24 oct. 2020

Allez...


Du désert
des us et coutumes
des chairs
de toutes matières
Fatigues
menant 
vers l'abysse
d'OÙ
va s'échouer
la mémoire
vaillante
laissant là
le chiasmatique
primordiale
à sa destinée
d'oubli
trou noir
de son infinitude
terreur



Des uns du UN
l'envers
éclairant
l'atroce
du OÙ
de sa lumière
aveuglante
faisant crépiter
les coeurs
de mœurs
sanglantes
 religions
de lui pas l'autre
des mêmes
eux ou ceux-ci
les mers rougies
d'histoires
arrangées
pour innocents
d'autres
Jonestown
tant qu'on veux
les idées
gauches droites
gauches
centres
vers la clarté
des illuminés
après
 TOUT


Guéguerres
ici même
tenant
Hokusai
au haut
de la vague
de montagne
et des oiseaux
des animaux
à la sciences
infuses 
du canard fléché
des oies 
hors du capital
de la table 
à mourir
des manges 
morts
et des soifs
de passage
avide
Bref 
La suite
est clair
Allons


Que de néant
d'écriture
entre-nous
s'inventant
autant
que le veux
la vivance
des libertés
de 68  73 de 2020
21 etc cte tec
Fantasmant
sur Dolto
un dromadaire
plein de mirages
s'infantilisant
à volonté
ivre de poires
Williams
la bosse
remplie
sa besace
pleine de rêves
en partances
vers l'Abyssinie
suite aux ossement
moins une jambe
d'Arthur
exposée
au musée
Enfin...
esprits
fantomatiques
et inutiles


Couronnement
du leurre

Au soir
des milles et une
éternités
l'Amour
juste pour nous
arrivant 
à l'improviste
toujours
se reposant
des bonnes
tempêtes
aux cimetières
des époques
lamentables
insignifiantes
d'adultes
à la merci
du sucre
du sel
et de la 
MORT


Sons sur le vent
des doigts
ou des cordes
empêchent
l'échos
des disparus
de faire diversions
sur la Beauté
du possible
créé
SEUL
toujours
Tantôt
le cercueil
ailleurs
depuis la nuit
des temps
pour qui sait
qu'il ne faut pas
JAMAIS
un secret
sans lâcheté
qui vient


Fût-il
car autrement
l'autre
aurait eu
dans l'ensemble
l'Œuvre
mise en scène
par le roi nu
d'il était une fois
de choses et d'autres
Métro sans boulot
insomniaque
de jour et de nuit
veillant
tendrement
sur les anges
de sa vie
d'otage
 mendiant
la nourriture
des jardins
de ses mains
propres
régnant
sur le paradis
de ses chimères
accrochées
à la réalité
envoûtante