31 mai 2020

Vent


A Vue D'Oeil

Là où Deleuze
a vu quoi
de ses yeux
n’allant jamais
de lui-même
vérifié
son voir
sans intercesseur
mais seras
surveillé
de près par ses croque-morts
de la poussières
du UN des uns
contrôlant le peuple
invisible
créé par le compte
virtuel débranché
du papiers des forêts
de la vie
des oiseaux
du rire aussi
par des yeux tout le tour
de la terre
défenestrer
de ciguë
là où les autres
a Dieu
au père a tous
pas de sainte victoire
ni de terre promise
que de la Mort
retenue en sa dévoration
par la conscience
de la mort
même
cela qu'on ne veux Voir
et la liberté de suicide
c'est de n'être
et d'être né
pour mourir
fatigué de naître
et faire dodo
en pensant Dieu
de toutes les manières
là où la lumière
s'éteint


Petit Dessin
Pour Les Larmes

En avançant
ce ne peux être
que la poésie
a la limite
de l'Outrage
le corps
en feu
expiant
l'éternité libérer
de ses traducteurs
En larmes
rendu a l’hôte
d'avoir été
 là au moment voulue
LÀ au moment
voulue...
En temps
des grands poètes
en mémoire
posthume
au pourquoi
des mots
quand tombe la nuit
en son néant
Que peux peut-elle
que fait-elle?
Fuir anesthésier
créer un motif
un but
devenir un paradis
artificiel
sans l'artifice
d’insuffisance
créative
Où et d'Où vers Où
ces autres verrous
justifiant
des refus
a la Beauté
éblouissante
de celle de l'Ange
aperçue
aux portes de l'Enfer
triant ses vivants
de terres nouvelles
formant
l'imaginaire
accouplé a l'extase
d'agonie
ayant passé outre
a la lapidation
commune
d'une histoire
plate à planter des clous
dans le cercueil
de ses usagers
Posthume
poésie
en tant de dur labeur
de RIEN
pourtant ces mots
obstacles
en pâtes
en glaises
cires
( Rosso)
des mains de gras
des corps
aux maux
Ces mots plantés là
pour RIEN
en disparition
sans fin
Abandon
du pourquoi
du pour Personne
La poésie fait peur
dérange les corps
dérangeante
la peau aussi
sainement
l'argile
pour la Beauté
des faits
tendres
inutile enchevêtrement
d'Amour
surtout par ce temps
à écorner
le vent tempête
l'air les têtes
étêtant
les mots
mis en pots
et postés
pour dire quelque chose
au silence
où tu compose
post-urne
ce qui vient
trop tard trop tôt
ou ça gigote
la vie
à la main formant
l'informant
de cela qui est passé
préférant ne pas
tuer la blancheur
innocente
promise
a ce qu'elle sait
plus rapidement
que les autres
car elle est grosse
d'être une baleine
alors la poésie
sauve en l'imaginant
la fin
des faims
de l'ignorance
cette forme copeau
résiduel du...mais si!
Si c'était à refaire...