceux qui parlent
en 
SILENCE
par ce bruit qui va
finir
ART
qui entre par les lignes
traçant le chemin
qui n'est pas
un chemin
mais l'exaucé
céleste
Bon on ne dit pas
mais cela 
EST
et
Demeure
de meurt
et c'est les aimé(es)
dedans dehors
par la naïveté
l'ignorance
tue
et la désincarnation
désincarcération
de ce qui se donne là
dans le corps
et 
L'ART
est et seras 
utopie
rêve
ou encor
le refus d'obtempérer
à la
NATURE
natures
en go gain capital
si l'on se rappelle
la liberté
sacré
Donc pas donné
aile est la vie
L'ART
n'est qu'un mot
qui veut dire
qu'est-ce que
L'ART
c'est le lieu
d'attente le peuple
du dessein
et qui ne peut se dire
que la main
à l'oeuvrage
dans un tableau
de
Poussin
ou encor
se garder hors
la rigolade
des malfrats
et des écornifleux
du dire
de la fin de l'art
réalisé
avant 
TOUT
bouclé
des amusés
La place est remplie
de la fin de l'homme
dont ia
s'empare
là devant 
un boeuf écorché
de
Rembrandt


Alors 
la lutte le combat
c'est de garder secret
l'espace magnifique
pour 
ÊTRE
le plus souvent
amoureux
antre-nous
en accord
avec la terrible
réalité
qui scelle
la
MORT
et chez 
Bataille
la vie un combat
perdu dans 
L'ART
d'aimer
'' A notre naissance
nous pleurons
de faire notre entrée
dans ce théâtre
 de fous '' *
de cela 
la
MORT
aux déguisements
innocents
sur le bord de tous
les horreurs
cachées
de la 
MORT
mortes
épelant l'abc
d'errance
et d'abandon
en des guerres
dedans dehors
que va capter
la lumière impuissante
à prévenir
de la terreur indicible
bâillonnant 
et ingurgitant
le peu d'énergie
au souffle
des larmes de la fin
FIN
défenestration
sans pitié
pour les chairs
les corps
et les forêts
du tremblement
de la conscience
amoureuse
en sa matérialité
de passage
vers l'à jamais plus
totalitaire
le
UN
de l'illusion
suprême
là où d'où verrous
de l'intuition
en ses outils
de réflexions
( poétique
verbalisant
 l'échappée
imbéciles ou géniale
comportement
du sujet )
vers la solitude
univers
en son
TOUT
là où 
le
RIRE
de George
signe le retour
à la vérité
 désastreuse
de la décomposition
du
TOUT
NATURE
natures
secrétant sur la scène
un théâtre
célinien
 disquettes
téléguidées
par la mise au rancard
de la vrai vie
Ô
plus que parfait
du verbe aimer
la nature
en sa toute aimable
hospitalité
proématique
( aimer la vie
au risque de 
Marie Uguay )
et des derniers soubresauts
poétiques
suicidaires
d'Artaud
chez les turpitudes
attributs
de l'outrage
au fragile
et inquiétant
bonheur de vivre
sur le dos fatigué
des aimé(es)
pour
CONTE


L'ART
est la portion
de présence
au plus grand que soi
qui 
EST
la discrète
splendeur
innocente
de la joie
dans le gouffre
de la
FIN
qui dès le départ
de lumière
et sa monstration
initiatique
de la parenthèse
qui ne dit ne peut dire
se désir inassouvissable
et désintéresser
à main tenir
ce paradis
se 
SEUL
ancre-tous
Ô
pas sage
du
TOUT



Shakespeare *